Le classement complet du Ballon d’Or 2023 : Lionel Messi 1er, devant Erling Haaland et Kylian Mbappé

1er : Lionel Messi (Argentine / Inter Miami)

Parti à l’Inter Miami aux Etats-Unis dans un championnat beaucoup moins relevé, Messi remporte probablement le dernier Ballon d’Or de sa carrière. “Ce trophée devrait avoir deux sections. Une pour Messi, et après on regarde pour les autres“, a préféré ironiser son entraîneur de Pep Guardiola. Au fond, le technicien de Manchester City n’avait peut-être pas si tort que ça.

2e : Erling Haaland (Norvège / Manchester City)

3e : Kylian Mbappé (France / PSG)

Un premier podium pour “Kyky”. Mais des regrets, quand même. Qui sait où l’attaquant du PSG (36 buts en 42 matches la saison dernière avec Paris) aurait été placé si les Bleus avaient remporté cette maudite finale du Mondial face à l’Argentine ? Avec son triplé, Mbappé aurait peut-être été sur la première du podium ce lundi soir au Châtelet. Mais le destin en a voulu autrement.

Sixième du dernier Ballon d’Or, le natif de Bondy peut toutefois savourer ces trois places gagnées, même s’il ne s’en contentera certainement pas. Son objectif est déclaré : il veut remporter cette distinction un jour ou l’autre. La question n’est probablement de pas de savoir s’il y parviendra, mais plutôt quand. Le prochain Euro 2024, en Allemagne, pourrait lui servir de tremplin. Avant ça, il faudra toutefois réussir une saison aboutie en club. Rendez-vous l’année prochaine.

4e : Kevin De Bruyne (Belgique / Manchester City)

Troisième la saison dernière, Kevin De Bruyne descend du podium malgré sa très belle saison avec Manchester City. Lui aussi vainqueur du triplé, l’international belge n’a pas été aidé par l’élimination de la Belgique au Mondial lors de la phase de groupes. Dans ces conditions, difficile pour lui d’espérer plus malgré son talent indiscutable. Et dans le collectif des Skyblues, beaucoup ont su briller la saison dernière.

5e : Rodri (Espagne / Manchester City)

Pour Pep Guardiola, il n’y a aucun doute. Voilà comment le technicien de Manchester City parlait de Rodri en mars dernier : “Il n’y a pas de mots pour décrire ce milieu défensif (…) Il n’y a pas de mots pour décrire son impact, avec ou sans le ballon, et à quel point il est intelligent balle au pied. Il attaque l’espace quand il le voit. Il est l’un des meilleurs au monde, c’est certain.”

Trois mois plus tard, l’international espagnol lui offrira la victoire en finale de C1 en inscrivant le seul but face à l’Inter (1-0). Dans la mécanique parfaite de City, Rodri a une place de choix. Et lorsqu’il n’est pas là, inutile de dire que cela s’en ressent. “Sans lui, ce n’est pas la même chose“, résumait Guardiola il y a quelques semaines. L’adoubement est total.

6e : Vinicius Junior (Brésil / Real Madrid)

Deux nominations, et deux fois top 10 pour Vinicius Junior. Huitième lors de la dernière édition, le voilà désormais 6e cette année. Vainqueur de la Coupe d’Espagne et auteur de 17 buts en 45 matches sous le maillot du Real Madrid, il ne pouvait probablement pas viser plus haut après l’éliminatin du Brésil dès les quarts de finale du Mondial face à la Croatie aux tirs au but.

7e : Julian Alvarez (Argentine / Manchester City)

Venu pour jouer les seconds rôles au Qatar l’hiver dernier, Julian Alvarez a fini par gagner sa place de titulaire avec l’Argentine. L’attaquant de Manchester City, qui a fait de même cette saison en club, avait marqué quatre buts durant le Mondial, donnant une contribution décisive à la victoire finale de l’Albiceleste. Il est 7e du Ballon d’Or 2023.

