la majorité tente de sortir de la crise, la ministre Sylvie Retailleau présente sa démission

La macronie tente de sortir de la crise politique, une ministre présente sa démission

Ce direct est terminé. Au lendemain de l’interview très commentée d’Emmanuel Macron, organisations syndicales et partis politiques de gauche ont à nouveau tancé la loi immigration votée mardi soir à l’Assemblée.

La ministre de l’Enseignement supérieur a présenté sa démission, qui a été refusée par Emmanuel Macron et Élisabeth Borne.

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La ministre Sylvie Retailleau a présenté sa démission, qui a été refusée

La ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau a présenté sa démission, qui a été refusée, a appris BFMTV auprès d’une source proche de l’exécutif.

Dans la loi immigration, voté mardi à l’Assemblée, il est prévu que les étudiants étrangers payent une caution, ce qui n’est “pas une bonne idée”, selon Emmanuel Macron.

Retrouvez plus d’informations sur cette démission dans notre article.

Le patron des départements de France appelle “au strict respect de la loi” en matière de versement des prestations sociales

La loi immigration devra être “appliquée dans un strict respect des institutions républicaines”, a affirmé jeudi le président de Départements de France François Sauvadet, alors que les départements de gauche menacent de ne pas respecter certaines dispositions du texte.

Sitôt la loi immigration votée au Parlement, les 32 départements de gauche ont annoncé leur refus d’en appliquer une mesure devenue emblématique: la restriction de l’accès à l’allocation personnalisée d’autonomie.

Ce tour de vis doit être validé par le Conseil constitutionnel, saisi par l’exécutif et l’opposition de gauche.

Or, cette autorité “n’a pas encore rendu sa décision” et par conséquent “nous ne pouvons connaître, à l’heure qu’il est, la teneur de la loi immigration qui sera promulguée”, a souligné François Sauvadet dans une déclaration transmise à la presse.

On vous explique tout ici.

Loi immigration: Éric Zemmour dénonce “un foutage de gueule total”

Le patron de Reconquête donne sur X (anciennement Twitter) son analyse de la loi immigration.

“La macronie se déchire sur des mesurettes. La gauche fait semblant de s’offusquer d’un texte qui fait semblant d’être ferme”, tance d’abord Éric Zemmour.

“Chez LR et au RN, on se félicite d’une fantastique victoire, alors qu’on n’a même pas fait de mal à une mouche, et alors, surtout, que ce texte prévoit toujours plus d’immigration”, regrette encore l’ancien candidat à la présidentielle.

Les universités demandent à Emmanuel Macron de retirer de la loi immigration la caution étudiante pour les étrangers

La caution pour les étudiants étrangers ne passe pas dans les rangs des universitées.

Dans un communiqué de presse, elles dénoncent aux côtés d’associations étudiantes ce dispositif qui “porte atteinte à l’esprit de partage de la tradition d’accueil et d’universalité de l’accès au savoir de nos universités”.

Selon le texte adopté cette semaine, les étudiants étrangers devront déposer une caution “retour”, dont le montant doit être fixé par décret, pour accéder à un premier titre de séjour et pour laquelle des exceptions sont prévues. La caution sera restituée à l’étudiant lorsqu’il quittera le pays.

Ce système met aussi “en péril l’attractivité scientifique et l’image de la France dans le monde” et représente une “discrimination par l’argent”, alerte encore le communiqué de la communauté universitaire. Elle appelle au retrait de la mesure.

La présidente du conseil régional de la Réunion met en berne le drapeau français pour protester contre la loi immigration

La présidente du Conseil régional de la Réunion Huguette Bello (divers gauche) et plusieurs communes de l’île de La Réunion comme Saint-Denis ou Saint-André ont décidé de mettre en berne le drapeau français au fronton de leurs collectivités.

“Pour la première fois sous la 5ème République, une loi inspirée du programme historique de l’extrême-droite est votée”, peut-on lire dans un communiqué de presse du Conseil régional pour justifier ce geste.

Pour Éric Ciotti, les étrangers “privilégient la France” pour “sa générosité” en matière de prestations sociales

Éric Ciotti s’est félicité du conditionnement du versement de certaines prestations sociales comme les APL ou les allocations familiales à la situation professionelle et à la durée de résidence de la personne étrangère, désormais consacré par la loi immigration.

