Rachida Dati défend son arrivée en tant que ministre de la Culture

Le Premier ministre et Amélie Oudéa-Castéra, désormais à la tête du ministère de l’Éducation nationale et des Sports, se rendent cette après-midi dans un collège des Yvelines à Andrésy.

Ils vont notamment aborder “le choc des savoirs”, l’une des promesses de Gabriel Attal lors de son passage rue de Grenelle pour améliorer le niveau des élèves en français et en mathématiques.

Ce déplacement a valeur de symbole. Le nouveau locataire de Matignon a promis “d’emmener l’école” avec lui dans son nouveau poste.

“Je comprends qu’elle puisse surprendre cette nomination, moi elle ne me surprend pas”, dit Rachida Dati pour défendre son arrivée au ministère de la Culture. “Elle répond à un véritable besoin”, poursuit-elle, évoquant une nouvelle fois la France “populaire”.

“Je veux rendre la culture encore plus présente”, indique Rachida Dati. “Il nous faut bâtir une nouvelle culture populaire pour tous”, ajoute l’ex-ministre de la Justice et actuelle maire du VIIe arrondissement de Paris.

“Une réalisation formidable”. Rachida Dati évoque la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, décrivant l’événement comme un “moment historique”.

“Chacun sait que j’aime me battre, n’ayez pas peur”, déclare Rachida Dati qui dit vouloir “défendre” “l’exception culturelle” à la française. Elle la décrit ainsi: “l’importance d’avoir une culture en partage pour se sentir pleinement appartenir à un pays”.

“Je sais parfaitement ce que je dois à la culture française”, déclare Rachida Dati, en évoquant d’abord une “liberté de parler”.

Rachida Dati prend désormais la parole. Elle cite André Malraux, ministre des Affaires Culturelles de Charles de Gaulle: “le ministre de la Culture a pour mission de rendre accessible au plus grand nombre les oeuvres capitales de l’humanité et d’abord la France”. Elle dit vouloir s'”inscrire dans cette tradition”, tout en mentionnant sa “fierté” d’être nommée ministre de la Culture.

“Je suis restée libre de mes engagements, de mes prises de position”, souligne Rima Abdul-Malak, qui avait montré ses réticences sur la loi immigration et avait été déjugée par le président de la République concernant Gérard Depardieu.

Une ovation accompagne la prise de parole de Rima Abdul-Malak.

Rachida Dati et Rima Abdul-Malak viennent d’arriver au ministère de la Culture pour la passation de pouvoir.

Prisca Thévenot partage une “pensée particulière” à la jeunesse. En tant que secrétaire d’État à la Jeunesse et au Service national universel, “j’ai consacré toute mon énergie à défaire les récits pessimistes qui ne les autorisent plus à croire à l’avenir”, souligne-t-elle.

“Si tout peut paraître difficile, rien n’est jamais impossible”, philosophe-t-elle, avant de présenter son ministère comme celle du “dialogue et de l’optimisme”.

Au tour de Prisca Thevenot de s’exprimer. La nouvelle porte-parole du gouvernement dit son “honneur” de succéder à Olivier Véran, un “homme d’action”.

“Tu as été et tu resteras le ministre de la Santé qui a su au pire de la crise relever tes manches (…) et protéger les Françaises et Français”, déclare l’ex-secrétaire d’État à la Jeunesse et au Service national universel. Avant de louer également l’action d’Olivier Véran comme porte-parole du gouvernement.

“C’est un honneur de porter la voix de ce collectif”, déclare ensuite Prisca Thevenot.

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Olivier Véran adresse désormais un message à ses enfants. “Je ne les ai pas vu beaucoup grandir ces quatre dernières années”, dit-il, expliquant vouloir “transmettre un peu” de ce qu’il a “lui-même appris ici”.

“Ton parcours, tes convictions, ton engagement suffisent à faire de toi la bonne personne au bon endroit, au bon moment”, salue Olivier Véran à l’adresse de Prisca Thevenot, depuis l’hôtel de Castries.

La passation de pouvoir entre Olivier Véran et Prisca Thevenot pour le porte-parolat du gouvernement et Renouveau démocratique vient de débuter. 

“Nous avons de la chance, longue vie et plein de succès au gouvernement Attal”, commence Olivier Véran.

