l’Ukraine accusée d’avoir bombardé un village russe frontalier

Les informations à retenir à la mi-journée

  • Des explosions ont causé un incendie sur le croiseur russe Moskva, vaisseau amiral de la flotte russe en mer noire. L’Ukraine affirme avoir touché le navire de guerre avec des missiles. L’armée russe nie, affirme que les flammes se sont éteintes et qu’il n’a pas coulé.
  • Neuf couloirs humanitaires d’évacuation ont rouvert jeudi dans l’est de l’Ukraine, y compris à Marioupol, après une suspension mercredi pour cause de « dangers » sur les routes.
  • Moscou menace de frapper des « centres de commandement » à Kiev, ce que l’armée n’a pas fait jusqu’à présent.
  • Le pouvoir russe prévient : si la Finlande ou la Suède rejoignaient l’Otan, l’arsenal militaire pourrait être renforcé à la frontière, avec des armes nucléaires près de la Scandinavie.
  • Washington a annoncé une nouvelle aide militaire de 800 millions de dollars à l’Ukraine, avec l’envoi d’équipements lourds, ce que les Américains avaient refusé jusqu’à présent, afin de se pas apparaître comme co-bélligérants dans ce conflit.

14h10 : plus de 4,7 millions de réfugiés ukrainiens

Plus de 4,7 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays 50 jours après l’invasion ordonnée par le président russe Vladimir Poutine le 24 février, selon les chiffres du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés.

Le HCR recensait exactement 4 736 471 réfugiés jeudi. Ce sont 79 962 de plus que lors du précédent pointage mercredi.

Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), environ 215 000 non-Ukrainiens ont aussi fui l’Ukraine, rencontrant parfois des difficultés à rentrer dans leur pays d’origine. L’OIM estime aussi à 7,1 millions le nombre de déplacés à l’intérieur du pays.

Au total, ce sont donc plus de 12 millions de personnes qui ont dû quitter leur foyer soit en traversant la frontière pour gagner les pays limitrophes, soit en trouvant refuge ailleurs en Ukraine.

14h08 : Vladimir Poutine accuse l’Europe de déstabiliser le marché de l’énergie

L’Europe déstabilise le marché de l’énergie en voulant se passer de la Russie, accuse Vladimir Poutine, lors d’une allocution jeudi midi. Dès lors, il veut réorienter les exportations énergétiques russes de l’Europe vers l’Asie.

14 heures : le bilan humain de l’attaque de la gare de Kramatorsk s’élève à 59 morts, dont 7 enfants

Selon le bureau du procureur général d’Ukraine, l’attaque aérienne de la gare de Kramatorsk a finalement fait 59 morts, dont 7 enfants. Deux enfants blessés le 8 avril dernier par la frappe russe sont récemment morts à l’hôpital, a indiqué le procureur, rapporte The Kyiv Independent.

13h50 : Un gouverneur russe accuse l’Ukraine d’avoir bombardé un village frontalier

Le gouverneur d’une région russe frontalière de l’Ukraine a accusé les forces de Kiev d’avoir bombardé jeudi un village russe, faisant état de blessés.

« Les forces armées ukrainiennes ont tiré sur le village de Klimovo. Deux immeubles d’habitation ont été endommagés par le bombardement et il y a des blessés parmi les habitants », a affirmé sur Telegram le gouverneur de la région de Briansk, Alexandre Bogomaz, ajoutant que des secouristes avaient été dépêchés sur les lieux.

13h40 : « Le mot de génocide a un sens, et dois être qualifié par des juristes et pas par des politiques », selon Macron

Emmanuel Macron a redit sur France Bleu jeudi sa détermination à ne pas surenchérir sur les mots, refusant de parler de « génocide » en Ukraine. « La France depuis le premier jour est aux côtés de l’Ukraine, est le pays qui a le plus aidé l’Ukraine », défend le chef de l’Etat candidat à sa réélection, qui a voulu s’expliquer sur les raisons pour lesquelles il ne souhaite par suivre Joe Biden sur ce terrain.

Je n’ai cessé, plusieurs fois par semaine, de parler et au président Zelensky et au président Poutine. Les mots ont un sens. Mon rôle est d’essayer de bâtir la paix, et d’éviter à tout prix l’escalade. Le mot de génocide a un sens, et dois être qualifié par des juristes et pas par des politiques.

