DIRECT. Agriculteurs en colère : le président de la FNSEA salue «l’écoute» d’Attal mais dénonce «la surdité de l’Europe»

« Maintenant, il faut compter les points. Répond on bien aux mesures les plus importantes ? Y en a t il pour tout le monde ? », a réagi Damien Brayotel, patron de la FDSEA de l’Yonne, depuis un point de blocage entre les échangeurs de l’A5-et la Francilienne, à Tigery (91). 

Les exploitants en colère qui avaient installé leur barrage sur l’A20 au niveau de la commune de La Souterraine, à la frontière entre la Creuse et la Haute-Vienne, ont fait brûler des pneus, abîmant considérablement la chaussée, rapporte Le Populaire du Centre. Au moins huit jours devraient être nécessaires pour rendre l’autoroute à la circulation, indiquent nos confrères.

Pendant les annonces du gouvernement, les forces de l’ordre continuent de faire des contrôles comme ici, porte de Paray, l’une des entrées au Marché d’intérêt national de Rungis jeudi à la mi journée.

Klaxons de tracteurs, bruits de pétards qui claquent dans l’air… une foule dense de manifestants européens s’est rassemblée devant les bâtiments bruxellois du Parlement européen sur la place du Luxembourg, dont l’accès est bloqué par des centaines de tracteurs. « C’est un symbole important: pour faire changer les choses il faut venir ici », explique à l’AFP Pierre Sansdrap, éleveur laitier dans le Brabant Wallon, membre de la fédération des Jeunes agriculteurs (Wallonie). 

Un important dispositif policier a été déployé, mais sans incidents majeurs. Et si une petite statue a été dégradée place du Luxembourg, la police parle d’une situation globalement « calme ».

Quelques minutes avant que le Premier ministre commence son allocution, le convoi qui avait quitté en fin de matinée le barrage de Réau (Seine-et-Marne) sur l’A5a a repris sa route vers Paris jusqu’à son nouveau point de barrage, à la jonction entre A5a et N104 (chaussée extérieure), entre Lieusaint et Tigery (Essonne), a constaté notre journaliste sur place Sébastien Blondé.

La circulation est impossible sur la chaussée extérieure de la N104, de Saint-Germain-lès-Corbeil (Essonne) à Lieusaint (Seine-et-Marne).

Les trois seuils d’exonération sur la transmission individuelle des fermes seront relevés, précise Bruno Le Maire, qui a repris la parole. Le guichet pour bénéficier de l’avantage fiscal du GNR a rouvert en ligne ce matin, annonce le ministre qui promet un versement « effectué sous dix à quinze jours ».

« On ne pouvait pas répondre à la colère en deux jours », se défend Gabriel Attal, qui vante sa méthode basée « sur le dialogue ». S’agit-il des dernières annonces pour répondre à la colère des agriculteurs ? « Le travail va se poursuivre », élude-t-il. « Il s’agit d’une étape majeure », ajoute-t-il.

Attal reprend la parole. Il remercie les syndicats pour le travail « mené sérieusement » avec le gouvernement. « Ces mesures ont un coût mais il s’agit d’un investissement. Un agriculteur qui arrête, c’est la vie qui part d’un territoire », estime-t-il.

Le ministre de la Transition écologique dénonce les violences qui ont visé les Offices français de la biodiversité comme en Bretagne. « Nous devons trouver de nouvelles manières de travailler ensemble », avance-t-il. Il souhaite plus de concertation sur le sujet des dégâts causés par le gibier sur les champs agricoles. Un plan Loup doit également être dévoilé prochainement.

Christophe Béchu veut aller plus loin sur la loi Zéro artificialisation nette (ZAN), qui « est un outil puissant contre l’étalement urbain ». Il veut éviter les « contentieux abusifs ». Un décret doit limiter les recours juridiques à deux mois au lieu de quatre, supprimer un niveau de juridiction pour accélérer leur traitement et limiter la durée des contentieux totale à dix mois. 

