sur l’A6, les tracteurs et les forces de l’ordre en face-à-face

Les 79 personnes interpellées à Rungis ont été placées en garde à vue

Les 79 personnes interpellées à Rungis ont été placées en garde à vue pour dégradation de bien d’autrui en réunion et participation à un groupement formé en vue de la préparation de dégradations de bien, comme l’a appris BFMTV du parquet de Créteil.

Essonne: 7 interpellations pour entrave a la circulation

Selon nos informations, 7 agriculteurs ont été interpellés ce mercredi sur la N20, à Ballainvilliers dans l’Essonne. Les agriculteurs ont été interpellés par la police nationale, avant d’être remis a la gendarmerie qui était compétente sur ce secteur.

Essonne: sur l’A6, les tracteurs et les forces de l’ordre en face-à-face tendu

Depuis la mi-journée, sur l’autoroute A6, au niveau de Chilly-Mazarin, un convoi d’agriculteurs et cars de CRS sont en face-à-face. Il y a quelques minutes, les agriculteurs, qui se tenaient jusqu’à présent à distance, se sont rapprochés du barrage.

“On montre qu’on est au contact lais on n’ira pas à l’affrontement” explique Thierry Desforges, vice-président de la FDSEA Île-de-France.

Produits frais, pain de mie… Des produits manquent dans certains supermarchés

Les premières pénuries liées aux blocages des routes par les agriculteurs se font ressentir. Du pain de mie, du papier toilette ou certains produits frais manquent dans les rayons de certains magasins.

79 interpellations à Rungis après une intrusion et des dégradations

Comme l’a appris BFMTV de sources policière, des agriculteurs sont entrés brièvement sur une zone de stockage du marché de Rungis et y ont commis des dégradations.

Ils ont été sortis des lieux par les forces de l’ordre, 79 personnes ont été interpellées, ce qui ne signifie pas qu’elles seront ensuite placées en garde à vue.

Macron discutera avec la présidente de la Commission européenne de réponses à apporter aux agriculteurs “sur le temps court, mais également sur le temps long”

Auprès de BFMTV, l’Élysée se réjouit des réponses de la Commission européenne aux “demandes de la France” quant aux griefs des agriculteurs.

“Les deux sujets importants sur lesquels l’Europe est le bon niveau pour agir ont été réglés rapidement en réponse à nos demandes”, notamment sur la question des jachères.

Emmanuel Macron rencontrera demain à Bruxelles la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. “La discussion (…) portera sur la situation des agriculteurs en Europe et en France, sur le temps court, mais également sur le temps long”, explique-t-on au palais.

Marine Tondelier assure que les écologistes ne sont “pas les ennemis des agriculteurs”

La patronne des Écologistes, Marine Tondelier, s’est exprimée depuis une ferme en Bourgogne pour afficher son soutien “total” du monde agricole dans sa recherche d’un “juste revenu”.

“Je ne suis pas du tout mal aimée des agriculteurs”, a assuré cette petite-fille de paysans du Pas-de-Calais, après avoir caressé des vaches bazadaises, une espèce menacée élevée dans une exploitation bio de Villebichot (Côte-d’Or), près de Dijon.

D’une manière générale, alors que certains élus de la majorité – dont le Premier ministre – ont opposé agriculteurs et écologistes, Marine Tonderlier s’est inscrite en faux. “Nous ne sommes pas les ennemis des agriculteurs”, a assuré la secrétaire nationale.

Pour 6 Français sur 10, les mesures du gouvernement vont dans le bon sens mais restent insuffisantes

Un sondage Elabe pour BFMTV révèle que la mobilisation des agriculteurs est toujours soutenue par une large partie des Français. Ceux-ci sont d’ailleurs plus sévères vis-à-vis des annonces du gouvernement pour répondre aux demandes du monde agricole.

Les agriculteurs d’Agen sont bloqués à 20km de Rungis

Le convoi de tracteurs parti depuis Agen est bloqué à 20 km de Rungis, selon nos reporters présentes sur place.

Les rues à arpenter sont trop petites, les agriculteurs ont fait le choix de s’arrêter par mesure de sécurité. Ils attendent José Perez, le leader du mouvement, pour décider de la suite.

Des bennes d’ordures déversées à Périgueux devant un magasin Métro

Comme le montre une vidéo de France Bleu, les agriculteurs de Dordogne ont déversé des bennes d’ordures – principalement des pneus – devant le magasin Métro de Périgueux. Il s’agit d’une boutique grossiste d’alimentaire destinée aux professionnels.

La porte-parole du gouvernement s’attaque à ceux qui “cherchent des coupables en permanence”

Questionnée par le député Les Républicains Francis Dubois, la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot a dénoncé les différentes “attitudes” face à la crise des agriculteurs.

“Il y a deux démarches, deux attitudes. L’une consiste à chercher des coupables en permanence. Une autre consiste à trouver des solutions. Je pense qu’ici, on doit s’attacher à trouver des solutions”, a-t-elle lancé dans l’hémicycle.

