Retrouvez ici l’intégralité de notre live #PRESIDENTIELLE
22h01 : “J’incarne cette gauche républicaine, européenne, laïque et sociale”, poursuit la candidate socialiste.“Ma gauche, c’est celle de Lionel Jospin”, ajoute-t-elle.
22h00 : La candidate du PS vient de s’exprimer sur l’état de la gauche, extrêmement affaibli. Pour aller plus loin, je vous invite à lire cet article intitulé : “Le PS va-t-il survivre à cette élection présidentielle ?” Un élément financier très important à prendre en compte : si Anne Hidalgo dépasse les 5%, ses frais de campagne pourront être remboursés, jusqu’à 8 millions d’euros. Si elle ne franchit pas cette barre, seulement 800 000 euros lui seront accordés.
22h00 : De même, Anne Hidalgo estime que le vote Mélenchon est “une impasse” pour les électeurs de gauche.
21h59 : Après “cinq ans d’Emmanuel Macron avec un bilan désastreux sur les questions sociales et environnementales ; un programme d’une violence sociale inouïe, il n’y a plus d’options [pour la gauche] chez Emmanuel Macron pour ces Français qui ont envi de Justice sociale.”
21h58 : Anne Hidalgo vante donc son équipe de France des maires, ces élus socialistes à la tête de municipalités importantes en France, qui font sa campagne. Pourtant, force est de constater que ces proches de la candidate socialiste n’ont pas imprimé dans l’opinion. Anne Hidalgo a d’ailleurs remanié son équipe en janvier, avec une dizaine de nouveaux venus, comme le rappelle Le Parisien (lien abonnés).
21h56 : “Je ne pense pas avoir commis d’erreur (…) J’ai eu la chance d’avoir autour de moi, une équipe de France des maires, des hommes et femmes engagés sur le terrain, en prise avec la réalité.”
21h55 : Etre président “ce n’est pas un divertissement, ce n’est pas un show. Ca nécessite du travail, de la préparation et c’est ce à quoi je me suis préparée tout au long de ma vie”, souligne Anne Hidalgo, revenant sur son parcours.
21h55 : Le candidat d’extrême-droite semble confondre avec le taux d’emploi qui ne prend en compte que les personnes qui ont un emploi et pas celles qui sont en recherche d’emploi, note France Inter. Ce taux d’emploi était de 50% pour les personnes nées à l’étranger en 2020, toujours selon les données d’Eurostat. Cette confusion masque notamment les difficultés d’accès l’emploi pour les personnes d’origine étrangère.
21h54 : Eric Zemmour a affirmé que le “le taux d’inactivité des étrangers extra-européens“ était de 55% en France. C’est faux. Selon les données d’Eurostat, il y a 2 227 600 personnes qui vivent en France, qui sont nées dans un pays hors de l’Union européenne et qui n’ont pas acquis une des nationalités de l’UE. Parmi elles, 849 100 sont inactives. Cela correspond à un taux d’inactivité de 38%, et non de 55% comme l’a affirmé Eric Zemmour. En moyenne, en France, ce taux d’inactivité est de 29%.
21h54 : Une campagne en forme de chemin de croix. La candidate du PS est créditée autour de 2% dans les intentions de vote. Ce matin sur franceinfo, Anne Hidalgo avait déjà acté sa défaite. A la question d’un auditeur lui demandant ce qu’elle imaginait pour elle lundi prochain, la candidate a répondu : “Je m’occuperai de Paris.”
21h54 : Dernier candidat à passer dans cette première partie ou plutôt candidate : Anne Hidalgo.
21h52 : “Quand on voit que le climat a occupé 3 % du débat public ces dernières semaines, on peut s’interroger sur notre responsabilité collective”, a relevé Yannick Jadot, le candidat des écologistes.
21h52 : Interrogée sur un manque de fantaisie, Valérie Pécresse répond : “Angela Merkel et Margaret Thatcher n’étaient fantaisistes. Elles ont défendu leur peuple bec et ongles et ont été leader.“ “Si vous voulez des beaux parleurs, il y en a plein la campagne”, poursuit-elle, citant Zemmour, Le Pen, Macron, Mélenchon. “Personne d’entre eux n’a financé leur programme. Moi, c’est sérieux, c’est financé.”
21h49 : Même si les sondages n’ont pas vocation à prédire le vainqueur, mais à donner une estimation des intentions de vote à un instant donné, les instituts ont en effet parfois annoncé la composition du second tour à l’avance : c’était le cas en 2007, avec Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, mais également en 2012. Favori, François Hollande est arrivé en tête du second tour et l’avait alors remporté face au président sortant, Nicolas Sarkozy. Nous l’expliquions dans un article.
21h51 : Les sondages se sont-ils “toujours trompés depuis 1995”, comme l’a affirmé Eric Zemmour ? C’est faux. Certes, Edouard Balladur faisait figure de favori lors de la présidentielle de 1995 avant d’être battu par Jacques Chirac. Il est également vrai que l’absence de Lionel Jospin du second tour en 2002 a fait l’effet d’un coup de tonnerre pour les instituts de sondage, qui s’attendaient à le voir au coude-à-coude avec le président sortant. Mais il y a un “mais” !
