toujours d’importants retards samedi matin au départ et à l’arrivée

Les voyageurs qui partent de la gare Montparnasse samedi doivent encore faire preuve de patience. Le trafic des trains est toujours fortement perturbé à la gare parisienne, au lendemain d’une panne géante, cause par des «problèmes de signalisation liés aux intempéries au sud de Massy», dans l’Essonne.

Au départ de Montparnasse, des retards de 30 minutes à 1 heure frappaient encore des trains à destination des Sables-d’Olonne et du Croisic. Les TGV vers Saint-Malo et Lannion étaient, eux, retardés de 45 minutes.

La situation n’est pas meilleure à l’arrivée dans la gare parisienne, avec jusqu’à 3h20 de retard pour un TGV en provenance de Bordeaux Saint-Jean, et 2h20 de retard en provenance de Toulouse Matabiau.

La panne a été provoquée par «la foudre, tombée sur des équipements, entraînant plusieurs dérangements d’installations de signalisation», selon le groupe public. L’incident, survenu en fin d’après-midi, été «résolu grâce à l’arrivée rapide sur place des équipes de SNCF Réseau», a affirmé la SNCF en début de soirée.

«La circulation des trains est perturbée ce matin sur la ligne à grande vitesse Atlantique. La réutilisation du personnel et du matériel a été impactée par les retards liés aux intempéries de la veille», a expliqué SNCF Voyageurs dans un message posté sur Twitter/X. «La situation devrait être rétablie ce matin», a assuré un porte-parole auprès de l’AFP.

Aucune annulation

«Des retards perdurent mais aucun train n’a été annulé et tout sera rétabli ce soir», avait communiqué la SNCF la veille au soir. La circulation des TGV n’a pas été interrompue et une partie du trafic a été détournée sur une ligne classique, mais les retards se sont accumulés à partir de la fin d’après-midi vendredi au départ de Paris-Montparnasse à destination de l’Ouest de la France et notamment de l’arc Atlantique, très prisé des vacanciers.

À lire aussiLe succès du TGV et ses prix élevés tirent les profits de la SNCF

Alors que certains trains affichaient un retard d’une heure, d’autres voyageurs se montraient assez compréhensifs et ne blâmaient pas la SNCF. «Nous partions dans l’ouest en Bretagne nord, le train était prévu à 18h12 et là il a un retard de 30 minutes, déclarait Étienne, qui s’apprête à partir avec son père. Je suis agacé, mais pragmatique, on sait que c’est un week-end de très grand départ. 30 minutes, ça arrive assez fréquemment quand il n’y a même pas d’orages», commentait le jeune homme avec philosophie.

Un peu plus loin, une autre passagère s’inquiétait : «Mon train devait partir pour Chartres à 18h30 mais je n’ai aucune information. J’aimerais bien savoir si je rentre chez moi», soupirait-elle. Lui aussi sur le départ, Jérôme attendait avec plus de sérénité. «Il n’y a pas plus de stress que ça. On devait partir à Bordeaux à 18h44 et il n’est toujours pas affiché donc on prend notre mal à patience. On ne va pas hurler sur la SNCF, ça ne fera rien avancer», expliquait l’homme, qui attendait avec son épouse.