La porte-parole a d’ailleurs estimé que la crise actuelle n’était ni du fait de l’Europe, ni “de ce gouvernement”, “ni même d’anciens d’gouvernements”.

Le premier syndicat agricole européen juge trop “limitée” la réponse de l’UE sur les jachères

La dérogation partielle sur l’obligation de jachères, proposée ce matin par Bruxelles pour 2024, intervient “tardivement” dans le calendrier agricole et reste “limitée”, regrette le Copa-Cogeca, l’organisation des syndicats agricoles majoritaires dans l’UE.

Outre les jachères, la puissante organisation avait réclamé des dérogations sur d’autres obligations de la nouvelle Politique agricole commune (PAC), comme la rotation des cultures. “Nous espérons que les États membres renforceront encore cette proposition”, indique le Copa-Cogeca.

Coincés par les blocages, les transporteurs routiers demandent des “mesures de soutien” rapides

Déjà en crise et bloqués par les agriculteurs depuis plusieurs jours, les transporteurs routiers demandent des “mesures de soutien à très court terme” pour des entreprises “exsangues”.

“Nos entreprises subissent des blocages inacceptables de leur activité, tant sur les axes routiers que sur les sites logistiques et autour des places portuaires et aéroportuaires”, a décrit dans un communiqué l’Union des Entreprises de Transport et de Logistique de France (Union TLF).

L’organisation alerte sur “les conséquences dramatiques de cette situation qui n’a que trop duré”, alors que des milliers de camions sont à l’arrêt.

Gabriel Attal assure que “tous les Français des classes moyenne” se “reconnaissent” dans les agriculteurs

Toujours au Sénat à l’occasion de sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Gabriel Attal a, à nouveau, tenu quelques mots pour les agriculteurs:

“Je n’imagine pas la France sans son agriculture et la France ne serait pas la France sans ses agriculteurs. Tous les Français des classes moyennes se reconnaissent en eux, ceux qui ne peuvent compter que sur leur travail”.

Gabrial Attal dit refuser de “mettre des boulets aux pieds des agriculteurs”

Présent au Sénat pour sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Gabriel Attal a évoqué indirectement la crise des agriculteurs:

“Nous ne pouvons pas nous-même mettre des boulets aux pieds des agriculteurs. Nous entendons l’appel des agriculteurs, nous l’entendons comme 68 millions de Français qui veulent une France plus forte, plus souveraine”.

Cinq blocages ont arrêté une grande partie du convoi parti d’Agen

Seule une trentaine d’agriculteurs d’Agen sont arrivés en Essonne. Une grande partie des tracteurs ont été arrêtés par les gendarmes à cinq points de blocage, notamment dans le Loiret.

“On n’est pas dans une optique de les empêcher de circuler, mais il y a des points dont ils ne pourront pas s’approcher plus tard”, a expliqué à BFMTV Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie.

Certains tracteurs du convoi parti d’Agen sont arrivés en Île-de-France

Le convoi d’agriculteurs parti d’Agen est désormais en Île-de-France, en Essonne. Il se dirige vers la capitale. Une trentaine de véhicules roulent actuellement sur une petite route de campagne, après avoir contourné les blindés. Ils sont au milieu d’un convoi de voitures de gendarmes.

Carte montrant le convoi d'agriculteurs entre Paris et Rungis, le 29 janvier 2024.
Carte montrant le convoi d’agriculteurs entre Paris et Rungis, le 29 janvier 2024. © BFMTV

Sur un blocage, des pommes offertes aux forces de l’ordre

Dans le Val-d’Oise, alors que les forces de l’ordre et les agriculteurs se côtoient sur un blocage, un geste d’amitié a eu lieu entre les deux groupes. Des “pommes françaises” ont été données ce matin aux policiers, gendarmes et CRS sur place.

Un geste “en hommage à Jacques Chirac, un très bon ministre de l’Agriculture”, comme l’a expliqué Pascal, un agriculteur de Cambrai (Nord).

Qu’est-ce que l’accord entre l’UE et le Mercosur auquel s’opposent les agriculteurs?

Rejeté par les agriculteurs français et européens, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur prévoit la baisse ou la suppression de droits de douane sur plusieurs produits alimentaires. On vous explique ici.

À la Roche-sur-Yon, un millier de tracteurs bloquent la ville

En Vendée, à La Roche-sur-Yon, un millier de tracteurs assiègent la ville, comme le rapporte Ouest-France. Au départ, 400 véhicules étaient attendus.

“La totalité du pentagone de La Roche-sur-Yon est occupée par près de 1 000 tracteurs”, a annoncé Brice Guyot, le président de la FDSEA Vendée. “On compte sur vous pour faire remonter nos revendications”.

La circulation est cependant partiellement possible dans la ville, selon une source policière s’exprimant au quotidien local.

La Confédération paysanne n’a pas été convaincue par Gabriel Attal et veut poursuivre les blocages

Gabriel Attal a reçu ce matin à Matignon les représentants de la Confédération paysanne et de la Coordination rurale.