21h49 : La candidate LR est interrogée sur les sifflets qui ont émaillé son meeting dimanche lorsque le nom de Nicolas Sarkozy a été évoqué. “Ce n’était pas voulu mais qu’il y ait eu des électeurs de droite qui ont été déçus, c’est une réalité”, dit-elle. L’ancien président de la République sera resté silencieux jusqu’au bout, ne soutenant pas publiquement la candidate de sa famille politique. Je vous invite à lire cet article racontant comment le silence de Nicolas Sarkozy a plombé la campagne de Valérie Pécresse.
21h48 : “Je suis meilleure dans les crises. Quand il y a une crise, ça me révèle”, déclare Valérie Pécresse, qui rappelle avoir été ministre du budget “au moment de la crise des dettes souveraines. J’ai sauvé des Français.”
21h46 : La candidate a lavé l’affront du Zenith en réussissant son meeting Porte de Versailles dimanche dernier. Mais, cela n’arrive-t-il pas trop tard ?
21h45 : “J’ai fait un meeting raté au Zenith“, reconnaît Valérie Pécresse, à propos de son grand rassemblement, le 13 février. La candidate LR avait déjà reconnu auprès de franceinfo cet échec de campagne qui lui a beaucoup coûté en terme de dynamique.
21h43 : “Emmanuel Macron ne protège pas son peuple”, a jugé Eric Zemmour, plus tôt, sur le plateau de France 2.
21h44 : La candidate LR termine cette campagne en mauvaise posture. Créditée de 16 à 17% des intentions de vote il y a encore un mois et demi, voire en position de l’emporter au deuxième tour face au président-candidat au lendemain de sa victoire au Congrès LR début décembre, Valérie Pécresse flirte aujourd’hui avec les 10%, selon notre baromètre Ipsos-Sopra Steria.
21h41 : Valérie Pécresse va à présent s’exprimer sur sa campagne.
21h42 : “On a du gaz et du pétrole jusqu’à l’hiver prochain. On a ces atrocités [en Ukraine]. Est ce qu’on ne peut pas mobiliser, comme on l’a fait sur les vaccins, l’ensemble des acteurs de la société européenne l‘ensemble des forces vives, pour que l’hiver prochain, lorsque la question se poserait, nous aurions réussi a économiser 10% de notre gaz.” Le candidat rappelle par ailleurs que cela fait “tellement longtemps que les écologiste se battent pour qu’on isole les logements” et “pour déployer les énergies renouvelables”.
21h40 : “Sandrine Rousseau participe de la dynamique des écologistes. Je ne vais pas commenter ça, à quelques jours du premier tour”, évacue Yannick Jadot. La finaliste de la primaire écolo a été écartée de la campagne pour ses propos très critiques envers le candidat.
21h39 : “Ce qui se joue, c’est notre avenir. Est-ce qu’on sauve l’avenir de nos enfants et de nos petits enfants ? C’est ça qui se joue dimanche”, alors que l’on “a que quelques années pour inverser la tendance”, poursuit Yannick Jadot. “C’est vrai que l’on n’a pas pu parler biodiversité non plus” a-t-il ajouté, craignant que “nos campagnes deviennent silencieuses parce qu’il n’y a plus d’oiseaux, parce qu’il n’y a plus d’animaux, parce que la biodiversité se dégrade.“
21h37 : “C’est vrai que c’est plus facile de dire ‘les Arabes dehors’ et ‘les musulmans sont des terroristes’ que de dire comment on résout les problèmes de pouvoir d’achat”, attaque Yannick Jadot, à l’intention d’Eric Zemmour.
21h37 : Yannick Jadot regrette que le thème de la jeunesse n’ait pas été plus présent dans la campagne. Le risque d’abstention dans cette tranche d’âge risque d’être importante dimanche. Selon un sondage BVA pour RTL et Orange, publié fin mars, seuls deux jeunes sur trois se disent certains de se rendre aux urnes.
21h35 : “Entre un président qui lui dit donne du cher Vladimir, l’extrême droite ou Jean-Luc Mélenchon qui considérait que les agresseurs, c’étaient les Américains et qui n’a jamais soutenu le peuple ukrainien”, (…) “je suis fier des écologistes d’être constants sur la démocratie, sur le respect de la dignité.”
21h33 : “Ce qui se joue dimanche c’est un choix de civilisation.” Citant le dernier rapport du Giec, Yannick Jadot rappelle que “la communauté scientifique internationale dit qu’on a trois ans pour agir”.
21h33 : Yannick Jadot fait référence au nouveau rapport du Giec, publié lundi. Les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat préviennent notamment qu’il faut agir avant 2025 pour limiter le réchauffement climatique et conserver un monde vivable.
21h33 : Pour atteindre 100 000 participants, il faudrait que la densité atteigne cinq personnes au mètre carré sur la place et dans toutes les rues adjacentes et que ces personnes ne puissent plus circuler, qu’elles soient épaule contre épaule. Or, il n’y avait pas une foule aussi compacte face à Eric Zemmour.
