le scénario noir du plateau épidémique redouté



COVID. Le coronavirus en France fait des dizaines de morts chaque jour et des millions de contaminés chaque semaine. Les chiffres semblent montrer une stabilisation de l’épidémie de Covid, le scénario redouté par les autorités sanitaires.

11:41 – Le Paxlovid, un “tournant dans l’épidémie”

Selon Jean-François Delfraissy, le médicament Paxlovid est un tournant dans l’épidémie de coronavirus. Cependant, il “ne faut surtout pas opposer vaccination et ce médication, on a besoin des deux”, a-t-il martelé. Rappelant qu’on “aura un début lent” du fait du “nombre de doses relativement limité”, il a également insisté sur le fait que ce médicament était à destination des personnes qui “justifieront” être porteuses d’au moins un facteur à risque de faire une forme grave. “L’enjeu va être de le prendre très tôt : dès qu’on est testé, dans le cadre où on fait partie des personnes à risque et qu’on n’a pas beaucoup de symptômes, on le prend”, a-t-il conclu.

11:19 – Quid de la 4e dose ?

S’il a assuré que “le vaccin contre le Covid a une action formidable pour prévenir les formes graves”, Jean-François Delfraissy a regretté, ce mardi, au micro de Franceinfo, qu”il a une action limitée dans le temps”. Selon lui, “on ne sait pas si les plus fragiles auront besoin d’une 4e dose” : “On a des données qui ont été réalisées à Lille sur une série d’Ehpad qui montre que, sur des patients en Ehpad vaccinés en septembre, il y a une profonde diminution de l’immunité mesurée sur les anticorps neutralisants début janvier”, a-t-il tout de même concédé. Cependant, la difficulté à convaincre les Français de se faire vacciner contre le Covid-19 à intervalle régulier risque de poser problème

11:00 – Le Conseil scientifique surveille attentivement le variant BA.2

Au micro de Franceinfo, après avoir rappelé le contexte de diffusion du variant BA.2 – il “a l’air de prendre le pouvoir au Danemark. S’il prend le pouvoir au Danemark c’est qu’il est plus transmissible encore” -, Jean-François Delfraissy a indiqué que le Conseil scientifique “regarde avec une grande attention” la nouvelle mutation. Et d’ajouter que le nombre de cas en France de ce variant était probablement “sous-estimé”.

10:49 – La fin des hospitalisations pas avant la mi-mars ?

Selon Jean-François Delfraissy, invité de Franceinfo ce mardi, après “une baisse progressive, très lente, en termes d’hospitalisations”, “les choses” devraient “atterrir vers la mi-mars”. D’ici là, le président du Conseil scientifique prévoit une vague d’hospitalisations “très lourde” : “On va être à un très haut niveau des contaminations avec un impact sur le système de soins extrêmement lourd”, a-t-il projeté, parlant de “plateau” plutôt que de pic.

10:44 – “La vague Omicron n’est pas terminée”, alerte Jean-François Delfraissy

Invité de Franceinfo ce mardi 25 janvier, Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, a indiqué que “la vague Omicron n’est pas terminée”, étant “différente” des précédentes : “C’est un variant qui est beaucoup plus transmissible mais nettement moins sévère”, a-t-il rappelé. Il faut donc, selon lui, que “notre vision de cette nouvelle infection chang[e]” : “Nos marqueurs ne sont plus tout à fait les mêmes”, a-t-il insisté, ajoutant que les “bons marqueurs” sont l’état des services hospitaliers.

10:29 – 9 millions de Français n’ont pas reçu leur 3e dose

Ce mardi 25 janvier, Olivier Véran a indiqué sur LCI que 9 millions de Français n’avaient pas encore reçu leur 3e dose. Il les appelle à recevoir leur booster vaccinal contre le Covid-19, rappelant que mi-février, leur pass vaccinal sera désactivé si leur dernière injection date de plus de quatre mois.

