Le Brésil et l’Italie rentrent au bercail, record pour Diani… Le journal du 2 août

Chaque jour, tout au long de la Coupe du monde féminine en Australie et en Nouvelle-Zélande, 20 Minutes fait le point sur les faits marquants de la compétition. Ce mercredi, on revient bien sûr sur la qualification des Bleues via le triplé de Kadidiatou Diani, mais aussi sur les éliminations du Brésil et de l’Italie face aux surprenantes équipes de Jamaïque et d’Afrique du Sud.

Diani, un triplé pour l’histoire

Jusqu’à ce mercredi, sa seule réalisation dans un tournoi majeur avec les Bleues avait été inscrite face à la Belgique, lors de l’Euro 2022 (2-1). Kadidiatou Diani a frappé trois fois contre le Panama, dans un match débridé à Sydney (6-3) : une frappe de près avec l’aide de la transversale (28e), et deux penaltys (37e et 52e), avant de sortir, le devoir accompli, à l’heure de jeu. Jamais auparavant, une joueuse française n’avait signé un triplé en Coupe du mondei.

La Parisienne, et très probable future Lyonnaise, avait démarré la compétition piano contre la Jamaïque (0-0), avec une tête sur la barre, avant de monter en régime face au Brésil (2-1) et de signer une passe décisive pour Eugénie Le Sommer. L’attaquante de 28 ans, logiquement élue joueuse du match, monte gentiment en régime après une blessure à la clavicule qui a freiné son élan fin mars et avant les probables retrouvailles avec l’ogre allemand en 8es de finale.

Marta et le Brésil, l’adieu aux larmes

Avait-elle senti le coup venir ? Marta avait fondu en larmes mardi en conférence de presse. La star du Brésil n’a pas réussi à amener son équipe jusqu’en 8es de finale, en terminant 3e du groupe F, derrière la France (7 points) et la Jamaïque (5). Les « Reggae girlz » ont tenu en échec les Sud-Américaines à Melbourne et sortent de poule pour la première fois, en deux participations. Les Brésiliennes, elles, n’étaient pas rentrées au pays aussi tôt depuis vingt-huit ans… Quant à Marta (37 ans), elle a sans doute participé à son sixième et dernier Mondial, sans parvenir à marquer, à la différence des cinq précédentes éditions.

L’Italie trahie par sa défense

Dans le groupe G, la Suède, déjà qualifiée, a battu sans trop forcer l’Argentine (2-0) à Hamilton et retrouvera les doubles championnes du monde américaines en 8es. Pour le suspense, il fallait aller à Wellington. Et le match entre l’Afrique du Sud et l’Italie a plus que tenu ses promesses, puisque les « Banyana Banyana » ont gagné le droit de disputer leur premier 8e de finale d’un Mondial grâce à un but de Thembi Kgatlana dans le temps additionnel (90e+2). La célébration de la capitaine est déjà entrée dans l’histoire de la Coupe du monde, comme les largesses de la défense transalpine, incarnée par l’incroyable csc de Benedetta Orsi qui voulait faire une passe en retrait à sa gardienne (32e) et a offert l’égalisation à ses adversaires.


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