EN DIRECT – Foot Français: “C’est méprisant”, Riolo tacle l’attitude de Luis Enrique face à Alexandre Ruiz

Lors de l’After Foot ce lundi sur RMC, Daniel Riolo est revenu sur l’altercation verbale entre Luis Enrique et le journaliste Alexandre Ruiz, survenue dimanche soir après la rencontre entre Rennes et le PSG.

“C’est méprisant. Il n’avait qu’à lui répondre plutôt que de se foutre de sa gueule. Il est juste face à deux anciens joueurs et il y en a un il ne le connaît même pas. Il peut s’informer sur qui est Mavuba. Pour Alexandre Ruiz, j’ai aucun problème à ce qu’il réponde de façon agressive. J’encourage les journalistes à répondre sur le même ton parce qu’ils n’ont pas à s’écraser. Ce qui m’énerve le plus, c’est le ton solennel. S’il te rentre dedans, il faut lui rentrer dedans. Cela devrait être un dialogue. Jamais je ne considérerais que je ne suis pas d’égal à égal avec un entraîneur, je ne vais pas lui cirer les pompes. Quand il dit ‘ça s’est bien passé, on a fait un bon match à Newcastle’, il ment et il te prend pour un con. Quand il dit que Mbappé est à 100%… Il prend les gens pour des cons. Il ne répondrait à aucune interview que je m’en foutrais royalement. Ce qu’il ne doit pas faire, c’est de nous prendre pour des crétins. Free, le média où travaille Ruiz, donne chaque année 42 millions à la LFP. Même si c’est une infime partie qui revient sur sa fiche de paie, c’est un peu ça aussi. Donc qu’il respecte. Qu’il ne tourne pas la tête avec ce mépris en se barrant, c’est juste un manque d’éducation.”

Comme attendu et relayé par RMC Sport, le conseil national de l’éthique (CNE) a saisi la commission de discipline de la FFF après les accusations de racisme portées contre Bernard Casoni à Orléans.

Avec Nicolas Pelletier

C’est l’organe qui peut agir. Après la publication de l’article de France Bleu sur les accusations de racisme à l’US Orléans et les propos qu’aurait tenu Bernard Casoni, le comité d’éthique de la FFF devrait, selon toute vraisemblance, se saisir du dossier.

Avec son pouvoir d’appréciation indépendant, le Conseil National d’Ethique est compétent pour saisir l’organe disciplinaire de première instance.

Nicolas Pelletier

Dans la foulée des accusations de racisme relayées dans la presse contre Bernard Casoni, le club d’Orléans a communiqué ce lundi. L’actuel 17e du classement de National a confirmé l’ouverture d’une enquêt en interne.

“L’US Orléans a pris connaissance des accusations rapportées par France Bleu à l’égard de Monsieur Bernard Casoni. Au regard de la gravité des faits invoqués, le club a décidé de diligenter, sans délai, une enquête interne, a confirmé l’USO via un communiqué. Le club ne fera aucun autre commentaire sur cette situation avant le résultat de cette enquête.”

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Orléans va officiellement et rapidement communiquer sur cette affaire supposée de racisme et les accusations contre Bernard Casoni. Un élément confirmé à RMC Sport.

Avec NP

Auprès de France Bleu Orléans, plusieurs joueurs de l’USO ont rapporté des propos à caractère raciste qu’aurait prononcés leur entraîneur, Bernard Casoni. Plusieurs membres de l’organigramme du club auraient confirmé ces propos, tandis qu’une preuve sonore existerait. La phrase “Vous n’êtes pas plus cons que des Maghrébins” serait couramment utilisée par l’ancien international français.

“Nous étions en train de faire un exercice où deux équipes s’affrontent en cinq contre cinq. Mon équipe était composée uniquement de joueurs de couleur. Là, le coach dit: ‘Pas besoin de chasubles pour eux, ils sont déjà noirs’, soi-disant sur le ton de l’humour. Moi, ça m’a choqué”, raconte notamment un joueur de l’USO.

Contacté par France Bleu Orléans, l’entraîneur a réfuté les accusations de racisme. “Ma phrase sur les Maghrébins en conférence de presse, c’est pour dire à mes joueurs qu’ils sont aussi intelligents que des Maghrébins, a répondu Casoni. J’ai bossé six ans là-bas et vous pensez que je suis raciste?”

De son côté, son président Philippe Boutron a lui dénoncé une attaque contre son club, prenant la défense de l’entraîneur. “Bernard Casoni a certainement eu des maladresses de langage mais il est tout sauf raciste. Il n’y a pas de racisme dans le football.”