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13h31 : Exilé, le cinéaste russe Kirill Serebrennikov concourt pour la Palme d’Or à Cannes

Le cinéaste russe Kirill Serebrennikov, exilé en Allemagne depuis l’invasion de l’Ukraine, pourrait trouver une tribune politique à l’occasion du Festival de Cannes, où il concourt pour la Palme d’or avec son film La Femme de Tchaïkovski. A 52 ans, le réalisateur et metteur en scène fera également l’ouverture du Festival d’Avignon 2022.

12h09 : Le croiseur russe Moskva n’a pas coulé et les explosions à bord ont cessé, selon Moscou

Le croiseur Moskva, navire amiral de la flotte russe de la mer Noire endommagé durant l’offensive contre Ukraine, n’a pas coulé et les explosions à bord ont cessé, a affirmé jeudi le ministère russe de la Défense. « Le foyer de l’incendie a été circonscrit, il n’y a pas de flammes. Les explosions de munitions ont cessé. Le croiseur Moskva garde sa flottabilité », a indiqué le ministère, qui dit enquêter sur les causes du sinistre, l’Ukraine ayant affirmé de son côté avoir attaqué le bâtiment.

11h59 : Moscou évoque des armes nucléaires près de la Scandinavie en cas d’élargissement de l’Otan

L’ex-président russe Dmitri Medvedev a affirmé jeudi que si la Finlande ou la Suède rejoignaient l’Otan, la Russie renforcerait ses moyens militaires, notamment nucléaires, en mer Baltique et près de la Scandinavie.

En cas d’adhésion, « les frontières de l’Alliance avec la Russie feraient plus que doubler. Et ces frontières, il faudra les défendre », a relevé l’actuel numéro deux du Conseil de sécurité de Russie dans un message sur Telegram.

Evoquant les populations finlandaises et suédoises, il a estimé que « personne de sain d’esprit (…) ne peut souhaiter une hausse des tensions à sa frontière et avoir à côté de sa maison des (missiles) Iskander, (des missiles) hypersoniques et des navires avec des armes nucléaires ».

11h40 : Les bombardements continuent à Kharkiv

Selon une vidéo relayée par l’ambassadeur ukrainien en Autriche, des frappes russes ont visé le parc Maxime Gorky, au nord du pays, et notamment des carrousels et manèges dans un parc d’attraction pour enfants.

Quatre personnes auraient été tuées et dix blessées ces dernières 24 heures, selon le gouverneur de l’oblast de Kharkiv, Oleh Synehubov. Il a exhorté les résidents de Lozova et Barvinkove à évacuer car les hostilités pourraient augmenter dans ces zones.







Croiseur Moskva détruit : pourquoi c’est un coup très rude pour Moscou

Mercredi soir, le croiseur russe Moskva a été “gravement endommagé” après une explosion qui a déclenché un incendie dans une réserve de munitions. L’Ukraine, quant à elle, affirme l’avoir volontairement détruit grâce à des missiles Neptune. Qu’en est-il et quelles sont les possibles conséquences  ? On fait le point dans cet article.

10h48 : Le chef de la diplomatie irlandaise attendu à Kiev

Le chef de la diplomatie irlandaise, Simon Coveney, se rend à Kiev jeudi. C’est la première visite d’un ministre des affaires étrangères d’un pays membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU depuis le début de la guerre en Ukraine. M. Coveney, qui est également ministre de la défense, rencontrera ses deux homologues, le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kuleba, et celui de la défense, Oleksii Reznikov, et visitera des zones directement touchées par l’invasion russe. « Ces discussions avec le gouvernement ukrainien porteront sur la manière dont l’Irlande peut continuer à fournir un soutien politique, sécuritaire et humanitaire à l’Ukraine », ont précisé ses services.

Il est question notamment d’« aider » l’Ukraine dans ses démarches pour tenter d’adhérer à l’Union européenne, de « mener à bien les sanctions de l’UE contre la Russie et de tenir la Russie responsable de son invasion brutale et injustifiée ».

