Macron veut des “majorités constructives” avec “l’ensemble des partis de gouvernement”

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Anne Hidalgo demande à Emmanuel Macron de “dire clairement sur quoi il veut faire une majorité”

Anne Hidalgo du Parti socialiste appelle Emmanuel Macron à “dire clairement sur quoi il veut faire une majorité”, estimant sur TV5 Monde que “s’il y a des sujets sur lesquels on peut s’entendre” elle le soutiendra, mais que ses propos après les législatives ne la “rassurent pas”.

Interrogée sur un éventuel soutient au chef de l’Etat, la maire de Paris et ex-candidate socialiste à la présidentielle souligne que s’il “ne donne pas plus d’élan à une politique réellement écologique, de transition, de transformation, de planification écologique je ne pourrai pas soutenir”.

“S’il y a des sujets sur lesquels on peut s’entendre, évidemment, je suis quelqu’un de pragmatique. Mais enfin, ce que j’ai entendu pendant cette campagne ne me rassure pas et ce que j’ai entendu de lui sur ce qu’il a compris du message des Français lors des législatives ne me rassure pas beaucoup non plus”, confie-t-elle dans sa première interview depuis son échec à la présidentielle, le pire pour l’histoire du PS, avec 1,7% des voix au premier tour.

Jadot n’exclut pas de participer à un gouvernement de coalition: Panot parle d’une “position personnelle” de l’écologiste

La nouvelle présidente du groupe “La France insoumise” à l’Assemblée nationale Mathilde Panot a réagi aux propos de l’ancien candidat EELV à la présidentielle qui avait indiqué que les Verts n’excluaient pas de participer à un gouvernement de coalition parlant d’une “position personnelle” de Yannick Jadot, a appris ce vendredi BFMTV.

“Ce que nous nous sommes dit dans l’inter-groupe n’avait pas du tout la même tonalité que ce que propose M. Jadot aujourd’hui puisque tout le monde était d’accord pour voter contre la confiance à ce gouvernement”, a-t-elle déclaré.

L’ex-candidat écologiste à la présidentielle avait indiqué ce vendredi sur France Inter que les Verts étaient “toujours prêts à des compromis” et n’avait pas exclu qu’ils participent, sous conditions, à un éventuel gouvernement de “coalition” pour sortir de la crise politique.

La tête de la Commission des finances “devrait revenir” au RN: Bayou se dit “effaré” par les propos de Larcher

Le nouveau président du groupe EELV à l’Assemblée nationale Julien Bayou a déploré que les propos du président LR du Sénat Gérard Larcher qui avait estimé que la présidence de la Commission des finances “devrait revenir” à un élu du Rassemblement national.

“Je suis effaré que les héritiers de Chirac et Seguin, ceux qui ont dressé le cordon sanitaire en 98 en disant ‘pas une voix pour le Front National’, puissent dire qu’ils préféraient un député d’extrême droite fainéant à la tête de la présidence de la Commission des finances”, dénonce-t-il.

“J’appelle les Républicains, ceux qui se prénomment comme tel, à se ressaisir”, a-t-il lancé.

“Les politiques publiques ne peuvent pas se faire autour de cafés à l’Élysée”: Bayou espère que Borne se soumettra à un vote de confiance

Le nouveau président du groupe EELV à l’Assemblée nationale Julien Bayou a évoqué ce vendredi un échange “surréaliste” avec la Première ministre et se dit, comme Mathilde Panot, dans l’attente.

“Apparemment le discours de politique générale c’est envisagé, il serait temps!”, dénonce-t-il.

“Les politiques publiques ne peuvent pas se faire autour de cafés à l’Élysée, ou entre coups de fil avec la Première ministres et les chefs de groupe”, ajoute-t-il

“La Macronie vit dans une réalité parallèle où ils auraient gagné ces élections législatives”: Panot tacle Borne

Mathilde Panot ne mâche pas ses mots sur le camp macroniste. La nouvelle présidente du groupe “La France insoumise” à l’Assemblée nationale a dénoncé ce vendredi un échange téléphonique “lunaire” avec la Première ministre, quelques jours après le second tour des législatives.

Elle a évoqué “l’impression que la Macronie vit dans une sorte de réalité parallèle où ils auraient gagner ces élections législatives” et qu’elle “est en train de naviguer à vue et ne sait absolument plus où elle va”.

