De nouvelles méthodes de recherches ont été employées dans l’espoir de retrouver le jeune Émile, disparu depuis désormais trois semaines.
Émile, deux ans et demi, a disparu depuis maintenant trois semaines. C’est le samedi 8 juillet que l’enfant a échappé à la vigilance de ses grands-parents qui le gardaient chez eux, dans le hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Les premières semaines de recherches se sont avérées infructueuses. Le dispositif de recherche est maintenu, dans une forme différente.
Ces derniers jours, des drones ont été utilisés pour surveiller la zone. Ils servent à cartographier l’endroit, et peuvent repérer des émissions de chaleurs liées à un corps sans vie. Notamment car nos organismes continuent à dégager du CO2 même après la mort. Les drones servent également à guider les équipes au sol, qui passent une nouvelle fois au peigne fin la zone de 5 kilomètres qui entoure le lieu où Émile a été aperçu pour la dernière fois.
Au sol, les équipes cynophiles déployées font appel à des chiens spécialisés dans la détection de cadavres.
“Ces chiens vont permettre de retrouver des traces de sang, des ossements ou un corps”, a expliqué le dresseur canin Stéphane Renaud à BFMTV mardi.
Aucun nouvel élément
Le travail mené ces derniers jours correspond à des levées de doute, examiner des éléments qui pourraient mener à des pistes. À ce stade, aucun nouvel élément n’a été repéré par les enquêteurs qui cherchaient à s’assurer qu’aucun corps n’était présent dans le secteur du Haut-Vernet.
S’agirait-il du moment d’élargir le champ de recherche? C’est ce que demande une habitante du village – toujours fermé au public:
“En bas dans le village [du Vernet] il y a des granges, il y a des lieux un peu reculés. Je me suis toujours demandée, depuis le début, pourquoi ils ne fouillaient pas certains lieux, ceux un peu abandonnés…”
Après avoir examiné les rares maisons de la commune de la cave au grenier, les recherches vont a priori reprendre lundi. Cette fois, dans une zone élargie.