10:13 – Attraper le Covid volontairement : “100% des perdants ont tenté leur chance”, déplore Olivier Véran

Sur LCI, Olivier Véran a déploré le fait que certaines personnes contractent volontairement le Covid-19 : “100% des perdants ont tenté leur chance”, a-t-il martelé, indiquant que, dans les hôpitaux et les services de réanimation, “vous trouvez des gens qui n’étaient pas vaccinés et qui ont attrapé le Covid, volontairement ou non”. S’il affirme considérer “que quelqu’un de malade n’est jamais coupable de la maladie qu’il a mais victime de celle-ci, quand bien même il aurait fait des gestes le poussant à se contaminer lui-même et qu'”on soigne les gens, quelque soit la raison pour laquelle on est tombé malade”, le ministre de la Santé a admis que se faire infecter volontairement était “une prise de risque” et, qu'”à l’évidence, il existe une alternative qui est sûre”. Et d’alerter : “Je considère que c’est une mise en danger personnelle, collective et pour la société. Il y a des trentenaires dans les hôpitaux qui vont mettre des semaines à retrouver un fonctionnement normal. Il y a des jeunes qui font des Covid longs, gardant des symptômes pendant des mois, étant privés d’odorat, de goût par exemple.”

09:55 – “Le pass vaccinal ne sera pas supprimé le 16 février, c’est trop tôt”, indique Oliver Véran

Au micro de LCI, le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué que le pass vaccinal ne serait “pas supprimé le 16 février, c’est trop tôt” : “C’est un outil dont nous avons encore besoin”, a-t-il justifié. Et d’ajouter : “Nous le garderons tant qu’il y aura une menace sur nos hôpitaux. “Les hôpitaux ont tenu parce qu’il y a des déprogrammations”, a-t-il déploré, insistant sur le fait que, “quand les réanimations seront plutôt tranquilles et qu’il y aura beaucoup moins de malades en réanimation, nous pourrons discuter de lever le pass vaccinal”.

09:19 – Plus que “quelques jours” avant d’atteindre le pic de la vague

Olivier Véran a évoqué les “deux pics” de l’épidémie. Si celui de la vague Delta est passé, “nous sommes en train d’écraser ce variant” a d’ailleurs ajouté le ministre de la Santé, le pic d’Omicron n’a pas encore été atteint. Selon le médecin “c’est une affaire de quelques jours” avant d’assister au pic de la vague, certaines régions ont vraisemblablement déjà franchi ce cap et observent une légère décrue. Mais tant que le pic n’est pas atteint au niveau national, la situation reste sous tension : “La vague reste encore très active, avec environ 300.000 contaminations par jour, portée par deux catégories d’âge : les moins de 15 ans et les 30-45 ans, avec un virus qui circule en population générale de manière encore importante. Nous ne sommes pas de l’autre côté de la vague, nous n’avons pas passé le pic même si dans certaines régions c’est déjà le cas.”

09:10 – “Le virus ne circule pas plus facilement chez les Français”

La France apparaît parmi les cinq pays les plus touchés par l’épidémie de Covid-19 mais sur LCI Olivier Véran a voulu rassurer : “Le virus ne circule pas plus facilement chez les Français”. Il explique que c’est le maintien de certaines libertés plus important dans l’Hexagone que dans les pays voisins qui crée cette impression : “Nous avons choisi de privilégier les libertés de circulation des Français (…) là où plusieurs pays autour de nous ont adopté des mesures plus dures. […] La situation sanitaire en France n’est pas dégradée par rapport à celle des voisins qui ont fait ces choix”, affirme-t-il.

09:02 – 60 cas dus au variant BA.2 détectés en France

Qu’en est-il du variant BA.2 en France ? 60 cas dus à cette nouvelle mutation ont été détectés selon Olivier Véran mais il reste très difficile de distinguer le BA.2 d’Omicron. “Il a la couleur, l’odeur, le goût d’Omicron mais ce n’est pas exactement Omicro. […] Les cellules humaines pourraient ne pas reconnaître ce variant alors même qu’elles auraient déjà été exposées à Omicron, cela ne change rien sur l’impact de la vaccination”, a indiqué le ministre de la Santé. Les contaminations aux BA.2 pourrait être plus nombreuses dans les prochaines semaines, le ministre reste donc sur ses gardes mais ne montre pas de signes d’inquiétude : “Nous savons qu’il est aussi contagieux qu’Omicron  et nous n’avons pas encore suffisamment de recul pour connaître sa dangerosité”.

08:56 – Une 4ème dose de vaccin sera-t-elle nécessaire ?

“Si une 4ème injection permet de protéger les plus fragiles vis-à-vis du risque de formes graves, nous la ferons”. Il ne faut écarter l’hypothèse de devoir retourner une quatrième fois dans les centres de vaccinations. Le ministre de la Santé ne s’est toutefois pas montré catégorique sur LCI : “Si en revanche elle n’est pas nécessaire, nous ne le ferons pas”. Le gouvernement compte s’appuyer sur les études scientifiques à venir mais aussi sur l’évolution épidémique pour prendre sa décision. “Il faut que nous soyons face à une menace pour la santé des Français qui justifie de vacciner, s’il y a en une nous le ferons très naturellement, sans nous cacher derrière notre petit doigt, nous ne l’avons jamais fait”, a ajouté Olivier Véran.