Stéphane Galais, le secrétaire général de la Confédération paysanne, s’est exprimé à l’issue au micro de France Bleu. Il n’a pas semblé convaincu par les mesures annoncées par l’exécutif.

Il estime que “pas grand-chose” n’est ressorti de cet échange, bien que le Premier ministre ait “pris le temps de (les) écouter” ainsi que leurs propositions.

“On continue à dire qu’il faut bloquer parce qu’on n’a pas eu de réponses satisfaisantes par rapport à la détresse paysanne”, a expliqué l’éleveur et cadre du syndicat.

Des agriculteurs ont repris la musique “Baby Shark” avec leurs klaxons

Hier, à Longvillers, des agriculteurs ont repris la musique” Baby Shark” avec leurs klaxons alors qu’ils bloquaient deux chaussées de l’autoroute:

Sur l’A6, au niveau de Chilly-Mazarin, un convoi d’agriculteurs et cars de CRS sont en face-à-face

Sur l’A6, dans l’Essonne, au niveau de Chilly-Mazarin, un convoi d’agriculteurs s’approche de Rungis. Leur marche est pour l’instant stoppée par les forces de l’ordre, qui stationnent avec leur blindé et leurs cars de CRS quelques centaines de mètres plus loin. Les deux groupes sont en face-à-face, sans animosité apparente.

“Ça nous dit, vous ne passerez pas, restez où vous êtes (…) Ils font leur job, c’est le jeu. Ils ne sont pas méchants, on n’est pas méchants. On s’entend bien”, nous explique Valentin Ovet, un céréalier bio et membre des Jeunes agriculteurs.

Un blocage d'agriculteurs sur l'autoroute A6 en Essonne, face aux forces de l'ordre, le 31 janvier 2024.
Un blocage d’agriculteurs sur l’autoroute A6 en Essonne, face aux forces de l’ordre, le 31 janvier 2024. © BFMTv

De nombreuses actions d’agriculteurs en colère en Belgique aussi

À l’image des actions qui ont actuellement lieu en France, de nombreux blocages ont lieu sur des axes routiers en Belgique, mais aussi à proximité de plates-formes de distribution d’enseignes de la grande distribution. Nous vous détaillons ces actions dans cet article.

Les Républicains présentent 60 propositions pour faire de l’agriculture un “enjeu stratégique”

“Moins de charges, moins de normes”: le groupe LR à l’Assemblée nationale a présenté mercredi un livre blanc sur l’agriculture comprenant 60 propositions qui visent à faire du secteur un “enjeu stratégique” afin de répondre à la colère actuelle.

LR propose “moins de charges sur les contrats courts” et sur les emplois permanents, ainsi que la suppression de certaines normes comme “le pourcentage de la ferme en jachère”, et la garantie “du droit à l’erreur” lors d’un contrôle.

Les députés LR plaident également pour “la mise sous tutelle” par le préfet de l’Office français de la biodiversité (OFB), chargé de la police de l’environnement et devenu l’une des cibles de la colère des agriculteurs. Une mesure annoncée par Gabriel Attal vendredi dernier.

Marc Fesneau remercie la Commission européenne pour sa “solution simple et pragmatique”

La Commission européenne a fait plusieurs propositions ce matin pour les agriculteurs qui manifestent leur colère à travers l’Europe.

“Des mois de travail de la France, une coalition construite patiemment avec l’ensemble des collègues européens que je remercie, une solution simple et pragmatique qui conjugue transition et production”, salue le ministre français de l’Agriculture, Marc Fesneau, sur X (ex-Twitter).

Le ministre remercie la Commission européenne “d’avoir fait droit à cette demande légitime et juste”.

La préfète du Loiret “ne souhaite pas d’affrontement”, alors que les agriculteurs tentent d’avancer vers Rungis

Le convoi d’agriculteurs parti du Sud-Ouest à l’appel de la Coordination rurale, qui avait repris la route en direction du marché de gros de Rungis mercredi matin, était en partie bloqué dans le Loiret en fin de matinée.

La préfète de la région Centre-Val de Loire et du Loiret Sophie Brocas a indiqué à l’AFP “attendre la conclusion” de la réunion qui a eu lieu à Matignon avec des responsables de la Coordination rurale.

“On va avancer pas à pas, je ne souhaite pas d’affrontement. Rungis est la plateforme qui alimente un bassin de vie de 12 millions de personnes, Rungis c’est non. Les préfets du Lot-et-Garonne et de Dordogne les ont prévenus et je leur ai redit”, a-t-elle ajouté.

La Confédération paysanne et la Coordination rurale reçus à Matignon

Le Premier ministre Gabriel Attal et le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau continuent leurs consultations avec les agriculteurs.

La Confédération paysanne et la Coordination rurale ont été reçues ce matin à Matignon. Le Premier ministre a reçu à 10 heures la porte-parole de la Confédération paysanne, Laurence Marandola, puis à 11h30 la présidente de la Coordination rurale, Véronique Le Floc’h, après avoir échangé longuement avec le syndicat majoritaire FNSEA lundi soir et mardi soir, a indiqué une source au sein de l’exécutif à l’AFP.

