DIRECT. École publique ou privée? En conférence de presse, Macron appelle à “ne pas juger les choix individuels”

Interrogé sur les questions écologiques qui n’ont pas encore été abordées par Gabriel Attal, Emmanuel Macron a jugé qu’il n’y avait “pas d’annonce miracle”.

“Le temps n’est plus aux annonces mais à faire, à évaluer sur le terrain, mois par mois”, s’est défendu le chef de l’État.

Emmanuel Macron n’a pas exclu qu’il y ait “des interdictions” et des “restrictions” dans l’usage des écrans par les enfants.

Un peu plus tôt lors de sa conférence de presse, le président avait promis de “déterminer le bon usage” des écrans pour les plus jeunes.

Emmanuel Macron refuse de juger les “familles sur leur choix individuel” de placer leur enfant dans le privé ou dans le public. “C’est un choix privé”, a avancé le président, appelant à “ne pas perdre le cap d’une éducation de grande qualité”.

La réponse vise à clôturer la polémique qui touche Amélie Oudéa-Castéra qui a décidé de placer ses trois enfants dans le privé, après seulement quelques mois dans le public pour l’un d’entre eux

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Déjà dans les tuyaux, Emmanuel Macron confirme la généralisation du service national universel en seconde.

Le président n’a cependant donné ni date ni contour précis sur le dispositif, censé se positionner à mi-chemin entre le service militaire et le service civique.

Le chef de l’État a pointé du doigt “l’oisiveté” des “jeunes, des très jeunes” qui ont participé aux émeutes.

“Ce sont des jeunes qui n’ont pas la chance d’avoir des parents qui les emmènent à la mer, à la montagne. Ils n’ont pas assez accès au sport, à la culture”, a remarqué le président.

Il a encore regretté “le calendrier scolaire” qui fait que les jeunes “n’ont plus cours dès le mois d’avril”.

“La réponse a été implacable”, a jugé Emmanuel Macron en évoquant la question des émeutes liées à la mort du jeune Nahel.

“On a eu un nombre record d’interpellation sans déclarer l’état d’urgence”, s’est félicité le président.

Le montant de la franchise sur les boîtes de médicaments est actuellement de 50 centimes. Le président indique que le doublement de la franchise pour la faire passer à un euro est “une bonne mesure”. “Il faut responsabiliser” les patients, estime-t-il.

Emmanuel Macron avait promis de “reprendre le contrôle sur le prix de l’électricité” mais a botté en touche sur un éventuel plafonnement ou une augmentation maximum.

“Le prix de l’électricité restera substantiellement plus bas qu’en Allemagne et en Italie”, a indiqué le président, tout en évoquant “un retour dans la norme”.

“On va continuer à avoir un prix de l’électricité nettement inférieur” aux autres pays européens.

“Il faut mieux responsabiliser ceux qui vont de façon indue aux urgences”, a lancé Emmanuel Macron, interrogé sur la crise des hôpitaux.

“Il faut pouvoir les responsabiliser et qu’il y ait un reste à charge”, a également expliqué le chef de l’État.

En dépit “d’investissements historiques” défendus par Emmanuel Macron, la crise des hôpitaux continue.

Le président a cependant défendu “des augmentations de 200 à 480 euros” par mois pour les soignants à l’hôpital.

Interrogé sur la question des déserts médicaux, Emmanuel Macron a dit “ne pas croire” à l’obligation de l’installation des médecins.

Le chef de l’État a rappelé son bilan en matière de santé, entre fin du numérus clausus et délégation des actes médicaux aux soignants paramédicaux.

“Les gens se demandent plus ce qui n’est pas interdit que ce qu’ils peuvent faire”, regrette le président.

Il annonce un grand chantier sur la question des “délais administratifs, des simplifications, des seuils” en regrettant “des normes inutiles”.

Interrogé sur la question des remplacements des professeurs, le président a pointé du doigt la question de la formation qui a actuellement lieu sur le temps de la classe.

“On peut s’organiser pour que leurs formations ne se fassent pas sur leur temps devant les élèves”, a demandé le chef de l’État.

Emmanuel Macron confirme la baisse de 2 milliards des impôts en 2025. En mai dernier, il s’était engagé  à “poursuivre une baisse de la fiscalité sur nos classes moyennes”.

Emmanuel Macron est “favorable” à l’apprentissage obligatoire de la Marseillaise à l’école primaire.

C’est déjà actuellement le cas.

“Il n’y a pas de polémique dans le gouvernement sur le fait qu’il doit y avoir un professeur devant chaque élève”, a jugé Emmanuel Macron.