C’est d’un simple “on verra” qu’Élisabeth Borne aurait par ailleurs répondu à la question de la députée insoumise de donner un discours de politique générale à l’Assemblée nationale, comme le veut la tradition pour une Première ministre, déplore Mathilde Panot.

>> Notre article complet sur les réactions des oppositions à leurs échanges avec Elisabeth Borne.

Crise politique: Emmanuel Macron veut des “majorités constructives” et “bâtir des compromis”

“Il a pu m’arriver qu’on me reproche d’avoir trop de pouvoir, parce que des majorités trop claires”, a déclaré Emmanuel Macron, s’exprimant sur la politique française lors d’une conférence de presse en clôture du sommet européen à Bruxelles ce vendredi. “La France est dans une situation démocratique qu’elle a connu en 1988 et affreusement banale au niveau européen”, a-t-il estimé.

En citant les exemples allemand et italien, le président de la République a dit croire “qu’on peut avoir des majorités constructives, ce que nous ferons avec l’ensemble des partis de gouvernement, de pouvoir bâtir soit des coalitions, soit des accords sur des textes pour avoir un agenda clair. Nous allons faire des compromis”.

Un vote de confiance “nous semble absolument indispensable”, déclare la députée Nupes Sophie Taillé-Polian

“Comme toute cette majorité relative présidentielle, [la Première ministre Elisabeth Borne] n’a effectivement pas particulièrement de légitimité au regard de la sortie de ces élections”, déclare sur BFMTV ce vendredi Sophie Taillé-Polian, députée Nupes du Val-de-Marne.

“Il faudrait qu’elle puisse venir à l’Assemblée nationale et se soumettre à un vote de confiance, cela nous semble absolument indispensable”, ajoute-t-elle, car “s’il n’y a pas de vote de confiance on se posera certainement la question d’une motion de censure”.

Dans l’attente d’un remaniement, le gouvernement fonctionne-t-il normalement en ce moment ?

Alors que des ministres doivent quitter le gouvernement, comme Brigitte Bourguignon, qui n’a pas été élue aux législatives, le gouvernement continue de travailler sur tous les sujets. “Je suis à l’action”, a déclaré la Première ministre Elisabeth Borne.

Toutefois, la loi pouvoir d’achat a été décalée et l’examen des textes prendra plus de temps que si le parti présidentiel avait obtenu la majorité absolue.

Pour Franck Riester, “une diversité plus importante à l’Assemblée n’est pas une source d’immobilisme”

“Nous sommes dans une époque nouvelle où le gouvernement n’a pas une majorité absolue”, a déclaré ce vendredi sur Public Sénat Franck Riester, ministre délégué chargé du commerce extérieur.

“Nous devons trouver les voies et moyens (…) pour faire fonctionner cette assemblée nationale”, a-t-il déclarer. “Démontrons collectivement qu’une diversité plus importante à l’Assemblée nationale n’est pas une source d’immobilisme, mais au contraire quelque chose qui permet d’avancer, de mener des réformes importantes pour le pays sur la base du compromis !”

Un texte “sur l’urgence sociale” déposé “dès la semaine prochaine” par les insoumis à l’Assemblée, selon Bompard

Manuel Bompard a signalé sur franceinfo que le groupe des insoumis à l’Assemblée nationale présenterait “dès la semaine prochaine” une proposition de loi portant sur “l’urgence sociale”.

Il en a fixé les trois grands axes: ” 1. Le blocage des prix sur les produits de première nécessité. 2. L’augmentation du SMIC à 1500€. 3. La possibilité d’encadrer les loyers”.

“C’est la base”: pour Manuel Bompard, Elisabeth Borne doit se soumettre à un vote de confiance

Manuel Bompard a aussi évoqué le sort d’Elisabeth Borne, déjà si fragilisée à Matignon. S’alignant sur la position de sa famille politique, il a une nouvelle fois demandé à la Première ministre de venir s’assurer du soutien des députés.

“Elle doit se soumettre à un vote de confiance”, a-t-il martelé, qui a encore jugé: “ça me paraît être la base”.

La France insoumise pourrait proposer une motion de défiance si la cheffe du gouvernement se refusait à solliciter cette confiance. “On y serait sans doute contraints”, a-t-il observé.