“Le reste des annonces va se jouer au niveau européen”, a précisé cette source, alors qu’Emmanuel Macron doit participer à un sommet européen jeudi.

Marc Fesneau se rend cet après-midi à Bruxelles pour porter les revendications de la France, notamment sur l’obligation d’avoir 4% de terres en jachère pour les exploitants agricoles.

Bruxelles propose une dérogation “partielle” aux obligations de jachères pour 2024

La Commission européenne a proposé mercredi d’accorder pour 2024 une dérogation “partielle” aux obligations de jachères imposées par la Politique agricole commune (PAC), qui cristallisent ces dernières semaines la grogne des agriculteurs à travers l’Europe.

Une dérogation avait déjà été accordée en 2023 pour cette règle imposant de laisser au moins 4% des terres arables en jachères ou surfaces non-productives. Cette obligation serait suspendue pour 2024, à condition que les agriculteurs atteignent 7% de cultures intermédiaires ou fixatrices d’azote, précise l’exécutif européen – un assouplissement réclamé par une majorité des Etats membres dont la France.

Le président de la FNSEA appelle “au calme et à la raison”

Auditionné par la Commission des Affaires économiques du Sénat, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, affirme qu’il essaie “d’appeler au calme et à la raison” face à la colère des agriculteurs, estimant que beaucoup de “sujets européens” ne se “règlent pas en trois jours”.

Alors que des blocages se poursuivent dans toute la France, Arnaud Rousseau a souligné que les sujets européens “ne sont pas des sujets qui se règlent en trois jours”. “Donc j’essaie d’appeler au calme et à la raison”, a-t-il expliqué.

15 personnes interpellées près de Rungis pour “entrave à la circulation”

Quinze personnes – et non 18 comme indiqué dans un premier temps – ont été interpellées mercredi matin près du marché de gros de Rungis que les agriculteurs en colère, réunis en convoi, menacent d’investir, a appris BFMTV du procureur de la République de Créteil.

Ils ont été placé en garde à vue au commissariat de L’Hay-les-Roses pour “entrave à la circulation”, selon une source judiciaire.

Il y a en France mercredi “plus de 100 points de blocage” et 10.000 manifestants, a chiffré le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin tôt mercredi matin. “Ils ne s’en prennent pas aux forces de l’ordre, ils n’entrent pas dans Rungis (…) Mais si jamais ils devaient le faire, évidemment je le répète, nous ne laisserions pas faire”, a-t-il ajouté.

La Commission européenne propose des mesures pour limiter les importations d’Ukraine

La Commission européenne a proposé mercredi de reconduire à partir de juin l’exemption de droits de douane dont bénéficient les produits agricoles entrant dans l’UE, en l’assortissant de “mesures de sauvegarde” pour limiter les volumes des produits les plus sensibles.

Ces “mécanismes renforcés” permettront d’adopter “des mesures correctives rapides” en cas de perturbations importantes sur le marché européen, y compris si elles sont localisées. Pour certains produits -volaille, oeufs et sucre- un “frein d’urgence” est prévu pour “stabiliser” les importations aux volumes moyens importés en 2022 et 2023 – niveaux au-delà desquels des droits de douane seraient réimposés, a indiqué l’exécutif européen.

Produits de saison, aliments bruts… Comment soutenir l’agriculture française au quotidien

De nombreux Français déclarent soutenir le mouvement des agriculteurs, comme le montrait le sondage Elabe pour BFMTV du 24 janvier. Concrètement, comment les consommateurs peuvent montrer leur soutien à cette cause et plus largement l’agriculture française? RMC Conso a interrogé deux agriculteurs.

Le président de la FNSEA affirme que les attentes des agriculteurs sont “énormes”

Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, principal syndicat agricole, est auditionné ce matin par la commission des affaires économiques du Sénat. Il estime que le mouvement actuel vient d’un “trop-plein” ressenti par les agriculteurs.

“L’attente est énorme et peut-être même au-delà de ce qu’on imagine”, affirme-t-il, évoquant des “sujets nationaux” mais surtout “beaucoup de sujets européens”.

Les images de l’A6 fermée entre Savigny-sur-Orge et Chilly-Mazarin

L’autoroute A6 vers Paris est fermée depuis le début de la semaine entre Savigny-sur-Orge et Chilly-Mazarin, dans l’Essonne.

Des véhicules blindés envoyés en renfort autour du convoi d’Agen

Afin d’empêcher le convoi d’agriculteurs parti d’Agen d’arriver à Rungis et de bloquer le marché, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a demandé l’envoi de véhicules blindés dans le Loiret et en Essonne en renfort de ceux déjà sur place, a appris BFMTV de l’entourage du ministre.