Le président, qui va revenir plus tard dans la soirée sur la polémique qui touche Amélie Oudéa-Castéra, avait promis qu’il y aurait un professeur devant chaque élève à la rentrée. La promesse est pour l’heure loin d’être tenue.

Le président s’est exprimé une trentaine de minutes. Il va désormais répondre aux questions des journalistes présents à l’Élysée.

Emmanuel Macron demande la régularisation en “nombre de médecins étrangers”.

“Ils tiennent parfois à bout de bras nos services de soins et nous les laissons dans une précarité administrative”, a avancé le président.

Pour l’instant, leur statut est suspendu à la décision du Conseil constitutionnel sur la loi immigration.

Le président appelle les Français “à prendre leur part” pour “relever les défis du temps”.

“Je ne cède pas à l’esprit de la résignation”, a encore lancé Emmanuel Macron.

“Le gouvernement ne ménagera ni son talent ni sa peine”, a promis le chef de l’État.

Emmanuel Macron veut que les fonctionnaires soient davantage rémunérés “au mérite”.

Le président dit vouloir mettre “fin à cette France du ‘ce n’est jamais pour moi'”.

“Il y a une France de l’angle mort, la France des classes moyennes, tous nos compatriotes qui gagnent trop pour être aidés”, a regretté Emmanuel Macron.

Le chef de l’État a reconnu ne pas avoir “radicalement changé les choses” contre le “déterminisme social”.

La France est “le pays où le pouvoir d’achat des travailleurs a le plus augmenté” malgré l’inflation, a défendu le président.

“Ce n’est pas assez”, a cependant reconnu Emmanuel Macron qui veut alléger à nouveau le coût du travail.

“Je crois en cette France du travail et du mérite”, a assuré Emmanuel Macron. “C’est cette France qui tient le pays”, a encore défendu le président.

Le président espère un “réarmement démographique” et pour ce faire, veut instaurer un grand plan de lutte contre l’infertilité qui a “beaucoup augmenté ces dernières années”.

Il veut notamment revoir les modalités du congé parental. Il sera remplacé par un “congé de naissance” pour les deux parents pendant une durée de 6 mois. Il doit également être mieux rémunéré.

“Le congé parental éloigne trop souvent les femmes pendant plusieurs années de l’emploi”, juge le président.

Le président appelle au lancement de dix opérations “place nette” par semaine, afin de viser contre le trafic de drogue.

Emmanuel Macron appelle à “un acte 2” sur le marché du travail. Le président a jugé qu’on ne “pouvait plus refuser à plusieurs reprises une offre d’emploi” quand on est chômeur.

Il a laissé entendre une nouvelle réforme qui viserait France travail, le nouveau nom de Pole emploi.

Le président regrette “la France des tracas”. “Nous devons libérer ceux qui font, qui innovent et qui travaillent”, juge encore le chef de l’État.

Il demande à son gouvernement un “acte 2” pour une loi pour simplifier l’économie.

Dans l’optique du “réarmement civique”, le président Macron veut lancer des cérémonies de remise des diplômes du brevet des collèges “dès cette année”.

Une expérimentation du port de l’uniforme va être lancée dans les prochaines semaines dans les collectivités volontaires.

En cas de succès, le président veut généraliser la tenue unique dans tous les établissements en 2026.

Le président veut instaurer de façon obligatoire les cours de théâtre au collège et au lycée.

Pour engager “le réarmement civique”, Emmanuel Macron veut “refonder les cours d’éducation civique” dans les établissements scolaires.

La mesure avait déjà été annoncée par Élisabeth Borne.

Emmanuel Macron appelle à reprendre “le contrôle de nos écrans qui trop souvent enferment” les enfants.

“Nous déterminerons le bon usage des écrans pour les engants en classe et en famille. Il en va de l’avenir de nos sociétés et de nos démocraties”, a avancé le président.

Emmanuel Macron affiche son optimisme et se dit “convaincu” que “nos enfants vivront mieux demain que nous ne vivons aujourd’hui”.

“La France sera plus forte si nous sommes unis si nous rapprenons le sens du vivre-ensemble dans les transports, les écoles, les commerces”, a défendu le président.

Reconnaissant “une époque de crise”, le président a évoqué “le monde d’hier en train de s’effacer”.

“Nous sommes mieux armés qu’il y a 6 ans et demi”, avance le président qui évoque notamment “la création de 2 millions d’emplois” et que la France “a réussi un chemin d’attractivité et de décarbonation”.