8e : Victor Osimhen (Nigéria / Napoli )

Meilleur buteur la saison passée en Serie A, Victor Osimhen a été décisif dans la quête du troisième Scudetto du Napoli. L’ancien attaquant du LOSC, devenu le premier Africain meilleur buteur du championnat italien sur une saison avec 26 buts, a toute la palette de l’attaquant moderne, combinant notamment la rapidité à l’agilité. Un buteur hors pair. C’est sa première fois dans le Top 10.

9e : Bernardo Silva (Portugal / Manchester City)

Il n’est pas celui qui a empilé les buts et les passes décisives la saison passée, et il n’est pas non plus celui qui a laissé une trace indélébile lors du Mondial au Qatar. Mais Bernardo Silva est 9e car il fait partie de la bande à Pep, celle qui a raflé la Premier League et la Ligue des Champions.

Et s’il n’en est pas l’élément le plus spectaculaire, il en est peut-être le plus symbolique, le plus essentiel. Magique en demi-finale de la Coupe d’Europe face au Real Madrid, il caractérise tout ce qui fait de City la meilleure équipe contemporaine de football. De quoi égaler son meilleur classement au Ballon d’Or en 2019.

10e : Luka Modric (Croatie / Real Madrid)

Luka Modric a été le roi du football en 2018, obtenant un Ballon d’Or pour venir couronner le tout. Du haut de ses 38 ans (!), le milieu de terrain du Real Madrid continue de rayonner sur la planète football cinq ans plus tard. Un exemple de longévité pour tous les plus jeunes. Neuvième la saison dernière, il recule d’une petite place.

11e : Mohamed Salah (Egypte / Liverpool)

Après une septième place en 2021 et une cinquième place l’an passé, “Mo” Salah (31 ans), nommé pour la cinquième fois, est cette fois hors du top 10. La faute, probablement, à une saison compliquée pour Liverpool, incapable de décrocher une qualification en Ligue des champions malgré les 27 buts en 46 matches de l’Egyptien.

12e : Robert Lewandowski (Pologne / FC Barcelone)

Il sort du top 10 pour la première fois depuis l’édition 2018, année de Coupe du monde. Pas un hasard. Robert Lewandowski a beau porter la Pologne à bout de bras, il n’a pas pu les mener bien loin au Qatar. Mais pour sa première année avec le FC Barcelone, il a fini meilleur buteur de la Liga, avec 23 buts, et son poids à la pointe de l’attaque catalane n’a déjà plus à être questionné. Cet homme-là a son rond de serviette dans les hauteurs de cette liste.

13e : Yassine Bounou (Maroc, Al-Hilal)

Comme son collègue deux places plus haut, Yassine Bounou a marqué la saison 2022-2023 de son sceau grâce à la Coupe du monde au Qatar. Dernier rempart d’une extraordinaire équipe du Maroc éliminée en demi-finales par la France, Bounou a également remporté, et ça compte, la Ligue Europa avec le Séville FC. On ne le reverra certainement jamais dans la liste des 30, mais cette 13e place lui va comme un gant.

14e : İlkay Gündoğan (Allemagne / FC Barcelone)

L’un des éléments les plus importants du City 2022-23. Sous les ordres de Pep Guardiola, l’international allemand (33 ans) a pris une toute nouvelle dimension. Essentiel dans le jeu, intelligent dans tous les secteurs, Gündoğan a été essentiel dans la razzia de titres des siens. Estimant avoir fait le tour à City, il s’en est allé au Barça l’été dernier, malgré la volonté de son entraîneur de le conserver.

15e : Emiliano Martinez (Argentine / Aston Villa)

Ce n’est certainement pas la foule massée devant le théâtre du Châtelet ce lundi soir qui célébrera Emi Martinez. Mais la sensationnelle performance du gardien argentin lors de la séance de tirs au but de la finale de la Coupe du monde suffit à le placer 15e de cette liste. Le portier d’Aston Villa a réussi les performances de sa vie au meilleur des moments, et il mérite amplement sa place au milieu de ce classement pour avoir offert le titre suprême à son pays.