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Invité de Rothen s’enflamme ce lundi, Alexandre Ruiz est revenu sur la séquence qui s’est déroulée avec Luis Enrique dimanche soir, après la rencontre entre Rennes et le PSG. Le technicien avait reproché au journaliste d’être trop négatif avec son équipe.

“Quand il est arrivé, j’ai laissé Ludovic (Giuly) et Rio (Mavuba) poser les questions, je me suis posé en tant qu’interprète pour qu’il puisse s’exprimer dans sa langue natale. C’est un respect que je lui dois. Il est de mon devoir d’équilibrer la tonalité de l’antenne. Je lui pose la dernière question, sur laquelle il ne m’a pas répondu face à Lyon, sur le fait qu’il y avait des carences. Je lui pose cette question avec respect, et là il se tourne vers Ludo en lui parlant. Pardon, ce n’est pas une position de respect, ça m’a un peu égratigné. On a aussi une mission d’explication. Je n’ai eu aucune explication ensuite, nous étions le dernier plateau. Je prends ça en note mais ayant travaillé avec les informations générales, le politique va lui passer dans toutes les matinales dès le lendemain matin.”

Invité de Rothen s’enflamme ce lundi, Alexandre Ruiz est revenu sur la séquence qui s’est déroulée avec Luis Enrique dimanche soir, après la rencontre entre Rennes et le PSG. Le technicien avait reproché au journaliste d’être trop négatif avec son équipe. Ruiz est d’abord revenu sur le précédent qui était survenu après le match face à l’OL.

“Mon objectif, en tant que journaliste, c’est d’essayer d’apporter des éléments de réponse aux interrogations qu’ont les suiveurs, qu’on peut lire notamment sur les réseaux sociaux. Nous avons aussi des interrogations, moi en tant que spectateur et qui sont partagées ou non par les consultants. Après la rencontre face à Lyon, on dispose de trois minutes. Le cadre est réduit, je précise d’abord que c’est un super match et je passe. Ensuite, on cherche quel sera l’objet de son travail dans les jours à venir. On a vu des failles, qui peuvent être travaillées. Il l’a mal digéré ou interprété. Il a gardé ça en tête. Entre les deux, il y a le match à l’OM où on se retrouve, où le PSG a été très cohérent et séduisant. Sur ce match, je lui dis chapeau. Ca, il ne va pas me le remémorer.”

Dans un communiqué, les dirigeants de Montpellier reviennent sur les incidents survenus à la Mosson ce dimanche lors du match arrêté face à Clermont (4-2): “Depuis ce dimanche, le club est toujours abasourdi par les évènements de fin de match que nous condamnons avec la plus grande fermeté. Nous sommes sincèrement soulagés que Mory Diaw n’ait pas été blessé et qu’il puisse honorer sa convocation en sélection.

Concernant le volet judiciaire et disciplinaire, une plainte a été déposée ce lundi matin au nom du club contre les individus identifiés comme les auteurs des faits et le MHSC a reçu une convocation devant la commission de discipline de la LFP pour sa réunion du mercredi.

Alors que la fête avait été belle et les efforts de nos joueurs récompensés par un avantage au score de deux buts il est regrettable que des individus aient pu ainsi jouer contre leur camp et pénaliser tout un club.”

L’homme interpellé hier soir pour le jet du pétard a 24 ans, le deuxième présenté comme l’homme qui a introduit le pétard a 22 ans. Les deux individus sont originaires de la région de Montpellier et ne font pas partie des clubs de supporters du MHSC. 

NP

Après l’interruption du match entre Montpellier et Clermont, et la sortie sur civière de Mory Diaw, le club auvergnat a livré un communiqué dans lequel il annonce sa volonté de porter plainte contre l’auteur du jet de pétard.

“Après l’arrêt définitif de la rencontre de la 8e journée de Ligue 1 Uber Eats entre le Montpellier HSC et le Clermont Foot 63 à la suite d’un jet de pétard depuis la tribune visant Mory Diaw, le Clermont Foot 63 condamne avec fermeté cet acte inqualifiable et a décidé de déposer plainte à l’encontre de l’auteur de cet acte.”

Clermont a également donné des nouvelles rassurantes de son gardien : “Après avoir réalisé ce matin des examens complémentaires, Mory Diaw a été autorisé par le Clermont Foot 63 à répondre favorablement à la convocation de la sélection sénégalaise. Afin de suivre l’état de santé de son joueur, le club restera en lien étroit avec le médecin de la fédération sénégalaise.”