Au micro de BFMTV, Jérôme Fourquet relève des “ressemblances” entre Nicolas Sarkozy et Gabriel Attal. Il cite “son énergie, sa détermination, les thématiques qu’ils tentent de préempter sur le travail, l’autorité, les règles etc…”

“D’aucuns ont dit que Gabriel Attal était un bébé Macron, je considère qu’en termes de style et d’orientation idéologique (…) on est plutôt dans une inspiration de sensibilité sarkozyste”, ajoute le directeur du département “Opinions et stratégies d’entreprise” à l’IFOP. 

Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, a réagi sur France Info à la nomination de Rachida Dati au ministère de la Culture.

“Elle ne connaît rien à la culture. C’est un peu ce qu’observaient les gens qui réagissaient à cette nomination”, a affirmé l’élu, promettant cependant de “la laisser travailler”.

Le bras droit d’Anne Hidalgo s’est dit surpris qu’une femme “sans foi ni loi” et mise en examen pour corruption puisse entrer au gouvernement.

Notant que “8 ministres de plein exercice sur 14 sont de droite”, Jérôme Fourquet juge sur BFMTV qu’Emmanuel Macron “tire les pleines conclusions de la séquence politique de 2022”: “le pays penche nettement à droite”.

Dès lors, “Emmanuel Macron cherche à s’adresser à cet électorat, sans aller “jusqu’à un accord en bonne et due forme”. avec Les Républicains, note Jérôme Fourquet.

“Le remaniement se résume aujourd’hui pour les Français à la nomination de Gabriel Attal à Matignon et à l’entrée de Rachida Dati à la Culture”, juge sur BFMTV-RMC Jérôme Fourquet, directeur du département “Opinions et stratégies d’entreprise” à l’IFOP.

Invitée de TF1, l’insoumise Clémentine Autain se dit “assez inquiète” après la nomination de Rachida Dati à la Culture. Cette dernière “n’a pas spécialement de vision sur le sujet”, souligne la députée de Seine-Saint-Denis, voyant-là le “mépris” d’Emmanuel Macron pour la culture.

Questionnée sur la nomination de Rachida Dadi au gouvernement, l’insoumise Clémentine Autain enjoint sur TFI à ce que cet événement politique ne “masque” pas “un faux suspens” du remaniement.

“Ça fait des jours que l’Élysée feuilletonne pour un résultat qui est très semblable par rapport au précédent gouverement”, dit-elle, soulignant que les “ministres les plus importants restent en place”.

“Je pense que c’est une bonne surprise pour le monde de la Culture”. Lui-même ministre de la Culture sous Nicolas Sarkozy, Frédéric Mitterrand salue la nomination de Rachida Dati sur RTL.

Il prévient néanmoins: ce ministère est “très très difficile” parce qu’on est “le ministre des artistes qu’il faut défendre envers et contre tout”, mais ces derniers “n’ont aucune reconnaissance”.

Emmanuel Macron qui “n’a pas de cap”, Gérald Darmanin aux “pratiques indignes”, “un parti de traîtres”… Rachida Dati, nouvelle ministre de la Culture du gouvernement de Gabriel Attal, a multiplié, au cours des années, les critiques acerbes contre la macronie.

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Auprès du Figaro, Bruno Le Maire a assuré ce jeudi que la cohabitation avec Gabriel Attal “se passera bien” et qu’il n’y avait “pas de vice-premier ministre en France”.

Le ministre de l’Économie, comme d’autres pontes du camp présidentiel, avait fait part de son désaccord quant à la nomination à Matignon de Gabriel Attal, plus jeune chef de gouvernement de la Ve République.

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Nommée ministre des Relations avec le Parlement, la députée Renaissance Marie Lebec devient la première femme à occuper ce poste et succède à Franck Riester.

Avant elle, pas moins de 37 hommes se sont succédé depuis 1943, dont Jean-François Copé, Roger Karoutchi, Jean-Marie Le Guen, Christophe Castaner ou encore Olivier Véran.

Le portrait de Marie Lebec

Interrogé sur C à vous, Jean-François Copé s’est dit “ravi” de la nomination de Rachida Dati comme ministre de la Culture, quelques minutes avant que cette surprise ne soit officialisée. Le maire Les Républicains de Meaux a jugé que son ex-collègue – exclue par Éric Ciotti du parti – sera “excellente” dans ses nouvelles fonctions.