Manuel Bompard s’est aussi interrogé à voix haute: “Je ne comprends pas comment la Première ministre peut aller devant l’Assemblée et leur dire ‘je ne vais pas demander votre avis’”.

Pour Manuel Bompard, Jean-Luc Mélenchon ne “s’effacera pas”

Il n’est plus député depuis lundi soir minuit, et n’est – à ce stade en tout cas – plus candidat à rien. Sur le papier, si ce n’est pas la retraite, ça y ressemble pour Jean-Luc Mélenchon. Sur France Inter, celui qui lui a succédé dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, Manuel Bompard, a toutefois écarté cette éventualité.

“Il ne s’effacera pas, c’est pas demain que vous allez le mettre à la retraite”, a-t-il déclaré.

Est-il toujours la “boussole” des insoumis ? “Clairement ! Il a été notre candidat trois fois à la présidentielle, notre figure de proue, il reste une référence mais ça n’écrase pas et n’empêche pas les autres d’émerger”, a rétorqué Manuel Bompard.

Polémique autour de Rachel Keke: “Je suis fier qu’elle soit dans notre groupe”, déclare Manuel Bompard

La nouvelle députée Nupes, élue dans le Val-de-Marne, Rachel Keke est au milieu d’une controverse après que des messages passés favorables au FN sont remontés à la surface. Elle a expliqué ces messages par la formation tardive de sa conscience politique, qu’elle a daté de son mouvement de grève à l’hôtel Ibis des Batignolles à compter de 2019. Interrogé à ce sujet, Manuel Bompard a indiqué “la croire”.

“Et il est positif qu’on puisse changer d’avis en démocratie”, a-t-il ajouté.

“Je suis fier qu’elle soit dans notre groupe”, a-t-il encore souligné.

Un vote commun dans “l’immense majorité des cas” et “quelques divergences”: l’avenir de la Nupes à l’Assemblée selon Bompard

Pas de groupe Nupes commun au Palais-Bourbon, donc. Manuel Bompard a clarifié les relations à venir au sein de l’intergroupe:

“On aura des discussions pour nous harmoniser. Dans l’immense majorité des cas on votera de la même manière et quelques fois il y aura des divergences”.  

Il a en revanche indiqué que la Nupes proposerait “des candidatures communes aux fonctions de l’Assemblée”.

S’agissant de la présidence de la Commission des Finances, traditionnellement dévolue à l’opposition, il a indiqué que son courant politique songeait à pousser la candidature d’Eric Coquerel.

Une hausse des retraites de 4%? “Insuffisant” pour l’insoumis Manuel Bompard

Manuel Bompard, député Nupes – France insoumise élu dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône. Alors qu’au chapitre du pouvoir d’achat, on évoque une hausse de 4% des pensions de retraite, il a jugé le chiffre insuffisant.

Il a ainsi dénoncé une “hausse de 4% qui ne serait qu’à la hauteur de l’inflation”. “Je suis pour que la hausse soit supérieure”, a-t-il poursuivi.

EELV dans une coalition ? “Je ne ferme la porte à rien car le président n’a parlé de rien”, ironise Jadot

Alors qu’Emmanuel Macron est parti à Bruxelles en indiquant dans une allocution son désir d'”élargir” sa majorité “d’action”, ouvrant la voie àune coalition, y compris gouvernementale, Yannick Jadot a été interrogé sur la possibilité de voir les écologistes intégrer éventuellement l’exécutif.

Le leader d’EELV a semblé écarter cette hypothèse. Car s’il a dit “ne fermer la porte à rien”, il a apporté une explication ironique à sa position: “Car le président n’a parlé de rien !”

“Continuer à travailler ensemble et dans la diversité”: Jadot évoque l’avenir de la Nupes

Il n’y aura donc pas de groupe Nupes commun à l’Assemblée. L’eurodéputé Yannick Jadot a évoqué la situation ce matin sur France Inter. Il a d’abord salué:

“La Nupes a doublé le nombre de parlementaires écologistes à l’Assemblée. C’est un succès de ce point de vue”.

Il a d’ailleurs mis ce succès sur le compte du “talent” de Jean-Luc Mélenchon. Il a toutefois ajouté: “Mais on est à la moitié de la majorité absolue”.

Il a appelé de ses voeux: “On va devoir continuer à travailler ensemble tout en faisant vivre notre diversité”.