Il s’agit “uniquement” d’une “posture défensive”, avec “les mêmes consignes de grande modération” que celles données ces derniers jours aux forces de l’ordre face au mouvement des agriculteurs, selon cette même source. “Si des débordements sont constatés, ce sera de la responsabilité des organisateurs”, précise l’entourage de Darmanin.

L’A1 bloquée au niveau de Chennevières-lès-Louvres

Sur l’autoroute A1, des tracteurs des agriculteurs font face aux camions des forces de l’ordre au niveau de Chennevières-lès-Louvres, dans le Val-d’Oise.

Il s’agit d’un point de blocage de l’autoroute qui avait été décidé en amont par les agriculteurs mobilisés. Il y a en France mercredi “plus de 100 points de blocage” et 10.000 manifestants, a chiffré le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur France 2.

Blocage de l'A1 par des agriculteurs au niveau de Chennevières-lès-Louvres, dans le Val d'Oise, le 31 janvier 2024
Blocage de l’A1 par des agriculteurs au niveau de Chennevières-lès-Louvres, dans le Val d’Oise, le 31 janvier 2024 © BFMTV

Huit autoroutes perturbées en Île-de-France

Au total en Ile-de-France, huit autoroutes sont concernées par des barrages et fermetures partielles, selon le site de suivi du trafic Sytadin.

Et plusieurs autres grands axes de circulation en régions – notamment autour d’Orange, Nîmes, Arles, Aix-en-provence, Grenoble – sont touchées par endroits par des barrages filtrants, blocages ou manifestations. A Nantes, le pont de Cheviré est bloqué.

Le co-président de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne affirme que son convoi “passera coûte que coûte”

José Perez, co-président de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne, réagit au blocage de son convoi qui vise Rungis. “On veut des vraies réponses”, affirme-t-il.

“Voilà comment on est accueillis”, déplore l’agriculteur, alors que les forces de l’ordre bloquent le passage du convoi.

“On va rester pacifiques” mais “on passera coûte que coûte”, affirme-t-il.

“Certains ont un accès limité à la nourriture”: des routiers dénoncent leur quotidien lors des blocages des agriculteurs

Depuis le début du mouvement de colère des agriculteurs, des transporteurs routiers se sont retrouvés bloqués par certains barrages à travers la France. Lors de certaines actions “coup de poing”, des marchandises étrangères ont été prises pour cible.

Des chauffeurs ont également été contraints de faire d’importants détours. Certains d’entre eux racontent leur quotidien lors de ces blocages à BFMTV.com.

En quoi consiste le fonds d’urgence pour les viticulteurs annoncé par le gouvernement?

Dans un communiqué, le gouvernement précise ses annonces pour les viticulteurs. “Les viticulteurs traversent une crise profonde dans les bassin viticoles du grand croissant sud-ouest, sud-est et sud de la vallée du Rhône”, souligne le ministère de l’Agriculture.

Celui-ci veut mettre en place de manière “immédiate” un “fonds d’urgence de 80 millions d’euros pour soutenir nos viticulteurs qui connaissent des difficultés de trésoreries générées par de nombreux aléas”.

Ce dispositif sera placé “sous la responsabilité des préfets des départements des bassins viticoles en crise”, avec “une ouverture des demandes en préfecture dès le lundi 5 février 2024 et des premiers paiements” avant le Salon de l’Agriculture, fin février.

Loi Egalim: Bruno Le Maire annonce 500 contrôles dans la grande distribution

Face à la colère des agriculteurs, le gouvernement entend montrer qu’il est à la manoeuvre en visant notamment les acteurs qui ne respectent pas la loi Egalim, censée protéger les revenus des producteurs.

Sur Europe 1 ce mercredi, Bruno Le Maire a annoncé “500 cntrôles sur les cinq grands distributeurs”, soit “le double de ce que nous faisons d’habitude”. Nous vous détaillons ses déclarations dans cet article.

Le convoi d’Agen à nouveau bloqué par les forces de l’ordre

Le convoi parti d’Agen et qui vise le marché de Rungis est à nouveau bloqué par les forces de l’ordre, selon notre envoyée spéciale sur place.

“Pour montrer qu’on est en train de crever, on se met en dangerpour traverser! C’est une honte!”, dénonce André, agriculteur qui fait partie du convoi.

En essayant de contourner le barrage, un tracteur s’est retrouvé coincé dans la terre. Le convoi est reparti ce matin du Loir-et-Cher après y avoir passé la nuit.

Bruno Le Maire promet un “bras de fer” pour que l’accord UE-Mercosur actuel ne soit “pas signé”

Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire promet que la France s’engagera dans un “bras de fer” lors des négociations à Bruxelles pour que l’accord UE-Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) “tel qu’il est aujourd’hui ne soit pas signé”.

“Cet accord Mercosur, tel qu’il est, il n’est pas bon pour nos éleveurs. Il ne peut pas, ne doit pas être signé en l’état. Il ne sera pas signé en l’état”, a promis le ministre sur CNews et Europe 1, alors que la France est secouée depuis bientôt deux semaines par des mobilisations d’agriculteurs en colère.

