Le plan de sauvetage compromis à cause de l’actionnaire chinois

Coup de froid sur Sochaux. L’accord de reprise annoncé mercredi entre l’actionnaire chinois du FC Sochaux-Montbéliard (FCSM) et un héritier Peugeot semble compromis, le consortium chinois Nenking ne payant finalement pas sa part, a indiqué ce dimanche Cédric Perrin, sénateur du Territoire de Belfort. L’investisseur chinois a pris une décision différente de celle qu’il a fait signer à ses émissaires la semaine dernière, qui impliquait qu’il reste au capital du FCSM à hauteur de 4 millions d’euros.

Ce retournement de situation met en péril le sauvetage du club car recueillir la somme de 12 millions d’euros est la « condition sine qua non » pour que le FCSM puisse passer devant le CNOSF pour plaider son maintien en Ligue 2. Cette audition est censée se tenir lundi après-midi.

L’espoir d’un plan B

Malgré cette défection de l’investisseur chinois, qui ne l’a pas annoncée officiellement, un « plan B » a été prévu et même « anticipé », a poursuivi le sénateur. « Tout le monde s’est beaucoup mobilisé » pour sauver le club, « les collectivités aussi », a-t-il dit. Cédric Perrin espère que ce « plan B » sera « efficace », sans pouvoir en donner les détails. Sollicités par l’AFP, Romain Peugeot et son entourage n’ont pas pu être joints dans l’immédiat.

Ce dossier émeut depuis plusieurs semaines la France du football, attachée au club doubiste, fondé en 1928 et qui fait partie du patrimoine. Même Emmanuel Macron a eu un mot sur le sujet, la semaine dernière, faisant passer le message qu’il souhaitait « exprimer auprès des propriétaires son attention à la sauvegarde du FCSM et de ses salariés comme de son centre de formation ».

source site