“Sur les prestations sociales, nous sommes le pays le plus généreux d’Europe pour les étrangers : quand ils veulent venir en Europe, ils privilégient la France parce qu’il y a cette générosité”, a lancé le patron des Républicains sur France inter.

Ce texte “va dans la bonne direction pour limiter l’attractivité de notre modèle social”, a encore lancé le député des Alpes-Maritimes.

L’adjoint d’Anne Hidalgo juge que plusieurs dispositions de la loi immigration “sont contraires” à “notre socle de valeurs”

La ville de Paris n’appliquera pas le durcissement des conditions de versement aux étrangers de l’allocation personnalisée d’autonomie, prévu par la nouvelle loi immigration, a annoncé Anne Hidalgo ce mercredi.

“La maire de Paris refuse d’appliquer un certain nombre de dispositions prévue par ce projet de loi, y compris celles qui risquent de présenter un risque de constitutionnalité évident”, a expliqué Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la ville de Paris sur BFMTV.

Retrouvez nos explications dans notre article.

“Voter une loi qu’on sait inconstitutionnelle” est un “comble” pour François Hollande

Emmanuel Macron et Élisabeth Borne ont tous deux publiquement assuré misé sur le Conseil constitutionnel pour revenir sur certaines mesures de la loi immigration.

“C’est un comble de dire qu’on fait voter une loi dont on sait qu’elle est inconstitutionnelle, qu’on se défausse sur le Conseil pour annuler un certain nombre de dispositifs”, s’agace François Hollande sur France Inter.

L’ancien président estime que cela induit “un débat qui va être extrêmement dangereux pour les principes fondamentaux de la République”.

On vous résume ici les dispositions qui pourraient être censurées par le Conseil constitutionnel.

François Bayrou appelle Emmanuel Macron à “un nouveau départ” en changeant de gouvernement

Confronté à une crise politique d’ampleur et à la démission de son ministre de la Santé, Emmanuel Macron a salué “le travail” d’Élisabeth Borne et de Gérald Darmanin sur France 5 mercredi soir.

François Bayrou appelle pourtant à “un nouveau départ” pour le gouvernement ce matin sur Sud radio.

“Je pense que (la situation politique) a été éclairée par ce que nous avons vécu ces dernières semaines”, a encore expliqué le patron du Modem.

Départements qui refusent de restreindre les prestations sociales aux étrangers: pour Bruno Le Maire, “la loi s’impose à tous”

Bruno Le Maire, a critiqué ce matin la fronde de 32 départements de gauche annonçant qu’ils n’appliqueraient pas certaines mesures de la loi sur l’immigration.

Ils refusent d’appliquer le versement de prestations sociales liées directement à la durée de résidence ou à la situation professionnelle de la personne étrangère en situation régulière, comme désormais prévu par ce texte.

“La loi s’impose à tous, surtout quand on est élu par le peuple français”, a déclaré le ministre sur CNews et Europe 1.

Ces départements, dont Paris, la Seine-Saint-Denis ou encore le Lot, ont annoncé ne pas vouloir appliquer le durcissement des conditions de versement aux étrangers de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA).

On vous explique ici la polémique.

Cautions pour les étudiants étrangers: pour Jean-Philippe Tanguy, ces jeunes “ne retournent pas assez dans leur pays d’origine”

Le député RN Jean-Philippe Tanguy est revenu sur le principe d’une caution pour les étudiants étrangers adoptée lors du vote sur la loi immigration.

Ce dispositif qui concerne les jeunes d’origine extra-européenne vise à couvrir le coût de potentiels “frais d’éloignement” si leur titre de séjour n’est pas renouvelé et que l’État français cherche à les expulser.

“La logique générale, c’est que les étudiants étrangers ne retournent pas assez dans leur pays d’origine”, assène l’élu.

Emmanuel Macron a indiqué ce mercredi soir que cette mesure n’était “pas une bonne idée”. Elle inquiète fortement les universités et les grandes écoles qui craignent de perdre des ressources financières liées à ces étudiants qui paient des frais de scolarités plus élevés.