16e : Karim Benzema (France / Al-Ittihad)

Voilà Benzé : Le lauréat de l’édition 2022 descend de 15 places. Karim Benzema a encore signé une saison de patron avec le Real Madrid l’an passé ; mais il n’a pas participé à la Coupe du monde au Qatar. Pire, il a souffert de l’imbroglio qui l’a accompagné pendant tout le mois de décembre, au terme duquel il a annoncé sa retraite internationale. Et la claque reçue au Bernabéu face à Manchester City (0-4) en Ligue des champions l’a privé d’un titre majeur.

17e : Khvicha Kvaratskhelia (Géorgie / Napoli)

La révélation de l’ultime saison de Serie A. Aux côtés de Victor Osimhen, “Kvara” a permis au Napoli de décrocher le troisième titre de son histoire avec 16 buts et 18 passes décisives. Une sacrée performance pour un joueur qui était encore un inconnu avant de débarquer en Italie. Son surnom ? “Kvaradona”, en référence à Diego Armando Maradona. Rien que ça.

18e : Jude Bellingham (Angleterre / Real Madrid)

Il sera certainement encore plus haut lors de la prochaine édition du Ballon d’Or. Mais pour l’instant, Jude Bellingham doit se contenter de cette 18e place. Auteur d’une belle saison au Borussia Dortmund, le milieu de terrain avait inscrit 12 buts en 38 matches. Avant, donc, de s’envoler vers le Real Madrid pour y exploser tous les records (13 buts en 13 rencontres). Rendez-vous la saison prochaine, Jude.

19e : Harry Kane (Angleterre / Bayern Munich)

S’il avait inscrit son penalty face à la France en quarts de finale au Mondial qatari, aurait-il pu espérer mieux ? C’est fort possible. Mais Harry Kane pèse tout de même 40 buts toutes compétitions confondues en 2022-2023 ; seuls Kylian Mbappé et Erling Haaland font mieux. Son problème récurrent, celui qu’il a peut-être résolu en rejoignant le Bayern Munich cet été, c’est de n’avoir pas gagné de titres avec Tottenham.

20e : Lautaro Martinez (Argentine / Inter)

Pour sa deuxième nomination, Lautaro Martinez fait son entrée aux portes du top 20. Champion du monde avec l’Argentine malgré un rôle de remplaçant (0 but, 0 passe décisive), l’attaquant de 26 ans a surtout emmené à l’Inter Milan en finale de Ligue des champions, perdue face à Manchester City. Devenu capitaine des siens, “Lauti”, auteur de 28 buts et 11 passes décisives en 57 matches, a également remporté une Coupe d’Italie et une Supercoupe d’Italie. Patron.

21e : Antoine Griezmann (France / Atlético Madrid)

Quatre ans après sa dernière nomination, Antoine Griezmann fait son retour dans la liste des nominés au Ballon d’Or. Et voir le Français 21e, lui qui a fini meilleur passeur de Liga, qui a repris à son compte le jeu de son Atlético Madrid et qui a signé une très jolie Coupe du monde, a même un léger goût amer. Voilà qui récompense tout de même le meneur de jeu tricolore.

22e : Kim min-jae (Corée du Sud / Bayern Munich)

Parti au Bayern Munich cet été, Kim min-jae a fait partie de la belle épopée du Napoli en Serie A la saison dernière. Impressionnant en défense, le Sud-Coréen s’est rapidement imposé au sein du club parthénopéen, et sa contribution a permis la victoire d’un troisième Scudetto historique. Au point que le Bayern n’a pas hésité à lever sa clause libératoire pour le recruter.