Marc Fesneau annonce de nouvelles aides pour les viticulteurs, dont une “prime à l’arrachage” de 150 millions d’euros

Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, évoque sur Sud Radio “un sujet viticole très grave”. Il annonce “80 millions d’euros qui permettront de couvrir les aléas qu’ont rencontrés un certain nombre de régions”, sur le mildiou par exemple.

“On prendra en charge les intérêts d’emprunt sur l’année 2024”, dit-il aussi.

Sur le plan structurel, Marc Fesneau évoque le problème de la “baisse de consommation de vin à l’intérieur et à l’extérieur de nos frontières”. Il annonce une mesure de 150 millions d’euros, qui “visera à arracher de manière temporaire les vignes”, le temps que “la restructuration se fasse”. Cette “prime à l’arrachage pourrait être rendue définitive pour motif de diversification agricole”, ajoute-t-il.

Le convoi d’agriculteurs du Sud-Ouest reprend la route vers Rungis

Le convoi d’agriculteurs parti du Sud-Ouest à l’appel de la Coordination rurale a repris la route en direction du marché de gros de Rungis (Val-de-Marne) mercredi matin peu avant 8 heures après une étape dans le Loir-et-Cher, a constaté un photographe de l’AFP.

Le convoi, qui compte 200 à 300 tracteurs, a passé la nuit chez un agriculteur sympathisant du mouvement, à Pierrefitte-sur-Sauldre (Loir-et-Cher), entre Vierzon (Cher) et Orléans, après avoir quitté les environs de Limoges mardi matin.

Parti lundi d’Agen à une trentaine de tracteurs, le cortège n’a cessé de s’allonger le long de la route. Sur leur parcours, les agriculteurs ont successivement été rejoints par des confrères et sympathisants pour atteindre entre 400 et 500 personnes, selon les organisateurs.

Darmanin “refuse d’envoyer les CRS sur des gens qui travaillent”

“Ceux qui travaillent dur, qui ne s’en prennent pas aux forces de l’ordre, qui respectent les biens publics, ils ont le droit de manifester comme les autres”, affirme Gérald Darmanin sur France 2.

“Je me refuse d’envoyer les CRS sur des gens qui travaillent”, alors qu’une négociation est en cours avec plusieurs syndicats d’agriculteurs, poursuit le ministre de l’Intérieur, pour expliquer sa stratégie de maintien de l’ordre dans le cadre de ce mouvement.

Darmanin estime qu'”il est hors de question de considérer des gens qui travaillent de la même façon que des délinquants”.

“Ils ne bloquent pas des routes secondaires, des transports en commun” et “aucun agriculteur ne s’en est pris à aucun gendarme et aucun policier”, souligne-t-il encore.

Gérald Darmanin ne “laissera pas faire” les agriculteurs s’ils ne respectent pas ses “lignes rouges”

S’il affirme sur France 2, qu’il n’est “pas question d’évacuer les agriculteurs” des points de blocage, Gérald Darmanin rappelle ses “lignes rouges”: ne pas entrer à Paris, dans les aéroports parisiens ou au marché de Rungis.

Le ministre de l’Intérieur prévient:

“Si jamais ils devaient le faire, évidemment nous ne laisserions pas faire.”

Le barrage s’agrandit sur l’autoroute A1 avec 300 tracteurs venus du Nord

Aux premières heures de la journée de mercredi, plusieurs centaines d’agriculteurs et près de 300 tracteurs venus des Hauts-de-France ont rejoint le barrage situé à Chennevières-les-Louvres, dans le Val-d’Oise, à quelques dizaines de kilomètres de Paris.

Parmi eux, Pascal, producteur de pommes de terre à Cambrai, qui appelle à “une égalité des normes.”

“On fait rentrer des choses produites dans des conditions qui sont interdites pour nous depuis très longtemps. Il en va de notre sécurité alimentaire”, dénonce-t-il.

Ce dernier dénonce également les jachères, qui à son avis sont “une atteinte au genre humain.”

Les tomates marocaines dans le viseur des agriculteurs

Alors que les opérations de filtrage de camions se multiplient en France, plusieurs aliments sont dans la ligne de mire des manifestants. En plus du poulet ukrainien, les tomates directement venues du Maroc,vendues à petit pris en France, sont pointées du doigt.

Ces derniers jours, sur l’autoroute A7, des centaines de kilos de légumes ont été déversés depuis des camions. Ces derniers mois, plusieurs agriculteurs ont mené des opérations dans les supermarchés afin d’alerter sur des produits, dont l’importation a augmenté de 8% en un an seulement.

“Le vrai sujet sur la tomate c’est la main d’œuvre, qui est à peine à un euro au Maroc quand chez nous elle est à 14 euros. C’est très difficile d’être en compétition avec une concurrence déloyale comme ça”, dit à BFMTV une exploitante en Loire-Atlantique.

Lors de son discours de politique générale de mardi, Gabriel Attal a promis de mieux protéger les agriculteurs français face à cette concurrence.