Prestations sociales pour les étrangers: Bruno Le Maire n’y voit pas de “la préférence nationale” mais de “la justice”

Dans la loi immigration, les allocations familiales doivent désormais être soumises à une présence en France depuis au moins 5 ans pour les personnes sans-emploi. Les personnes qui travaillent, pourront, elles, y accéder dès trente mois d’activité.

Marine Le Pen y a vu “une victoire idéologique” qui renvoie à “la préférence nationale”, ce dispositif qui donne la priorité aux Français en matière d’emploi, de prestations sociales ou encore de logement.

Bruno Le Maire réfute l’analyse de Marine Le Pen et voit plutôt dans ces modifications “tout simplement de la justice et de la légitimité” ce jeudi matin sur Europe 1.

Sébastien Chenu assure que “si le Rassemblement national votait contre, le texte ne passait pas”

“Il suffit de regarder les résultats. Si le Rassemblement national votait contre, le texte ne passait pas”, a assuré le député RN Sébastien Chenu, alors que la majorité affirme avoir réussi à faire passer la loi sans les votes du parti de Marine Le Pen.

“Ça semble être insupportable pour eux”, a ironisé le vice-président de l’Assemblée nationale.

Le projet de loi immigration n’aurait pas été adopté ce mardi si les députés Rassemblement national avaient décidé de voter contre. En revanche, le texte aurait été adopté en cas d’abstention.

On vous explique tout ici.

Conseil constitutionnel: Sébastien Chenu juge que si le texte est retoqué, “il faudra réformer la Constitution”

Alors qu’Emmanuel Macron a saisi le Conseil constitutionnel pour examiner certains articles de la loi immigration, Sébastien Chenu estime que, si les Sages venaient à retoquer le texte, “il faudra réformer la Constitution” et “faire un référendum sur cette question”.

“Si le Conseil constitutionnel détricotait cette loi, ça veut bien dire que c’est la Consitutuion qu’il faut changer et aller vers un référendum”, a-t-il martelé.

Retrouvez nos explications ici.

Sébastien Chenu: “Nous avons fait entrer ce concept de priorité nationale”

“Nous avons fait entrer ce concept de priorité nationale. C’est probablement ce qui gêne le plus la gauche et la macronie qui ont accepté toutes ces concessions”, a estimé sur BFMTV/RMC vice-président de l’Assemblée nationale et député Rassemblement national du Nord.

Pour Sébastien Chenu, le Rassemblement national influe “considérablement sur la philosophie de ce texte”

“Ce texte va dans le sens de ce que nous défendons depuis toujours”, a souligné Sébastien Chenu, vice-président de l’Assemblée nationale et député Rassemblement national du Nord, invité de BFMTV/RMC.

“Ce n’est pas le texte du siècle (…) c’est un bouclier de Playmobil mais il a une charge symbolique”, a-t-il ajouté. “Nous influons considérablement sur la philosophie de ce texte”.

Pour François Hollande, la “mission” du chef de l’État “n’est pas de céder à l’opinion”

“Plutôt que d’assurer le destin commun de la nation, il y a une division profonde” en France, a souligné sur France Inter l’ex-président François Hollande, après l’adoption de la loi immigration.

Interrogé sur les sondages favorables à cette loi, François Hollande estime que la “mission” du président de la République “n’est pas de céder à l’opinion”.

“Le rôle du président de la République est d’assurer l’unité, la cohésion, d’apaiser. Or tout ce qui se fait depuis plusieurs mois a l’effet exactement inverse”, a-t-il dénoncé.

La CGT annonce “des actions d’ampleur” contre la loi immigration

Invitée de RMC, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a annoncé que le syndicat “travaille à des actions d’ampleur” contre la loi immigration, appelant à la “désobéissance civile”.

“Il y a déjà des initiatives qui commencent à s’organiser dans tout le territoire”, a-t-elle expliqué, précisant que “des manifestations” seront organisées.

“Je ne vais pas aller plus loin dans les détails parce qu’on ne veut pas l’organiser seul. On est en train de discuter avec des syndicats, des personnalités”, a-t-elle ajouté.