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, est le dernier à prendre la parole. « Il n’y a pas d’agriculture sans eau or le dérèglement climatique met sous tension cette ressource », estime le ministre. Un plan sur l’eau doit être présenté dans les prochaines semaines. Un décret paru au Journal officiel ce matin doit simplifier les règles de curage de l’eau pour les agriculteurs.

Marc Fesneau souhaite travailler sur l’étiquetage des produits européens, pas toujours bien visible ni compréhensible pour les consommateurs. Il souhaite qu’un travail soit mené avec la Commission européen sur le sujet, comme ce fut le cas pour le miel.

Marc Fesneau annonce que le niveau du Smic sera relevé d’1,2 à 1,5 smic pour les travailleurs saisonniers, que le secteur agricole peine à recruter. Le secteur sera également reconnu comme « en tension » de recrutement.

Au tour de Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture de prendre la parole. Il annonce des « clauses de sauvegarde » pour défendre l’agriculture française sur le marché européen. Il cite notamment l’interdiction de produits issus de la déforestation ou qui ont été traités avec des pesticides.

« Les transmissions d’exploitations sont un gage de renouvellement des générations », lance Bruno Le Maire. Il annonce que les seuils d’exonération seront relevés sur les transmissions des biens agricoles. Une mission sera lancée dans les prochains mois pour « lever les freins concrets à la transmission », notamment dans le domaine viticole. 

Bruno Le Maire a demandé à la répression des fraudes de concentrer ses contrôles sur le recours aux centrales d’achat européennes. Il lance d’ici l’été la création d’un « réseau européen de la répression des fraudes ».

Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire succède à Gabriel Attal à la conférence de presse. Il annonce « une vague de contrôles massifs » afin de vérifier que la loi Egalim est bien appliquée. 150 agents de la répression des fraudes sont mobilisés dans les supermarchés notamment. Les sanctions pourront atteindre 2 % du chiffre d’affaires. Quatre procédures ont été lancées contre des industriels. « Toutes les chaînes de supermarchés seront contrôlées sans exception », promet il. Les centrales d’achats européennes seront contrôlées aussi. 

10 000 contrôles sur l’origine française des produits seront réalisés. « Un produit estampillé français doit être réellement d’origine française », insiste Bruno Le Maire.

Attal annonce des mesures sur les produits phytosanitaires. Il souhaite « recaler le calendrier européen pour produits phytosanitaires ». « Il ne doit pas y avoir de produit interdit en France alors qu’il est autorisé ailleurs en Europe », affirme le Premier ministre. Il ne veut plus que l’Agence sanitaire se prononce sur des produits sans coordination avec le régulateur européen. Il annonce la « mise en pause » du plan Ecophyto et réitère son souhait de privilégier les alternatives aux pesticides : « Pas d’interdiction sans solution. »

Une aide de 150 millions d’euros sera versée aux éleveurs dès cet été, qui « ont un besoin spécifique ». Les modalités doivent encore être précisées. 

Gabriel Attal estime que la viande de synthèse « ne correspond pas à notre conception de l’alimentation à la française ». Il souhaite « une législation claire européenne » sur le sujet.

« Quand on choisit la campagne, on l’accepte et on l’assume », avance Attal. La proposition de loi sur le trouble du voisinage sera inscrite à l’ordre du jour du Sénat car « elle protège les agriculteurs contre les recours abusifs des voisins ». 

Gabriel Attal veut inscrire la souveraineté agricole dans la loi. « Je veux dire que nous voulons avancer pour eux (les agriculteurs) », indique le Premier ministre qui annonce une « nouvelle étape avec deux mots d’ordre : produire et protéger ».  