“Je le trouve sec, ce président”: Jadot attaque un Macron “sans projet”

L’écologiste Yannick Jadot est l’invité de France Inter ce matin. S’il a dit le groupe EELV à l’Assemblée nationale “prêt à des compromis” éventuels avec l’exécutif, il a lancé:

“Il est sec, ce président. Il ne sait plus ce qu’il veut pour le pays.” Il a enchaîné: “Il n’a ni projet, ni majorité. Il a perdu sa boussole en étant très ambiguë sur le RN”.

“Le peuple a dit qu’il fallait changer la méthode de gouvernement de ce pays”, a-t-il estimé: “Restera-t-il arc-bouté sur son pouvoir ?”

Critiques de Borne contre le RN: “Elle doit prendre acte du choix des Français”, estime Chenu

Sébastien Chenu est revenu sur les critiques de la Première ministre contre le RN, dont elle a remis en cause le républicanisme:

“Elle doit prendre acte de la décision des Français, que ça lui plaise ou non. C’est un débat dépassé”. 

“Elle doit cesser d’être un fantôme et elle va nous respecter car nous représentons des millions de Français”, a-t-il encore attaqué.

“Macron ne veut pas assumer son échec”, tacle Chenu

Sébastien Chenu, député RN élu dans le Nord, porte-parole de son parti et candiadat du mouvement au “perchoir” est l’invité de CNews ce matin.

“Emmanuel Macron ne veut pas assumer son échec et renvoie à ses oppositions”, a-t-il tancé d’entrée.

Il a alors exigé: “Il doit nous dire ce qu’il propose aux Français, changer de braquet, notamment sur le pouvoir d’achat, retirer la réforme des retraites, aller plus loin sur l’immigration”.

Borne ne se “pose pas de questions” quant à son avenir à Matignon

La Première ministre Elisabeth Borne a affirmé jeudi soir sur LCI ne pas se “poser de questions” quant à son avenir à Matignon, malgré les appels à la démission formulés par l’opposition. Interrogée quant au fait qu’elle serait “en sursis”, elle a répondu:

“Je ne suis pas en train de me poser ce genre de questions, je suis à l’action”.

Plus de la moitié des Français veulent un changement de Premier ministre, selon un sondage

Un sondage Odoxa pour Le Figaro indique ce jeudi que près de trois Français sur quatre (70%) considèrent qu’Emmanuel Macron porte la responsabilité de la situation politique à l’issue des élections législatives.

Pour 57% des Français, il n’a pas d’autre solution que de changer de Premier ministre pour sortir de la crise.

En outre, 83% des Français estiment qu’Emmanuel Macron ressort affaibli de ces élections législatives, et 76% pensent qu’il sera empêché de mettre en oeuvre son programme.

Présidence de la commission des finances: Borne affirme que les députés de la majorité ne prendront pas part au vote

Élisabeth Borne a affirmé ce jeudi soir sur LCI que “les députés de la majorité respecteront la tradition de ne pas prendre part au vote” pour la présidence de la commission des finances à l’Assemblée.

Bompard, Braun-Pivet, Rabault… Ces visages qui veulent peser davantage à l’Assemblée Nationale

Nouvellement élu président de groupe, postulant à la commission des Finances… Plusieurs figures de la nouvelle Assemblée nationale vont ou pourraient jouer des rôles prépondérants dans la nouvelle mandature à venir.

>> On fait le point sur ces députés à suivre durant les cinq prochaines années

Au Conseil national du PS, Olivier Faure défend son “pari fou” face “aux éléphants”

“À suivre les éléphants, nous aurions pu partir au cimetière”. Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a défendu ce jeudi soir son “pari fou” du rassemblement au sein de la Nupes, qui était rejeté par de nombreuses figures du parti.

“J’ai tout entendu, j’ai aussi tout supporté. Avec vous, j’ai gagné ce pari fou de faire plus avec moins”, a-t-il déclaré.

Le groupe socialiste à l’Assemblée “sera composé de plus de trente députés”, contre 27 dans la précédente mandature, a indiqué Pierre Jouvet, secrétaire national, affirmant que “sans le rassemblement, nous n’aurions pas pu entrer à l’Assemblée avec plus de 5 ou 6 députés”, au vu du résultat de la présidentielle, où la candidate socialiste Anne Hidalgo avait obtenu 1,7% des voix.

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