>> L’article complet est à lire ici.

Fronde de certains départements: Éric Ciotti dénonce une “sédition”

“On est dans une République bananière, il y aurait de petits roitelets locaux qui décideraient de ne pas appliquer les lois de la République? C’est de la sédition”, a dénoncé sur France Inter le patron des LR Éric Ciotti, interrogé sur la fronde de certains départements de gauche contre la loi immigration.

“Ces personnes se mettent hors des lois de la République (…) c’est ridicule”, a-t-il fustigé.

On vous décrypte ici pourquoi des départements refusent d’appliquer la loi immigration qui conditionne désormais le versement de certaines prestations sociales au statut professionnel et à la durée de résidence du demandeur s’il est étranger.

“C’est la première fois que le principe de priorité nationale est intégré dans une loi”, se félicite une députée RN

“Nous avons fait voter une loi qui n’est pas telle que l’aurait voulue le RN mais qui va dans le bon sens”, a souligné Edwige Diaz, députée Rassemblement national de la 11e circonscription de la Gironde, invitée de France 2.

“C’est la première fois que le principe de priorité nationale est intégré dans une loi”, s’est-elle félicitée.

“Le Rassemblement national n’est pas dans un état de calcul politicien (…) nous votons tout ce qui va dans le bon sens”, a affirmé la députée.

Éric Cantona, Laure Calamy… 150 personnalités demandent à Macron de ne pas promulguer le texte

“Monsieur le président, ne promulguez pas la loi immigration! Des dizaines d’acteurs, syndicalistes et politiques signent un appel contre la promulgation de la loi immigration dans le journal L’Humanité.

Retrouvez les coulisses de cette initiative ici.

Quotas, allocations, droit du sol… Ce que pourrait censurer le Conseil constitutionnel

Plusieurs dispositions de la loi immigration votée par le Parlement pourraient être retoquées par les Sages et disparaître du texte avant qu’il ne soit promulgué par Emmanuel Macron.

Retrouvez les dipositions de ce texte qui pourraient être censuré par le Conseil constitutionnel dans notre article.

Macron juge que la caution demandée aux étudiants étrangers “n’est pas une bonne idée”

Emmanuel Macron a jugé mardi dans C à vous sur France 5 que la caution demandée aux étudiants étrangers dans la loi immigration votée mardi soir n’était “pas une bonne idée”, mais les dispositions qui ne plaisent pas “ne justifiaient pas de tout bloquer”.

“Honnêtement”, la caution demandée aux étudiants étrangers, “ce n’est pas une bonne idée”, a expliqué le chef de l’État. “Je vous le dis en toute sincérité, parce que je pense qu’on a besoin de continuer à attirer des talents et des étudiants du monde entier”, a-t-il expliqué.

Macron défend “un bouclier” qui manque au pays

Emmanuel Macron a vigoureusement défendu la loi controversée sur l’immigration, comme “un bouclier qui nous manquait”, malgré les critiques et les vives divisions qui secouent son camp, rejetant également les accusations de compromission avec l’extrême droite.

“Que ça heurte certains parlementaires, que ça heurte des ministres, que ça vous bouscule, c’est légitime”, a estimé le chef de l’État, invité de l’émission C à Vous sur France 5 en direct de l’Élysée.

Il a ainsi dit “respecter” la démission de son ministre de la Santé Aurélien Rousseau, en désaccord avec le texte adopté mardi soir dans la douleur à l’issue d’un compromis avec la droite adoubé à la dernière minute par le Rassemblement national.

Les associations, en “résistance”, se tournent vers le Conseil constitutionnel

Des organisations de défense des étrangers vont saisir le Conseil constitutionnel pour tenter de faire invalider certaines mesures du projet de loi sur l’immigration adopté mardi, a annoncé mercredi la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui regroupe plus de 900 associations.

La FAS “engage dès maintenant les démarches nécessaires à l’examen par le Conseil constitutionnel des mesures contraires aux principes fondamentaux de solidarité et de fraternité indissociables de notre République”, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Bonjour à toutes et à tous

Bienvenue dans ce direct consacré au suivi de l’actualité autour du projet de loi immigration, adopté par le Parlement mardi.

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