« Notre exception agricole française n’est pas une question de budget », souligne-t-il. « L’Europe doit être facteur de protection et de souveraineté », ajoute-t-il

Gabriel Attal a enfin pris la parole à Matignon. « La question se pose en ce moment partout en Europe ; y a-t-il un avenir pour notre agriculture ? Bien sur, la réponse est oui », affirme le Premier ministre qui reconnaît que le gouvernement « n’a pas répondu au malaise » jusque-là.

« On n’a personne depuis lundi, marmonne le patron d’un café, ce jeudi matin. Le chiffre d’affaires a baissé de 50 %. »

Selon nos informations, la circulation est rouverte sur la Francilienne (N104) intérieure entre Lieusaint et Combs-la-Ville en Seine-et-Marne. En revanche, Bison fûté annonce la fermeture de la chaussée extérieure, de Saint-Germain-lès-Corbeil (Essonne) à Lieusaint (Seine-et-Marne). 

En attendant que la destination soit sécurisée en termes de circulation, le convoi qui a quitté le barrage de Réau est retenu par les forces de l’ordre sur l’A5a en amont de la jonction entre A5a et N104. 

« Mille tracteurs ou engins agricoles » bloquent plusieurs rues de la capitale belge, siège des institutions européennes, a déclaré à l’AFP un porte-parole de la police, précisant que les manifestants provenaient essentiellement de Belgique. Les organisateurs ont expliqué vouloir dénoncer « les folies qui menacent l’agriculture ».

Les investigations « vont se poursuivre » dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte mercredi notamment pour dégradation du bien d’autrui en réunion, « en particulier pour l’exploitation des vidéos visant à identifier les principaux auteurs des dégradations », a précisé le parquet. L’enquête a été confiée au commissariat de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne). 

Le blocage se poursuit toujours ce jeudi sur l’autoroute A15 au niveau de la sortie Argenteuil (Val-d’Oise), rapporte notre journaliste Marie Persidat. Une délégation d’agriculteurs a également redémarré les tracteurs afin de mener des opérations escargots toujours sur l’autoroute, se détachant du camp de base pour y retourner ensuite. Au quatrième jour du mouvement, les cultivateurs fatiguent mais restent déterminés. « Pour le moment on nous la fait à l’envers », confient-ils mécontents des réponses apportées par le gouvernement. « C’est de l’enfumage. »  

En prévision de l’arrivée du convoi de quelque 250 tracteurs agricoles parti de Réau en direction de Lieusaint et Tigery, que nous évoquions plus tôt ce matin, la circulation est coupée sur la Francilienne (N104) intérieure entre Lieusaint et Combs-la-Ville ainsi que sur la N6 entre Etiolles (D33-Croix de Villeroy) et Tigery (N104-A5a). Sur l’A5a, le temps que le convoi atteigne sa destination, la circulation reste fermée dans les deux sens entre Réau et Moissy-Cramayel (vers lesParis) et à Moissy-Cramayel  vers la province.

Comme en Haute-Loire, les agriculteurs visent la grande distribution en Picardie, avec des blocages en cours de plusieurs supermarchés. Comme le rapporte France Bleu, des tracteurs sont positionnés sur un site logistique d’Intermarché dans la Somme. À Amiens, c’est l’hypermarché Carrefour qui a fermé ses portes dans la matinée.

Sur le réseau social X, la Confédération paysanne affiche ses désaccords avec la FNSEA. « On veut du revenu avec des prix garantis, pour produire une alimentation de qualité pour les habitants de nos territoires, pas de reculs environnementaux », avance, entre autres divergences, le syndicat. 

Emmanuel Macron a-t-il obtenu des mesures favorables aux agriculteurs ? Le chef de l’Etat doit prendre la parole depuis Bruxelles, où il s’est entretenu avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, au sujet du « futur de l’agriculture européenne », en marge d’un Sommet européen extraordinaire consacré au budget de l’UE et à l’aide à apporter à l’Ukraine.

Ce matin, « Bruxelles est un peu une ville assiégée », commente le Premier ministre belge, Alexander De Croo, comme le rapporte le média belge 7 sur 7. Outre des manifestants venus de toute l’Europe, la police compte désormais 1 300 tracteurs dans la capitale. 