10h05 : Les Ukrainiens font sauter un pont à Izyum pour stopper l’armée russe

Les forces armées ukrainiennes annoncent avoir fait sauter un pont menant à Izyum alors qu’un convoi russe commençait à l’emprunter. « Une voiture blindée Tiger, un camion Kamaz et trois Oural, se dirigeant vers Izyum pour renforcer le groupe ennemi » avaient repéré dans la région de Kharkiv. « Toute la colonne ennemie a été détruite », selon les Ukrainiens.

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9h19  : Le superyacht d’un proche de Poutine saisi aux îles Fidji

Le superyacht Amadea, qui est entré mardi sans autorisation douanière, au port de Lautoka, aux îles Fidji, a été saisi mercredi par la police, selon les médias locaux. L’Amadea appartiendrait au milliardaire russe Suleyman Kerimov, considéré comme l’homme le plus riche de Russie et très proche de Vladimir Poutine. L’oligarque a été sanctionné par les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Union européenne.

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Qui est Jacques Langlade de Montgros, nouveau patron du renseignement militaire français ?

Le général Jacques Langlade de Montgros a été nommé à la tête du renseignement militaire français après l’éviction d’un précédent directeur à qui on a notamment reproché les insuffisances de ses services sur l’invasion russe en Ukraine. On fait le point sur son parcours dans cet article.

8h45 : Réouverture de couloirs humanitaires d’évacuation après une suspension

L’Ukraine a annoncé jeudi une reprise des évacuations de civils via neuf couloirs humanitaires, notamment depuis la ville assiégée de Marioupol dans le sud-est du pays, après une journée de suspension due selon Kiev à des violations russes du cessez-le-feu. « Neufs couloirs humanitaires sont prévus aujourd’hui », a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk sur Telegram.

8h26 : L’Australie renforce ses sanctions contre la Russie après une nouvelle salve britannique mercredi

Quatorze entreprises publiques russes sont visées par des sanctions prononcées jeudi par l’Australie, afin de réduire la capacité de la Russie à « continuer à financer la guerre de Poutine », selon le communiqué de la ministre des Affaires étrangères, Marise Payne. « Le gouvernement australien réitère son soutien indéfectible à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine, ainsi qu’au peuple ukrainien. Nous demandons à nouveau à la Russie de retirer immédiatement ses forces militaires d’Ukraine », écrit-elle.

Le Royaume-Uni a annoncé jeudi élargir la liste de personnes sanctionnées pour y intégrer 178 séparatistes prorusses, de nouveaux oligarques russes et leurs proches, ainsi que la femme du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Les autorités de Jersey, dépendance de la couronne britannique, ont annoncé le gel « d’actifs estimés à plus de 7 milliards de dollars soupçonnés d’être liés » à l’oligarque russe Roman Abramovitch.

Moscou a annoncé de son côté sanctionner 398 parlementaires américains par mesure de représailles.

7h50  : Des « crimes de guerre » en Ukraine, affirme Marine Le Pen

Invitée des 4 Vérités sur France 2, jeudi matin, Marine Le Pen a parlé de « crimes de guerre » en Ukraine. « Je considère que ce sont des crimes de guerre à partir du moment où des civils sont ainsi assassinés.J’avais demandé immédiatement une enquête de l’ONU sur les responsables de ces horreurs », a-t-elle lancé. « Je pense que ceux qui sont coupables de ça doivent être écartés du Conseil des Nations. »

La candidate à la présidentielle est revenue sur « la nécessité, dans l’avenir, d’essayer de faire en sorte que l’Otan reprenne contact avec la Russie lorsqu’un traité de paix aura été trouvé ».

1 932 civils tués

Plus d’un mois et demi après le début de l’invasion de l’Ukraine par les Russes le 24 février, le bilan humain est difficile à établir. Mais selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits humains, au moins 1 932 civils sont morts depuis le début de la guerre, dont environ 500 hommes, 300 femmes, et 85 enfants. Le rapport compte 2 589 blessés.