23e : André Onana (Cameroun / Manchester United)

Il a gardé les buts de l’Inter Milan presque toute la saison, et fait donc partie des artisans du très bel exercice 2022-2023 des Nerazzurri. Le Camerounais garde pourtant un souvenir compliqué de la Coupe du monde 2022, au cours de laquelle il s’est disputé avec le sélectionneur, et ses débuts à Manchester United sont sous le feu des critiques. Avec sa vraie force de caractère, Onana reste néanmoins l’un des meilleurs portiers de la saison passée.

24e : Bukayo Saka (Arsenal / Angleterre)

Symbole du retour en force des Gunners, Bukayo Saka (22 ans) aurait pu s’écrouler après son tir au but manqué en finale de l’Euro 2020, disputé en juin-juillet 2021. Ce fut tout l’inverse. Avec 22 buts et 14 passes décisives, l’international britannique a permis à Arsenal, passé tout proche du titre de Premier League, de rêver en grand la saison dernière. En plus de devenir un taulier en sélection.

25e : Josko Gvardiol (Manchester City / Croatie)

Il est devenu le défenseur le plus cher de l’histoire, et ce n’est pas pour aucune raison. Josko Gvardiol (21ans), arraché au RB Leipzig par Manchester City pour 90 millions d’euros cet été, a époustouflé la planète lors de la Coupe du monde au Qatar par sa sérénité et sa qualité technique. A seulement 21 ans, il fait son entrée dans la liste des 30.

26e : Jamal Musiala (Bayern Munich / Allemagne)

Et dire qu’il n’a que 20 ans. Véritable pépite du Bayern Munich, Jamal Musiala est désormais l’un des patrons du club allemand. Champion d’Allemagne, auteur de 12 buts en 42 matches la saison passée, l’international allemand fait partie de cette jeune génération qui va marquer de son empreinte le football. Le voilà 26e de ce classement du Ballon d’Or.

27e : Nicolo Barella (Inter Milan / Italie)

Finaliste malheureux de la dernière finale de C1, Nicolo Barella a tout de même réussi une saison pleine avec l’Inter. Véritable taulier du onze de Simone Inzaghi, l’ancien joueur de Cagliari a affiché un niveau élevé et constant tout au long de ses sorties. Leader des siens, l’international italien est également l’un des chouchous des tifosi de la Benamata.

28e : Martin Odegaard ex æquo (Arsenal / Norvège)

Il est l’homme qui a ramené Arsenal au plus haut niveau. Moins spectaculaire que Bukayo Saka, l’autre Gunner nominé, il reste celui qui a porté le brassard toute la saison, et qui a ramené la magie et le succès à l’Emirates Stadium. Clef de voûte du succès de Mikel Arteta, Odegaard pâtit néanmoins du néant qui caractérise la sélection de Norvège, qui l’empêche de viser plus haut dans ce classement.

28e : Randal Kolo Muani ex æquo (PSG / France)

L’année de l’explosion. Parti libre du FC Nantes vers l’Eintracht Francfort l’été dernier, il est le joueur français qui a grandi le plus vite cette année, notamment grâce à la Coupe du monde au Qatar. Buteur en demi-finale face au Maroc, il aurait même pu gagner quelques places si son tir au bout de la prolongation face à l’Argentine en finale avait fini au fond. Aujourd’hui installé au PSG et en Equipe de France, il y a fort à parier que cette première apparition parmi les nommés au Ballon d’Or ne soit pas la dernière.

30e : Ruben Dias (Manchester City / Portugal)

Ruben Dias a tout gagné avec Manchester City. Avec un triplé historique, et notamment cette victoire en finale de la Ligue des champions face à l’Inter Milan, le défenseur portugais a su se rendre indispensable à la défense de Pep Guardiola. Sa saison 2022-2023 en chiffres : 43 matches, 1 but et 3.466 minutes jouées. Quand même. Il occupe la 30e place du classement du Ballon d’Or 2023.