Après avoir négocié « une bonne partie de la nuit », la FNSEA a obtenu un certain nombre d’engagements du Premier ministre, susceptibles de mettre fin à la mobilisation, selon les informations de notre journaliste Victor Tassel. « Nous nous sommes consultés hier soir. Nous attendons le prononcé, nous voulons être sûrs que tout soit conforme aux engagements pris devant nous. Nous voulons aussi qu’il détaille sa méthode, pour que nous soyons associés à l’ensemble des processus, confie un responsable syndical. Nous consulterons nos membres. »  Avec une levée des barrages, plus que probables.

Jour après jour, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs déplacent leurs pions sur l’échiquier francilien de la contestation paysanne pour entretenir – voire faire monter – la pression sur le gouvernement. Installé depuis lundi sur l’A5a au niveau de la commune de Réau, le barrage agricole doit être levé ce jeudi matin pour être installé sur la N104 entre Lieusaint (Seine-et-Marne) et Tigery (Essonne), selon notre journaliste Sébastien Blondé. Après négociations avec les autorités locales, il a été décidé de commencer le mouvement vers 11 heures, le temps que les forces de l’ordre sécurisent le parcours et mettent en place des fermetures de circulation sur l’axe concerné. En début de matinée, sur le barrage de Réau, les manifestants s’activaient pour démonter et charger le campement pour être prêts à partir dès que le feu vert sera donné.

Depuis mardi, les agriculteurs du barrage de Réau ont mené des opérations escargots et barrages éphémères sur la Francilienne. Vers Brie-Comte-Robert mardi après-midi. Et vers Tigery déjà dans la journée de mercredi. À chaque fois, ils s’étaient engagés à regagner leur camp de base après avoir libéré la N104.

Des centaines d’agriculteurs portugais rejoignent le mouvement de colère de leurs collègues européens afin de réclamer une « valorisation » de leur activité. Ce jeudi matin, plusieurs axes routiers dont deux passages à la frontière avec l’Espagne sont bloqués. Cette journée de mobilisation a été lancée à l’appel du « mouvement civil des agriculteurs du Portugal », qui se présente comme une initiative spontanée et non partisane. 

« La colère monte depuis l’annonce des coupes dans les aides » destinées à compenser la baisse de production des agriculteurs, explique à l’AFP Nuno Mayer, l’un des porte-parole de ce mouvement. L’initiative n’était pas soutenue par la principale organisation du secteur, la Confédération des agriculteurs portugais (CAP), dans la mesure où celle-ci estime que le gouvernement s’est engagé à revenir sur les coupes prévues.

Selon le parquet de Créteil, les 79 gardes à vue sont en train d’être levées sans poursuite pour l’heure, après les interpellations de mercredi dans le cadre d’une tentative d’intrusion sur le marché de Rungis. Les investigations se poursuivront cependant, affirme la même source. La vidéosurveillance pourrait, par exemple, permettre d’identifier les principaux auteurs des dégradations.

Les présidents des syndicats majoritaires FNSEA-Jeunes agriculteurs, Arnaud Rousseau et Arnaud Gaillot, étaient « devant le Premier ministre, encore hier soir tard », selon Christiane Lambert, présidente de l’organisation agricole majoritaire dans l’UE, le Copa, et ex-patronne de la FNSEA. « Ils espèrent des annonces dans la journée », avance-t-elle sur Radio Classique.

Le patron du Medef, Patrick Martin, se montre favorable à l’accord UE-Mercosur – très critiqué par les agriculteurs – au nom de l’emploi notamment, tout en convenant qu’il faut se « laisser du temps. (…) Si on ferme les frontières à des importations, le pays exportateur fermera ses propres frontières », redoute-t-il sur France 2. Mais il faut « vérifier que les quatre pays sud-américains impliqués (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) respectent le minimum sur le plan environnement et social ».

