Le procès de Cédric Jubillar soupçonné d’avoir tué sa femme Delphine dans la nuit du 15 et 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines est l’un des procès les plus attendus en France. Si aucune date n’a jamais été prononcée, il faudra, certainement attendre encore, selon les informations de 100 %. Alors que les spécialistes tablaient sur une présentation du principal suspect aux Assises du Tarn pour 2024, une nouvelle requête des avocats de la défense risque de retarder la clôture du dossier.
En effet, selon nos confrères, Maîtres Emmanuelle Franck, Alexandre Martin et Jean-Baptiste Alary ont demandé l’accès à la totalité des écoutes téléphoniques captées par l’enquête. Une requête acceptée par les juges d’instruction en charge du dossier. Si le parquet de Toulouse espérait boucler le dossier à la rentrée, il semble que la mise en accusation va, de fait, prendre du retard.
« L’important pour nous, c’est d’avoir tous les éléments en main »
Une stratégie pour reporter le dossier selon l’accusation ? « Pas du tout », nous rétorque Jean-Baptiste Alary, l’un des avocats de la défense. « Lorsque les écoutes sont réalisées, elles sont partiellement retranscrites. Ce qui va être important pour nous, ne va pas forcément l’être pour les gendarmes. L’important, pour nous, c’est d’avoir tous les éléments en main ». A eux, maintenant, de retranscrire ces écoutes téléphoniques. Un travail méticuleux qui prendra du temps.
En attendant, Cédric Jubillar est en détention provisoire à la prison de Seysses près de Toulouse depuis le 18 juin 2021.