7h08 : Des accusations de génocide « inacceptables » pour le Kremlin

Le Kremlin a jugé mercredi « inacceptable » que le président américain Joe Biden accuse son homologue russe Vladimir Poutine de « génocide » en Ukraine. « Notre désaccord est catégorique et nous considérons que de telles tentatives de déformer la réalité sont inacceptables, d’autant plus qu’elles viennent du président des Etats-Unis, pays dont les agissements dans l’histoire récente sont bien connus », a commenté Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a lui aussi évoqué mercredi un « génocide » en Ukraine. Emmanuel Macron a lui refusé de dénoncer un « génocide » en Ukraine par l’armée russe. Une position jugée « très blessants » par Volodymyr Zelensky.

6h35 : Washington promet une nouvelle aide militaire massive à l’Ukraine

Le président américain a annoncé mercredi une nouvelle aide militaire de 800 millions de dollars à l’Ukraine, notamment des équipements lourds. Selon le porte-parole du Pentagone, il s’agit notamment de pièces d’artillerie de dernière génération utilisées encore récemment par l’armée américaine en Afghanistan. La liste des équipements comprend 40 000 obus, 10 radars anti-artillerie mobiles, deux radars anti-aériens, 300 drones « kamikazes », 500 missiles et « des milliers d’autres systèmes antichars », auxquels s’ajoutent 200 véhicules blindés de transport de troupes et 100 blindés légers.

6h18 : Crispation entre Kiev et Berlin, Olaf Scholz ne se rend pas en Ukraine

Le chancelier allemand Olaf Scholz a fait savoir mercredi ne pas envisager à ce stade d’aller à Kiev comme le lui demande le président ukrainien.

Cette invitation intervient sur fond de crispations entre l’Allemagne et l’Ukraine, après le refus mardi de Volodymyr Zelensky de recevoir le président allemand Frank-Walter Steinmeier, critiqué pour sa diplomatie de rapprochement avec la Russie lorsqu’il était ministre d’Angela Merkel. Kiev n’a pas reçu de demande « officielle » de la part de Berlin concernant une visite de M. Steinmeier, a fait savoir plus tard M. Zelensky.

A la question posée par la radio publique RBB de savoir s’il se rendrait sur place, le chancelier allemand s’est contenté de réitérer qu’il était en contact régulier avec le chef de l’État ukrainien et qu’il était par ailleurs allé à Kiev peu avant le déclenchement de l’invasion russe le 24 février, suggérant qu’une visite n’était pas à l’ordre du jour.

6h09 : L’Ukraine, « une scène de crime » pour la Cour pénale internationale

Le procureur de la Cour pénale internationale, le Britannique Karim Khan, a qualifié mercredi l’Ukraine de « scène de crime », lors d’une visite à Boutcha, près de Kiev.

« L’Ukraine est une scène de crime. Nous sommes ici parce que nous avons de bonnes raisons de penser que des crimes relevant de la compétence de la Cour sont commis », a-t-il déclaré lors d’une visite de cette ville où des centaines de civils, selon les autorités ukrainiennes, ont été retrouvés morts après l’occupation russe.

Le président polonais Andrzej Duda, en visite à Kiev, a estimé mercredi que la Russie ne menait pas une simple guerre en Ukraine mais était coupable de « terrorisme » et de « cruauté ».

5h50 : Le croiseur russe Moskva « gravement endommagé » après des tirs de missiles, selon les Ukrainiens

Le croiseur lance-missiles russe Moskva, vaisseau amiral de la flotte de la mer Noire, a été « gravement endommagé » par une explosion de munitions causée par un incendie, ont rapporté jeudi les agences d’Etat russes, citant le ministère de la Défense. Les autorités ukrainiennes ont affirmé mercredi soir que des tirs de missiles avaient provoqué l’incendie.  « Des missiles Neptune qui protègent la mer Noire ont causé d’importants dégâts à ce navire russe », a affirmé le gouverneur ukrainien de la région d’Odessa, Maxime Martchenko. « Il brûle avec intensité. Et avec cette mer agitée, il est impossible de savoir quand ils seront capables de recevoir de l’aide », a expliqué un conseiller du président ukrainien, Oleksiï Arestovitch.

Le Moskva a été mis en service du temps de l’Union soviétique en 1983 et a participé à l’intervention russe en Syrie à partir de 2015. Dans les premiers jours de l’invasion de l’Ukraine, il a pris part à une attaque contre l’île aux Serpents, près de la frontière roumaine, au cours de laquelle 19 marins ukrainiens ont été capturés pour être ensuite échangés contre des prisonniers russes.