08:39 – Olivier Véran : “Nos hôpitaux ont tenu”

“Lors de cette vague comme des précédentes, nous avons frôlé les 4000 patients en réanimation, mais nous n’avons jamais été à court de places de réanimation, même s’il a fallu faire de la déprogrammation”, a indiqué le ministre, considérant qu’une amélioration est bel et bien en train de se profiler : “Nos hôpitaux ont encore tenu”, a-t-il avancé sur LCI.

08:35 – Olivier Véran évoque l’hypothèse d’un “plateau haut”

Le ministre de la Santé, invité ce mardi matin de LCI, a donné des éléments sur la situation épidémique en France : Nous ne sommes pas de l’autre côté de la vague, nous n’avons pas passé le pic même si dans certaines régions c’est déjà le cas. […] Dans les autres régions, c’est une affaire de quelques jours. Dans quelques jours nous allons atteindre le pic d’Omicron, ou un plateau haut”. Olivier Véran s’est montré optimiste, et considère que le gouvernement ne s’est pas précipité pour annoncer la levée des restrictions, malgré une circulation très importante du virus : “Nous sommes en train d’écraser ce variant”, a-t-il déclaré. “Nous avons choisi de privilégier les libertés de circulation des Français, là où plusieurs pays autour de nous ont adopté des mesures plus dures”, a-t-il assumé, affirmant qu’avec du recul “la situation sanitaire en France n’est pas dégradée par rapport à celle des voisins qui ont fait ces choix”.

08:30 – La pression hospitalière encore très observée

L’exécutif insiste dorénavant, lors de chaque prise de parole sur le Covid-19, sur l’importance de suivre la situation à l’hôpital pour faire évoluer les protocoles sanitaires et les restrictions sur les libertés publiques. Et les chiffres d’hier soir ne sont pas bons : 9 748 personnes sont actuellement hospitalisées, soit 910 de plus en 24h avec Covid-19, 3 776 personnes sont actuellement en réanimation, soit 16 de plus que la veille.

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Voici le dernier bilan du coronavirus en France selon les données actualisées quotidiennement par Santé publique France et disponibles sur Data.gouv. Chiffres au 24 janvier 2022 :

Selon le dernier point épidémiologique de Santé publique France (SPF), publié jeudi 20 janvier, “la circulation du SARS-CoV-2 restait très intense, avec une augmentation moins marquée du nombre de cas et une pression hospitalière toujours importante” en semaine 02 (10-16 janvier). Le taux d’incidence était supérieur à 3 000 cas positifs pour 100 000 habitants.

Suivez l’évolution du coronavirus dans votre commune grâce à la carte ci-dessous. Cliquez sur un département pour afficher la liste des communes. Retrouvez aussi tous les détails sur cette cartographie et le point complet par ville et par département dans notre article sur la carte du Covid en France

Depuis la mi-octobre 2020, Santé publique France communique les données d’incidence (nombre de cas pour 100 000 habitants) à l’échelle des communes. Les chiffres sont à ce stade communiqués selon une échelle (10 , 20, 50, 150, 250, 500, 1000 cas pour 100 000 habitants). Les données sont exprimées sur une semaine glissante, ce qui signifie qu’elles sont calculés un jour J à partir des tests réalisés entre 3 et 9 jours précédemment. Pour accéder aux informations relatives au coronavirus dans votre commune, saisissez son nom dans le moteur de recherche ou cliquez sur son département d’appartenance dans la carte ci-dessous.

Pour rappel, le taux d’incidence correspond au nombre de nouveaux cas de Covid-19 sur une période d’une semaine, par rapport à la population totale d’un territoire (pays, région, département ou commune). Cet indicateur s’exprime généralement en nombre de cas pour 100 000 habitants. Le taux de dépistage donne quant à lui le nombre de personnes ayant réalisé un test de dépistage du coronavirus sur le nombre total d’habitants, au cours de la période. Il est lui aussi exprimé le plus souvent sur 100 000 habitants. Enfin, le taux de positivité des tests livre le pourcentage de tests positifs au coronavirus, rapporté au nombre total de tests effectués sur la période.

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