La polémique enfle autour des méthodes des forces de l’ordre contre les opposants au tracé de l’autoroute A69 – Libération

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Usage de grenades GM2L, départs de feu volontaires, déversement de bidons d’essence au pied d’arbres, privations de sommeil et interdiction de ravitailler les militants en eau et nourriture : les militants dénoncent de graves dérives. Le rapporteur de l’ONU Michel Forst s’est rendu sur place jeudi 22 février.

Alors que le démantèlement des installations de la ZAD de l’A69 et le délogement des militants opposés au tracé de l’autoroute a débuté en début de semaine, la polémique grossit à propos des méthodes des forces de l’ordre face aux opposants au chantier. Michel Forst, rapporteur spécial de l’ONU sur les défenseurs de l’environnement, s’est rendu sur place jeudi 22 février pour «voir par lui-même», alors que les dérives sont dénoncées depuis plusieurs jours.

Depuis le mois d’octobre 2023, des militants issus de plusieurs groupes tels que La voie est libre et le Groupe national de surveillance des arbres (GNSA) s’étaient installés pour bloquer le projet de construction de l’autoroute A69. Cette infrastructure qui doit relier Toulouse à Castres est contestée par de nombreuses associations et scientifiques. Selon une pétition déposée à l’Assemblée nationale et signée par plus de 50 000 personnes, le projet serait «destructeur de l’environnement avec des dommages irréversibles qui ne se compensent pas, comme la destruction de 11,7 ha de bois (dont des centaines d’arbres centenaires) et de 22ha de zones humides».

Parmi eux, on retrouve les «écureuils», des


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