Les agriculteurs du convoi d’Agen veulent “bloquer Rungis et rentrer dans Paris”

Actuellement à Pierrefitte-sur-Sauldre, dans le Loir-et-Cher,le convoi d’agriculteurs en colère venu d’Agen va reprendre sa route ce mercredi matin avec la ferme intention de rejoindre Paris dans la journée.

“On est 700, les paysans se sont levés. On va se préparer à franchir les ponts de la Loire”, précise Serge Bousquet-Cassagne, président de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne, à RMC.

La circulation est “bloquée” au niveau des ponts de la Loire, par les forces de l’ordre, selon lui. “Apparemment, le gouvernement ne veut pas qu’on passe la Loire” mais “l’objectif est toujours le même, il n’a pas changé”.

“C’est toujours d’aller bloquer Rungis et essayer de rentrer dans Paris”, assure Serge Bousquet-Cassagne.

Ce dernier ajoute que le cortège “va tenter de franchir les lignes rouges dans le respect le plus total des forces de l’ordre et de la population.” Pour cela, les agriculteurs vont “feinter comme au rugby”, ironise-t-il.

À Toulouse, des filtrages de camions à l’appel de la Confédération paysanne

Des filtrages qui se multiplient. Dans la région de Toulouse, dès les premières heures de cette journée de mercredi, une opération de filtrage a débuté aux alentours d’une centrale d’achat pour une grande marque de distribution.

“On est là pour filtre les camions et voir ce qu’ils contiennent. Il y a un mouvement national de la Confédération paysanne pour aller vers les centrales d’achat”, dit à BFMTV une agricultrice mobilisée.

Selon elle, il s’agit de “dénoncer les traités de libre change, les marges aberrantes par ces centrales au détriment des paysans.”

Plus tôt, aux alentours de 4h du matin, ces mêmes agriculteurs ont tenté de s’approcher du marché d’intérêt général de Toulouse, mais ont été repoussés par des CRS présents sur place.

Les agriculteurs vont filtrer les camions étrangers dans la région d’Avignon

Ce mercredi matin aux premières heures de la journée, plusieurs centaines d’agriculteurs en colère sont de nouveau mobilisés aux portes d’Avignon pour de nouvelles actions au cours de la journée.

“On va aller sur le péage pour filtrer les camions, et on va certainement retourner sur l’autoroute pour continuer à déstabiliser les centrales, montrer aux Français que si y’a plus d’importations les rayons sont vides”, dit Sylvains Bernard, de la FDSEA.

Pour sa part, Audrey Piazza, du syndicat Jeunes agriculteurs, dit qu’en plus de ces filtrages, d’autres “actions coup de poing” sont à attendre au fil de la journée.

“On va cibler essentiellement ce qu’on est capable de faire en France. Quand on voit des choux qui arrivent des pays étrangers, clairement ça ne passera pas”, dit-elle.

Marc Fesneau se rend à Bruxelles pour “traiter des urgences européennes”

Le ministre français de l’Agriculture Marc Fesneau se rend ce mercredi après-midi à Bruxelles “pour une série d’entretiens visant à accélérer le traitement des urgences européennes”, a indiqué son cabinet la veille dans un message à la presse.

Ces réunions seront “en lien avec les annonces du Premier ministre” lors de sa déclaration de politique générale, “et les attentes exprimées par les organisations professionnelles agricoles”, a ajouté le cabinet.

Le déplacement de Marc Fesneau à Bruxelles mercredi, “a pour objectif de poursuivre le travail d’influence et de négociation que mène en continu le ministre auprès des institutions européennes (Parlement européen, Conseil et Commission) pour porter les demandes de la France”, a également souligné son cabinet dans un communiqué détaillant sa visite.

“Du vent”: les agriculteurs déçus par le discours de Gabriel Attal

Un discours qui divise. Alors que Gabriel Attal déclamait son discours de politique générale, les agriculteurs en colère, dont le cas a été évoqué par le Premier ministre, se disent déçus.

“Concrètement, que du vent, rien que des paroles. C’est un peu de dégoût, on se sent oubliés, c’est en train de monter la colère, il n’y a aucune réponse concrète en urgence”, dit, à BFMTV, Dorian Massaglia, agriculteur du Gers.

“On ne comprend pas l’attitude du gouvernement”, dit également Luc Mesbah, secrétaire général de la FDSEA de Haute-Garonne.

Sur d’autres blocages, d’autres représentants syndicaux se réjouissent à demi-mot, mais attendent du gouvernement des mesures qui vont plus loin.

“J’ai l’impression que le gouvernement a pris acte de toutes nos demandes. Il y a des mesures d’urgence qui sont prises, de l’argent débloqué, dit pour sa part Jean Lefèvre, agriculteur et représentant syndical de la FDSEA de l’Oise

“Pour la partie nationale, il y a la loi Egalim qui va être appliquée, c’est normal. Au niveau européen c’est nul, c’est creux”, dit pour sa part Jean Lefèvre, agriculteur et représentant syndical de la FDSEA de l’Oise”, ajoute-t-il

Pourquoi l’exécutif déploie des blindés face aux agriculteurs

La doctrine reste la même depuis le début du mouvement. Alors que les agriculteurs en colère se rapprochent progressivement de Paris, ces derniers doivent de plus en plus souvent faire face à des barrages de blindés.