C’est l’un des plus gros revers matériels subi par la Russie depuis le début de l’invasion de l’Ukraine.

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Pour l’Otan, « la question d’accepter l’adhésion de la Finlande et de la Suède ne se pose même pas »

Avec l’offensive russe en Ukraine, la Suède et la Finlande, historiquement neutres, envisagent désormais de rejoindre l’Alliance Atlantique. Leur candidature pourrait arriver d’ici l’été, avant le sommet exceptionnel de l’Otan prévu le 20 et 30 juin à Madrid.

Tous les détails à lire ici dans notre article.

5h48 : Washington réaffirme que la Russie veut « détruire l’Ukraine et sa population civile »

La diplomatie américaine a justifié mercredi soir l’accusation de « génocide » portée mardi par Joe Biden contre la Russie, estimant que les forces russes voulaient « détruire l’Ukraine et sa population civile ».

« Je pense qu’une fois que nous aurons pu réunir toutes les preuves, nous allons finir par arriver à la même conclusion que le président Biden, car ce qui se passe sur le terrain n’est pas un accident », a déclaré sur la chaîne CNN la numéro trois de la diplomatie américaine, Victoria Nuland. « C’est une décision intentionnelle prise par la Russie et par ses forces de détruire l’Ukraine et sa population civile », a-t-elle ajouté.

Un « génocide » selon Biden, pas selon Macron : de quoi parle-t-on précisément ?

Le président américain a, par deux fois, dénoncé un “génocide” ukrainien par les Russes mardi soir. Interrogé sur la question, Emmanuel Macron a refusé cette qualification, disant vouloir “rester prudent avec les termes” tout en dénonçant des crimes de guerre. Autant de termes qui, en principe, répondent à une définition précise.

Décryptage ici dans notre article.

5h46 : Moscou menace de frapper des « centres de commandement » à Kiev

L’armée russe a menacé mercredi de frapper des centres de commandement dans la capitale ukrainienne Kiev, que Moscou a renoncé pour l’heure à prendre, accusant l’Ukraine de tirs et de sabotages sur le territoire russe.

« Nous voyons des tentatives de sabotage et de frappes des forces ukrainienne sur des cibles sur le territoire de la Fédération de Russie. Si de tels événements se poursuivent, des frappes seront menées par l’armée russe sur des centres de prise de décision, y compris à Kiev, ce que l’armée russe s’est retenue de faire jusqu’à présent », a déclaré Igor Konachenkov, le porte-parole du ministère russe de la Défense.




Infographie Visactu

Ce qu’il faut retenir de la journée de mercredi

• La France a livré plus de 100 millions d’euros d’équipement militaire à l’Ukraine depuis le début du conflit.
• Le chef des séparatistes pro-russes de Lougansk, dans l’est de l’Ukraine, a affirmé que ses troupes contrôlaient désormais « 80 à 90% » de cette région ukrainienne.
• La Russie a annoncé que les convois d’armes des États-Unis et de l’OTAN étaient des « cibles militaires légitimes ».
• La Finlande prendra « d’ici quelques semaines » sa décision sur une possible candidature à l’Otan en conséquence de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, a affirmé mercredi la Première ministre.
• Les Russes ont annoncé la reddition de 1 026 soldats ukrainiens à Marioupol, ce que le maire de la ville a démenti.
• Les corps de plus de 1500 soldats russes, que « personne ne veut récupérer », reposent à Dnipro, selon l’adjoint au maire de la ville.
• Joe Biden a accusé son homologue russe Vladimir Poutine de perpétrer un « génocide » en Ukraine, ce qu’Emmanuel Macron a refusé de faire ce mercredi. Le président ukrainien Zelensky a jugé ce refus « très blessant ». Dans le même temps, le procureur de la CPI a estimé que l’Ukraine était devenue une « scène de crime ».

5h45 : Bonjour à tous, bienvenue dans ce direct où nous allons suivre la situation autour du conflit en Ukraine, ce jeudi 14 avril, au 50e jour de l’invasion russe.

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