21h32 : “Au Trocadéro, j’ai réuni 100 000 personnes”, a affirmé Eric Zemmour. C’est probablement exagéré, comme nous l’expliquions il y a quelques jours. La place du Trocadéro mesure environ 20 000 m². Or, dans cette superficie, les organisateurs d’évènements ont pour habitude d’accueillir 45 000 personnes, soit un peu plus de deux personnes par mètre carré.
21h32 : Une campagne décevante pour les écologistes. A la veille du premier tour, Yannick Jadot est placé par tous les instituts de sondages sous les 10%. Il pâtit notamment de l’effet “vote utile” à gauche, qui profite à Jean-Luc Mélenchon. Le candidat écolo a cependant une stratégie dans cette dernière ligne droite : cibler les macronistes déçus, raconte Le Figaro.
21h31 : Yannick Jadot, le candidat écologiste prend désormais la parole.
21h30 : “Je serai candidat, je n’abandonnerai pas le peuple français”, vient de dire Eric Zemmour à propos des élections législatives.
21h30 : Eric Zemmour se projette au second tour : “Des gens de LR, comme Ciotti, comme François-Xavier Bellamy, madame Morano et d’autres me rejoindront, car je suis le seul à pouvoir faire cela. La vie politique va changer si je suis au second tour.”
21h29 : Eric Zemmour peut-il vraiment bénéficier d’un vote caché, comme il a l’air de le croire ? “Nous n’avons pas vraiment d’éléments qui nous montrent qu’il existe un vote caché pour lui”, estime Mathieu Gallard, directeur d’études à l’institut Ipsos, dans notre article. “Je pense que c’est un vote plutôt très revendiqué”, dit-il.
21h28 : Eric Zemmour s’exprime désormais sur les sondages. Trump, Orban… Le candidat d’extrême droite cite des dirigeants élus alors que les sondages les donnaient perdant. “Rien n’est joué”, dit-il. “Il n’y a pas de vote utile, moi je suis le vote vital”, martèle-t-il.
21h27 : Eric Zemmour évoque encore une fois le remplacement du peuple français par d’autres peuples. Le candidat d’extrême droite reprend à son compte le concept défendu par l’écrivain d’extrême droite Renaud Camus. Je vous invite à lire notre article démontrant pourquoi cette théorie est une idée raciste et complotiste.
21h26 : Cette baisse “un peu plus marquée” que les années précédentes peut s’expliquer “par le contexte d’épidémie”, selon le ministère de la Santé, avec “de nombreuses chambres doubles transformées en chambres simples pour limiter la contagion”. Le nombre de lits de réanimation, qui a fortement varié au gré des vagues de Covid, a en revanche terminé l’année en hausse de 14,5% (soit environ 6 200).
21h25 : “Emmanuel Macron a fait passer les profits avant la santé pendant cinq ans, il a même supprimé des lits d’hôpitaux pendant la crise sanitaire”, a accusé Philippe Poutou sur le plateau d'”Elysée 2022″. Sur ce dernier point, le candidat du NPA a raison : selon les données de la Drees, rattachée au ministère de la Santé, plus de 5 700 lits d’hospitalisation complètes ont été fermés lors de l’année 2020.
21h26 : “Je ne suis pas brutal, c’est la réalité qui est brutale”, poursuit Eric Zemmour. “On déforme mes propos, on les caricature et après on dit que je suis brutal, mais j’assume d’être ferme.” Il ajoute que “le peuple français est menacé d’être remplacé”, référence à l’idée raciste et complotiste du “grand remplacement”.
21h24 : “Cette campagne est lamentable”, a déclaré en début d’émission Philippe Poutou, candidat du NPA. Voici l’extrait de son intervention.
21h23 : Eric Zemmour assure que “Marine Le Pen n’a pas fait campagne”. La candidate du Rassemblement national est pourtant bien mieux positionnée dans les sondages que son concurrent de Reconquête !, alors que la députée du Pas-de-Calais avait considérablement pâti de l’entrée en campagne du polémiste à l’automne, cette dernière a finalement largement doublé l’ex-journaliste.
21h23 : “Le rôle de l’état, c’est de protéger son peuple. Emmanuel Macron ne protège pas son peuple contre les agressions incessantes, contre les attentats”, poursuit Eric Zemmour.
21h21 : Jugeant la campagne de Marine Le Pen, il relève que cette dernière a “fait des selfie avec des femmes voilées”.
21h21 : Au sujet de la campagne, Eric Zemmour exprime “le regret de ne pas avoir pu parler d’école”.
21h20 : “Je pense qu’il n’y a eu que deux campagnes. La mienne et celle de Jean-Luc Mélenchon.”
21h19 : Placé en troisième position dans les intentions de vote au premier tour il y a encore quelques semaines, Eric Zemmour a vu son score dans les sondages s’émousser depuis le début de la guerre en Ukraine. D’après le baromètre quotidien Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd’hui en France, publié lundi, il est au coude-à-coude avec Valérie Pécresse autour de 10% des intentions de vote.
21h19 : C’est au tour d’Eric Zemmour d’entrer dans l’arène d’Elysée 2022.