Hier, dans le contexte de la colère des agriculteurs contre ce projet, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a promis que la France s’engagerait dans un « bras de fer » à Bruxelles pour que l’accord ne soit pas signé tel qu’il est actuellement.

Selon les médias belges Le Soir et 7 sur 7 notamment, des œufs ont été jetés sur le Parlement européen. Les manifestants auraient aussi fait usage de pétards et de fumigène. En échange, la police réplique avec du gaz lacrymogène et des jets pour les éloigner du Parlement où un Conseil européen extraordinaire va débuter.

Des agriculteurs de plusieurs pays européens sont réunis pour manifester à Bruxelles, ce jeudi, non loin du siège du Parlement européen. Des feux de barricade ont été allumés, selon plusieurs médias belges, et une statue de la place du Luxembourg a été démontée. 

Avides de mouvement, certains jeunes agriculteurs de l’Essonne ont pris des voitures dans la nuit de mercredi à ce jeudi pour se rendre à Paris. Ils y ont décroché cinq panneaux d’entrée de ville pour les rapporter sur le blocus de l’A6. « Dans la continuité de l’opération on marche sur la tête commencée en octobre dernier (des panneaux d’entrée d’agglomération) partout en France, souffle un manifestant. On nous empêche d’aller à la capitale, alors on va la chercher symboliquement », expliquent-ils à notre journaliste sur place, Cécile Chevallier.

Sur l’A6 en Essonne, les agriculteurs attendent toujours face aux blindés, rapportent notre journaliste Cécile Chevallier sur place. Des annonces devraient être effectuées par Gabriel Attal puis par Marc Fesneau. Cela fait suite aux nouveaux échanges intervenus hier soir vers 22 heures entre le Premier ministre et un représentant de la FNSEA et un des Jeunes agriculteurs (JA). « Si on est satisfait, on lèvera le camp, annonce Nicolas Galpin, exploitant à Auvernaux (Essonne) et président de la commission apicole de la FDSEA. Mais si les mesures ne sont pas à la hauteur, on avisera d’autres actions. » 

« Environ 200 tracteurs » ont bloqué, pendant la nuit, les accès d’une cinquantaine de supermarchés à travers quatre communes de Haute-Loire, a annoncé la FDSEA 43. L’action a pour but de dénoncer le comportement « inapproprié » des grandes surfaces, qui mettent « une pression folle sur nos agriculteurs (…) avec des marges étouffantes ». Dans le détail, des enseignes Carrefour, Lidl, Aldi ou encore Casino ont été visées sur les communes de Brioude, Yssingeaux, Craponne et Monistro, sans impacter le trafic.

Le convoi d’agriculteurs parti du Sud-Ouest à destination du marché de gros de Rungis (Val-de-Marne) à l’appel de la Coordination rurale, mais en partie bloqué sur plusieurs ponts du Loiret, se replie provisoirement vers le Loir-et-Cher. « On retourne à Pierrefitte-sur-Sauldre. On ne sait pas encore combien de temps. On va là-bas et on voit ce que l’on fait », indique à l’AFP Jean-Pierre Labeau, de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne, peu après avoir quitté le pont de Sully-sur-Loire (Loiret).

« Il faut que nous soyons dans une démarche d’égale à égale, et que nous ne mettions pas en danger » les agriculteurs français, plaide Prisca Thevenot, ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique et porte-parole du gouvernement, sur Sud Radio. « Il n’y a aucun doute à avoir sur la volonté du président de continuer à défendre l’exception agricole française », assure-t-elle, au sujet des négociations autour de l’accord UE-Mercosur, largement dénoncé par les agriculteurs français.

Selon le parquet de Créteil, 79 personnes sont toujours en garde à vue ce matin pour dégradation de bien d’autrui en réunion après leur interpellation, hier, dans le cadre d’une tentative d’intrusion sur le marché de Rungis.