le policier soupçonné du tir de LBD est maintenu en détention provisoire

La chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence a prononcé, jeudi 3 août, le maintien en détention provisoire du policier soupçonné de violences à l’encontre d’Hedi début juillet à Marseille. “Ce n’est pas de l’acharnement contre la police”, a immédiatement réagi l’avocat de Hedi, Jacques-Antoine Preziosi. Cette décision “révèle surtout la nécessité de protéger le déroulement de l’instruction”, selon lui. La justice a par ailleurs décidé de restreindre le contrôle judiciaire de l’un des autres policiers impliqués dans cette affaire. Ce dernier pourra exercer son activité, mais uniquement pour des activités de bureaux, a rapporté Jacques-Antoine Preziosi. Suivez notre direct.

Le policier incarcéré a reconnu un tir de LBD. Dans la matinée, lors de l’audience, l’agent de la BAC avait reconnu avoir “pris la décision de faire usage de LBD à une reprise”. “Rien ne prouve” que ce soit ce tir qui ait blessé le jeune homme de 22 ans, dont une partie du crâne a été amputé, a de son côté estimé son avocat, Pierre Gassend.

“Un aveu coupable”, selon l’avocat d’Hedi. “Le policier a avoué, nous avons enfin des aveux, qu’il était le tireur de LBD. C’est lui qui a tiré sur Hedi. Jusqu’à présent, tout le monde niait”, a quant à lui déclaré Jacques-Antoine Preziosi. “Cet aveu est un aveu coupable, a-t-il ajouté. Il est coupable d’avoir encore menti. Il raconte des choses complétement incohérentes et raconte des histoires sur un ton miséreux.”

Le parquet avait requis le maintien en détention. Le parquet général d’Aix-en-Provence avait requis le maintien en détention provisoire du policier. L’avocat général réclamait son maintien en prison au moins jusqu’à un interrogatoire prévu le 30 août.

La demande de huis clos du policier rejetée. Le policier, qui conteste son placement en détention provisoire, a demandé jeudi à ce que l’audience se déroule à huis clos, mais la chambre de l’instruction a rejeté cette demande. L’audience, qui avait débuté peu après 8h30 devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), était donc publique. 


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