Pour lancer sa prise de parole, Emmanuel Macron souhaite à nouveau “une bonne et heureuse année” aux Français.

Le président vient de s’installer sur l’estrade installée dans la salle des fêtes de l’Élysée.

Il va maintenant prendre la parole.

Les ministres viennent de s’installer au premier rang de la salle des fêtes de l’Élysée.

La prise de parole du président est imminente.

Dans la tourmente depuis sa nomination, Amélie Oudéa-Castéra vient d’arriver à l’Élysée.

Le président va sans doute être interrogé sur la situation de sa ministre de l’Éducation nationale qui a choisi de scolariser ses enfants dans le privé.

Elle a justifié ce choix par “un paquet d’heures non remplacés” dans l’école publique de son fils aîné. Sa version a été remise en cause par Libération.

Amélie Oudéa-Castéra a présenté à plusieurs reprises ses “excuses” aux enseignants tout en appelant à “avancer” cette après-midi à l’Assemblée nationale.

Le Rassemblement national affiche son scepticisme avant le début de la conférence de presse d’Emmanuel Macron.

“J’ai très peur qu’on ait encore un numéro d’esbrouffe”, a jugé le député RN Laurent Jacobelli au micro de BFMTV.

Le député Renaissance Patrick Vignal a salué le casting du nouveau remaniement avec l’entrée de Rachida Dati, saluant “des politiques aux affaires”.

Désormais exclue des LR, la nouvelle ministre de la Culture est connue pour son franc-parler et son goût des médias.

Mais le député qui est issu du PS dit chercher “à muscler la jambe gauche” de la macronie.

Le gouvernement penche nettement à droite avec le maintien des poids lourds comme Bruno Le Maire et Gérald Darmanin et l’arrivée de la ministre de la Santé Catherine Vautrin, ancienne ministre de Jacques Chirac.

Après l’arrivée de plusieurs figures de la droite au gouvernement comme Rachida Dati ou Catherine Vautrin, les LR veulent mettre la pression sur Emmanuel Macron.

“Nous n’attendons plus des mots de la part du président. Nous attendons d’abord des actes”, a avancé François-Xavier Bellamy, députée européen LR et tête de liste pour les européennes.

Le président devrait être interpellé par les journalistes sur la situation de la nouvelle ministre de l’Éducation nationale.

À peine nommée, Amélie Oudéa-Castéra a été épinglée pour ses propos sur l’école publique, elle qui a choisi de scolariser ses enfants dans le privé.

Elle a été huée ce matin en se rendant à l’école Littré à Paris où son fils aîné a été scolarisé quelques mois avant de rejoindre l’école Stanislas.

On vous résume dans notre article la polémique qui touche Amélie Oudéa-Castéra.

Le président a choisi Gabriel Attal pour remplacer Élisabeth Borne.

Éloigné du profil qu’Emmanuel Macron avait jusqu’ici choisi pour le poste de Premier ministre, l’arrivée du plus jeune locataire de Matignon a fait grincer des dents dans son propre camp.

Le chef de l’État va justifier ce choix, après avoir appelé lors d’une réunion avec la majorité ce lundi soir à “garder l’unité”.

En bientôt sept ans au pouvoir, le chef de l’État ne s’est plié qu’à deux reprises à l’exercice des questions-réponses face aux journalistes dans la salle des fêtes de l’Élysée.

Le président a privilégié ces dernières années les allocutions ou encore les interviews dans la presse quotidienne régionale. Mais Emmanuel Macron compte bien reprendre la main pour redonner du souffle à un second quinquennat à la peine.

Volonté de casser les codes, clin d’œil à Charles de Gaulle, acte d’autorité… On vous explique ici pourquoi le chef de l’État a choisi de s’exprimer lors d’une conférence.

Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans ce live politique consacré à la conférence de presse d’Emmanuel Macron.

Le président de la République avait promis un “grand rendez-vous avec la Nation” en janvier. Il a choisi de s’exprimer lors d’une conférence de presse à l’Élysée.

Il va d’abord prendre la parole entre 20 et 30 minutes pour faire de premières annonces. Les journalistes pourront ensuite lui poser des questions. Les premières porteront sur les réformes. Les suivantes seront sur la vie politique et le remaniement de la semaine dernière.

Enfin, les dernières questions porteront sur la scène internationale. L’Ukraine et le conflit entre Israël et le Hamas devraient être abordés tout comme les élections européennes de juin.

On vous résume ici à quoi va ressembler la conférence de presse.