“Et puis, c’est un tremplin formidable à la mairie de Paris”, glisse-t-il en référence aux prochaines élections municipales. “Pour, les macronistes, c’est génial, ils vont dire: vous avez vu, on a une nouvelle prise de guerre”, note également Jean-François Copé.

Pour autant, “ça ne change strictement rien à l’impasse politique dans laquelle nous sommes aujourd’hui”, souligne l’ex-patron de l’UMP qui plaide depuis des mois pour un accord de gouvernement avec la majorité. Tout comme Rachida Dati.

Nicolas Sarkozy est-il redevenu président de la République? C’est la question que se posent de nombreux observateurs de la vie politique ce jeudi 11 janvier après l’annonce de la composition du nouveau gouvernement dirigé par Gabriel Attal. 

Sur les 14 ministres annoncés ce jeudi, 8 d’entre eux ont été membres de l’UMP ou des Républicains, et deux d’entre eux ont été membres d’un des trois gouvernements de François Fillon, quand Nicolas Sarkozy était à locataire de l’Élysée. 

Les détails de leur historique à droite ici

Une nouvelle ministre épinglée par la justice avant même son entrée en fonction. La nomination de Rachida Dati à la tête du ministère de la Culture du gouvernement Attal est une surprise à bien des égards. Une surprise politique alors que Rachida Dati fait d’ores et déjà face à la justice.

Elle est en effet mise en examen, depuis 2021, pour “corruption” et “trafic d’influence” par un juge d’instruction financier parisien. La maire du 7e arrondissement de Paris est soupçonnée d’avoir touché 900.000 euros sur trois ans (2009, 2010, 2011) de la part de Renault pour exercer une forme de lobbying au Parlement européen.

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Indéboulonnables? Plusieurs ministres du gouvernement Borne ont été maintenus en poste ce jeudi 11 janvier lors de l’annonce du nouveau gouvernement qui sera dirigé par Gabriel Attal. Certaines figures du camp présidentiel sont en effet en responsabilités depuis le 17 mai 2017 et le début du premier quinquennat d’Emmanuel Macron.

C’est le cas des deux “recordmans”: Gérald Darmanin et Bruno Le Maire, en poste depuis 2431 jours. Le premier a d’abord été en charge de l’Action et des Comptes publics, avant de devenir en 2020 ministres de l’Intérieur et des Outre-mer.

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L’entrée au gouvernement de Catherine Vautrin, figure de droite qui avait voté contre le mariage pour tous en 2013, est un “mauvais signal” pour la défense des droits des personnes LGBT, ont réagi jeudi des associations qui ont exprimé leurs “vives inquiétudes”.

“Nous sommes extrêmement inquiets parce que cette personne, par son positionnement, a nourri l’homophobie”, a par exemple déclaré à l’AFP Joël Deumier, co-président de SOS Homophobie.

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Le député LFI de Seine-Saint-Denis a réagi sur BFMTV au nouveau gouvernement de Gabriel Attal

Éric Coquerel y a vu une certaine “cohérence”: “Un personnel toujours plus à droite pour appliquer une politique toujours plus à droite” pour “essayer d’arrimer tout ou partie des Républicains”.

La journée sera marquée par les cérémonies de passation de pouvoirs pour les portefeuilles ayant changé de titulaire.

• 9h: Passation de pouvoir d’Olivier Véran à Prisca Thevenot, nouvelle porte-parole.
• 9h30: Passation de pouvoir entre Rima Abdul Malak et Rachida Dati, nouvelle ministre de la Culture.
• 10h: Passastion de pouvoir d’Olivier Dussopt à Catherine Vautrin, nouvelle ministre du Travail.

Emmanuel Macron réunit ce vendredi son nouveau gouvernement à l’Élysée, une équipe droitisée avec l’arrivée de Catherine Vautrin et Rachida Dati, et flanquée d’une obligation “d’action” et de “résultats” par le Premier ministre Gabriel Attal.

Les onze ministres et les trois ministres délégués nommés jeudi seront rassemblés autour du président et de Gabriel Attal, trois jours après la nomination de ce dernier à Matignon.

Bienvenue sur ce direct consacré au suivi du remaniement, au lendemain de l’annonce de la composition du gouvernement de Gabriel Attal.

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Rachida Dati aborde la réouverture de la cathédrale Notre-Dame prévue cette année et salue un “moment historique”.