la FNSEA et JA du grand bassin parisien annoncent un “siège” de Paris à partir de lundi

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· La FNSEA et Jeunes Agriculteurs “Grand Bassin parisien” annoncent “un siège de la capitale pour une durée indéterminée” à partir de lundi, dès 14 heures

· Le Premier ministre Gabriel Attal est attendu ce dimanche matin dans une exploitation bovine en Indre-et-Loire

Le Premier ministre Gabriel Attal se rendra dimanche matin dans une exploitation bovine en Indre-et-Loire, deux jours après l’annonce de mesures pour tenter de répondre aux revendications des agriculteurs en colère.

Le secrétaire national du “parti communiste français” Fabien Roussel a fait part de “son soutien” au souhait des agriculteurs français de vouloir bloquer Paris à partir de lundi. “Je me rends compte que les annonces du Premier ministre ne suffisent pas à calmer la colère, parce qu’elle est profonde”, affirme-t-il sur BFMTV.

Le député du Nord regrette l’absence “d’annonce sur les prix plancher, les prix garantis”. “Quels moyens nous avons de remettre les discussions au Parlement?”, s’interroge encore Fabien Roussel.

Pour eux, c’est “la fin de la première mi-temps”. Les agriculteurs de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne ont garé leurs tracteurs samedi soir et pour le reste du week-end, alors qu’ils prévoient de s’élancer en direction de Rungis lundi autour de 9h.

Sur leur route, ils devraient être rejoints par plusieurs profesionnels du monde paysan dans le cortège.

“Il y a une avancée mais ce n’est pas suffisant. On a besoin d’engagements financiers sur la trésorerie des agriculteurs et sur la diminution de certaines taxes”, a expliqué Karine Duc, co-présidente de la CR47, à propos des mesures de Gabriel Attal.

Dans un communiqué commun, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs du Grand Bassin parisien annoncent “un siège de la capitale pour une durée indéterminée” à partir de lundi à 14h.

Des agriculteurs de 17 départements différents autour de Paris y seront mobilisés. “Tous les axes lourds menant à la capitale seront occupés par les agriculteurs”, préviennent-ils.

Sur BFMTV, le secrétaire général adjoint de la FNSEA Thierry Coué a assuré qu’il n’y avait pas d’appel à se déplacer en masse vers l’Île-de-France du côté de sa Fédération.

“On reste dans les départements et aux alentous de Paris, mais on est pas là pour perturber les Parisiens et les affamer, ce n’est pas le but”, a-t-il affirmé, alors que la capitale et le marché de Rungis sont évoqués comme de possibles points de ralliement des agriculteurs mobilisés lundi.

Vinci autoroutes assure que l’A9, “reliant Orange (Vaucluse) à la frontière espagnole via Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan, a rouvert sur la quasi-totalité de son tracé ce samedi 27 janvier à 17h30 entre Montpellier et l’Espagne”.

A la mi-journée, le gestionnaire routier avait fait savoir que l’axe, envahi par les tracteurs, qui étaient jusqu’à 300 vendredi, avait déjà partiellement rouvert.

Qui qu’il en soit, Vinci recommande à tous les automobilistes “de bien s’informer sur les conditions de circulation avant tout déplacement”.

Sur X, la préfécture de Haute-Garonne a confirmé que le blocage de l’autoroute A64 au niveau de Carbonne avait bien été levé à la mi-journée par les agriculteurs. Ces derniers s’y étaient engagés à la suite des mesures annoncées par le Premier ministre Gabriel Attal, vendredi.

Également préfet de la région Occitanie, Pierre-André Durand salue “l’esprit de responsabilité des agriculteurs, qui ont notamment procédé au nettoyage de la section d’autoroute qui était occupée”. L’autoroute a été réouverte dans les deux sens aux alentours de 15h25.

Quatre jours après le début des blocages sur l’autoroute A16, les agriculteurs mobilisés l’Oise sont “motivés” pour “faire pression sur la capitale”, selon les propos de Laurent, un céréalier présent sur place interrogé par BFMTV.

“On y est depuis mardi donc on ne va lâcher maintenant. On espère que tout le monde jouera le jeu lundi pour qu’on soit entendus. L’idée c’est de faire une tenaille autour de Paris”, explique-t-il, demandant “des réponses rapides”.

Le syndicat de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne annonce “monter à Paris” pour “bloquer (le marché de) Rungis”.

“Dès lundi, on part en tracteur à Paris aller chercher les derniers éléments qui nous manquent, la trésorerie. On n’est pas complètement satisfaits”, assure à BFMTV José Pérez, agriculteur et coprésident du syndicat dans le département.

“On monte (à Paris) voir le gouvernement”, dit-il, assurant vouloir “bloquer Rungis”, dont le marché “alimente toute la France” pour que “plus rien ne sorte de là”.

La présidente PS de la région Occitanie Carole Delga annonce sur X (anciennement Twitter) vouloir mettre en place un “comité régional de suivi des engagements du gouvernement”, après les annonces faites par Gabriel Attal.