L’idée de l’exécutif reste la même: pas d’intervention tant qu’il n’y a pas d’affrontements ou de blessés. Les événements sont suivis à distance par les forces de l’ordre et on positionne ces blindés, des VBRG qui datent des années 1970, afin d’obtenir un effet dissuasif.

À Beauvau, on favorise la flexibilité et la malléabilité et on favorise la sécurisation de lieux de potentielles tensions: le centre de Paris, Rungis ou encore les aéroports.

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Les agriculteurs en colère se rapprochent de Paris, les blindés déployés à Rungis

Au lendemain du discours de politique générale et des nouvelles annonces faites par le Premier ministre Gabriel Attal, la colère des agriculteurs, qui se rapprochent de Paris, ne dégonfle pas.

Sur l’autoroute A10, devant le convoi des agriculteurs en colère, un barrage de gendarmerie composé de deux blindés a été filmé cette nuit par notre confrère Clément Lanot.

Toujours au sud de Paris, des blindés ont été déployés sur l’A6 à Chilly-Mazarin, où un campement d’agriculteurs s’est formé à moins de dix kilomètres du marché d’intérêt national de Rungis.

Un convoi de 200 à 300 tracteurs parti du Sud-Ouest espère les rejoindre dans les prochaines heures et “investir” cette plaque tournante de l’agroalimentaire en Île-de-France.

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Le point sur les blocages des agriculteurs ce mercredi

Les tracteurs se rapprochent de la capitale. Près de deux semaines après avoir débuté leur mobilisation, les agriculteurs en colère ne sont plus qu’à quelques kilomètres de Paris. Plusieurs autoroutes continuent d’être bloquées en Île-de-France et dans tout le pays, au lendemain du discours de Gabriel Attal à l’Assemblée nationale qui n’a pas convaincu.

BFMTV recense pour ce mercredi 31 janvier entre 40 et 50 points de blocage et de manifestations dans tout le pays.

La Confédération paysanne appelle à bloquer les “centrales d’achat” et les “industries agroalimentaires”

Après le discours de politique générale de Gabriel Attal, le syndicat Confédération paysanne appelle à bloquer “les lieux où s’exercent cette pression sur nos prix: centrales d’achats (plateforme logistique de la grande distribution), marchés de gros, industries agroalimentaires et autres prédateurs de la valeur”.

Le convoi d’agriculteurs en route vers Rungis passe la nuit dans le Loir-et-Cher

Un convoi de tracteurs, actuellement sur l’autoroute A6 à Chilly-Mazarin (Essonne) se trouve désormais à 8 kilomètres seulement de Rungis.

Le convoi d’agriculteurs en route vers Rungis a passé la nuit dans le Loir-et-Cher

Le convoi d’agriculteurs parti du Sud Ouest à l’appel de la Coordination rurale pour “investir” le marché de gros de Rungis (Val-de-marne) a fait hier mardi soir dans un champ du Loir-et-Cher pour passer la nuit.

Ils ont prévu d’arriver “dans la journée” à Rungis, malgré le dispositif déployé par les forces de l’ordre pour les tenir à distance, avec notamment des blindés aux abords du MIN.

Gabriel Attal affirme qu'”il doit y avoir une exception agricole française”

“Notre agriculture est une force et notre fierté aussi”. Lors de son discours de politique générale à l’Assemblée nationale ce mardi 30 janvier, Gabriel Attal est revenu sur la crise qui secoue actuellement le monde agricole.

“Alors je le dis ici solennellement: il y a et il doit y avoir une exception agricole française”, a déclaré le Premier ministre.

Vers un blocus de Lyon?

Les agriculteurs continuent leur progression vers Lyon, avec pour objectif de faire le blocus de la deuxième ville de France. Des tracteurs ont ainsi bloqué en fin de journée hier l’A89, qui relie Lyon à Clermont-Ferrand.

Les agriculteurs resserrent l’étau sur Paris, Attal promet d’être au “rendez-vous”

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue dans ce nouveau direct consacré à la colère des paysans.

Les agriculteurs se rapprochent de Paris et du marché de gros de Rungis, malgré les tentatives de l’exécutif pour dissiper le malaise paysan et convaincre les manifestants de cesser leur mobilisation.

Signe de l’avancée des agriculteurs vers la capitale, des blindés de la gendarmerie ont été déployés mardi soir sur l’A6 à quelques kilomètres de Rungis, à hauteur de Chilly-Mazarin (Essonne), où sont positionnés des tracteurs de la FDSEA de Seine-et-Marne, sans incident, selon les forces de l’ordre. Même si sur certains barrages, la situation s’est quelque peu tendue en Ile-de-France.

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