Le président du Comité national olympique et sportif français trouve cette décision “disproportionnée”

L’Ukrainienne Olga Kharlan a été disqualifiée des Mondiaux d’escrime jeudi 27 juillet pour avoir refusé de serrer la main de son adversaire russe.


Publié

Temps de lecture : 1 min.

Olga Kharlan après une défaite lors des qualifications pour les JO de Tokyo, le 26 juillet 2021. (FABRICE COFFRINI / AFP)

“Je pense que la disqualification est, me semble-t-il, une action disproportionnée par rapport à la situation que nous connaissons”, admet jeudi 27 juillet sur franceinfo David Lappartient, président Comité national olympique et sportif français alors que l’Ukrainienne Olga Kharlan a été disqualifiée des Mondiaux d’escrime pour avoir refusé de serrer la main de son adversaire russe.

>> DOCUMENT FRANCEINFO. Paris 2024 : “Les sportifs russes doivent s’opposer à la guerre de Poutine”, appelle le maire de Kiev et ancien boxeur Vitali Klitschko

“Forcer une poignée de mains dans ces circonstances n’était peut-être pas la meilleure des solutions”, poursuit David Lappartient. Selon lui, ce dossier “aurait mérité plus de sensibilité”. Il ne remet pas en cause le règlement “qui oblige les athlètes à se serrer la main” mais dans ce cas précis “d’une athlète ukrainienne et d’une athlète neutre russe, ça aurait mérité que cette situation soit anticipée et qu’on agisse peut-être avec un peu plus de discernement”.

David Lappartient invite donc “à ré-analyser peut-être la situation” pour faire en sorte que “les valeurs du sport prévalent”. Il veut éviter que “ce combat sportif ne se termine pas en combat politique”. Il ajoute : “Pour nous, le sport doit rester politiquement neutre” et doit “être un facteur d’unité”. “On essaye de promouvoir la paix par le sport”, conclut-il.


source site