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L’homme qui a lancé le pétard dimanche soir à Montpellier a très rapidement été identifié par les stadiers du club. Remis aux policiers présents sur place et placé en garde à vue, l’homme de 24 ans, qui n’est pas encarté chez les BP91, était fortement alcoolisé. C’est pour cette raison qu’il n’a pas pu être entendu par les policiers dans la soirée de dimanche. Un autre homme qui accompagnait le premier a aussi été placé en garde à vue.

Contacté par RMC Sport, le parquet de Montpellier confirme les deux gardés à vue après les incidents entre Montpellier et Clermont. La deuxième personne est placée en garde à vue car c’est elle qui “aurait introduit le projectile dans le stade”. La garde à vue va être prolongée et “l’orientation de la procédure n’interviendra que demain”, fait savoir le parquet de Montpellier.

NP

La commission de discipline de la LFP va se saisir des incidents de Montpellier ce mercredi. Pour ce type de cas, une mise en instruction est automatique.

Selon le règlement disciplinaire de la LFP, la sanction indicative pour tout “jet d’engins pyrotechniques ou d’objets atteignant un des acteurs du match” est un retrait de points. Avoir match perdu et un huis clos total ou partiel est également possible pour le club recevant donc Montpellier.

La saison dernière, après que Lucas Buades, joueur de Rodez, avait été agressé par un supporter bordelais, les Girondins avaient sanctionné du match perdu, d’un point en moins au classement et d’un huis clos partiel pour deux matchs.

Il y a deux ans, lors du Nice-OM qui avait vu Dimitri Payet être touché par une bouteille en plastique jetée des tribunes, l’OGC Nice avait été sanctionné d’un retrait de deux points dont un avec sursis et de trois matchs à huis clos. La décision devrait être connue après la trêve internationale.

LB

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Après le match nul arraché dans le temps additionnel par Brest, Eric Roy n’a pas vraiment apprécié le comportement des joueurs du TFC, qui ont cherché à gagner du temps pour conserver les trois points.

” Pas très envie de parler de l’adversaire, tout le monde a vu ce qu’il s’est passé aujourd’hui. C’était une manière pour eux qu’on n’ait pas de continuité dans le match. Chacun fait selon ses moyens et sa volonté. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup trop de temps-morts à cause de fautes qui ne méritait pas autant d’attente pour rester au sol. Il y a un maître du jeu qui doit faire appliquer les règles. L’arbitre a essayé de rééquilibrer les choses dans le temps additionnel mais je ne suis pas sûr que ça a été fait”, a confié l’entraîneur du club breton en conférence de presse.

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Le milieu clermontois Johan Gastien a donné des nouvelles sur l’état de santé de Mory Diaw, sorti sur civière après le jet de pétard face à Montpellier dimanche.

“Il est choqué comme quelqu’un qui s’est pris une projectile à un mètre de lui. Moi j’avais surtout peur pour lui parce j’étais juste à côté, j’ai vu où c’était tombé. Il est choqué, dans un état de choc. Médicalement faut voir avec les médecins. J’ai eu peur pour lui. Quand je vois la civière qui met 15 ans à arriver. Il faut que ce soit à 35 ans que je vive ça. C’est dramatique d’en arriver là. Ça ne devrait jamais arriver et encore moins en fin de match, alors qu’ils ont le match gagné. Je ne comprends pas leur action. Je ne comprends pas ce que ces gens-là foutent déjà dans un stade déjà. Je suis déçu du football et de l’ampleur que ça prend.

C’est incompréhensible d’en arriver là. C’est un match de foot, on est là pour faire du spectacle. C’est une agression, ça ne devrait pas arriver. Ça arrive trop souvent ces derniers temps. J’espère qu’il y aura des sanctions. C’est triste pour les joueurs de Montpellier parce qu’ils méritent leur victoire mais il faut sévir.

On est content que la trêve arrive car cela va nous permettre de penser à autre chose et d’oublier ce qu’il s’est passé, même si on n’oubliera pas. Pour Mory (Diaw), il faut qu’il se repose car c’est lui le principal concerné.”

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Bienvenue sur le site et l’appli RMC Sport pour suivre l’actualité des clubs de Ligue 1 après la 8e journée. Si le championnat fait une pause pour deux semaines pour laisser place à l’équipe de France, l’actualité s’annonce riche, surtout après l’arrêt du match entre Montpellier et Clermont en raison d’un jet de projectile sur Mory Diaw, le portier clermontois.