“La situation de nos agriculteurs, viticulteurs, pêcheurs d’Occitanie est trop grave, leur engagement trop sincère et honnête, pour que ces annonces ne soient pas suivies d’effets rapides”, explique-t-elle.

L’arsenal de mesures du gouvernement présenté vendredi soir par Gabriel Attal ne suffit pas à éteindre la grogne des agriculteurs. Plusieurs points d’achoppement persistent en effet. Parmi eux, le besoin de davantage soutenir la trésorerie des agriculteurs, étranglés, d’un côté, par la hausse des coûts de leurs intrants et par leur faible rémunération de l’autre.

“On demande du cash, on a besoin de trésorerie et on a demandé la détaxation des produits phytosanitaires”, demande un porte-parole du mouvement à Agen (Lot-et-Garonne) au micro de BFMTV.

>> Toutes les explications dans notre article

Le convoi d’agriculteurs en tracteurs venus de Seine-et-Marne arrive près de Roissy en ce début d’après-midi. Une action symbolique au lendemain des annonces de Gabriel Attal.

“On n’est pas du tout satisfaits des annonces du ministre”, explique à BFMTV Adrien, l’un des agriculteurs.

“On veut du concret sur les accords de libre-échange. Ça ne va pas du tout, on est en concurrence avec des pays qui ne respectent pas du tout nos normes. (…) On ne peut pas s’en sortir comme ça”, déplore-t-il.

Le député LFI de la Somme François Ruffin réclame depuis Nîmes un “cap pour l’agriculture française”, alors qu’il l’a dit tiraillée entre deux objectifs contradictoires: être “concurrentielle” avec “les fermes-usines” du Brésil ou d’Ukraine ou “nourrir comme il faut les Français”.

“Aujourd’hui, on leur dit de faire les deux, de monter en gamme, pour le bien être animal, de sortir des ‘phytos’ et en même temps d’être compétitifs avec des pays où les coûts sociaux et normes environnementales n’ont rien à voir.”

38 “blocages” impliquant environ 700 agriculteurs sont recensés à travers la France ce samedi, a appris BFMTV des renseignements généraux. Un chiffre en baisse, après les annonces de Gabriel Attal vendredi soir.

Vendredi, on comptait 113 blocages impliquant 17.500 agriculteurs.

Des milliers de personnes sont arrivées à Pamiers en Ariège pour participer à une marche blanche en hommage à l’agricultrice et sa fille tuées sur un barrage. Les participants ont respecté une minute de silence.

Parmi les personnes présentes, de nombreux jeunes agriculteurs. 4.000 personnes sont attendues.

Une marche blanche en hommage à l’agricultrice et à sa fille tuées dans l’Ariège débute en ce début d’après-midi à Pamiers, en Ariège.

Lina, une amie de la jeune adolescente de 12 ans tuée, Camille, explique au micro de BFMTV qu’il était important pour elle d’être présente.

“Elle était gentille, elle était amie avec tout le monde”, se souvient la collégienne. Elle assure avoir “beaucoup pleuré” quand elle a appris la mort de sa camarade de classe.

“C’était très important d’être ici aujourd’hui pour rendre hommage à la famille”, appuie son frère.

Certains véhicules de transports routiers sont exceptionnellement autorisés à rouler ce week-end après les difficultés de circulation cette semaine déclenchées par les manifestations d’agriculteurs, est-il indiqué dans un arrêté publié samedi au Journal officiel.

Les interdictions de circulation normalement prévues pour les véhicules de transport de marchandises de plus de 7,5 tonnes durant le week-end “sont levées du samedi 27 janvier 2024 à 10 heures au lundi 29 janvier 2024 à 10 heures”, après “les difficultés de circulation induites par les manifestations des agriculteurs”, décrit l’arrêté.

Le secrétaire général du syndicat Jeunes Agriculteurs Pierrick Horel assure qu’une action ciblant Paris lundi est envisagée, mais n’est “pas tranchée”, le syndicat devant encore prendre le temps de “recalibrer la mobilisation de la semaine prochaine”.

“On va prendre le week-end pour reposer les esprits et les corps” explique-t-il.

“Évidemment la question de la capitale est sur la table; certainement pas celle du blocus de Rungis”, a-t-il précisé.

François Ruffin, député LFI de la Somme, en visite sur le point de blocage des agriculteurs sur l’A9, estime sur BFMTV que “tant que la question du prix n’est pas résolue, on n’avancera pas”.

“Hier, Gabriel Attal a donné un doliprane, il a mis un sparadrap”, a-t-il jugé en parlant des annonces du Premier ministre.

“Je me suis rendu ce matin au bureau des douanes de Nîmes, victime d’un incendie volontaire hier soir. Les dégâts constatés sont importants”, écrit sur X le préfet du Gard, qui précise qu’une “enquête est en cours”.

L’incendie “aurait été provoqué par l’intrusion d’individus sur des engins agricoles”, avait indiqué Jérôme Bonet dans un précédent post la veille.

“La base ne lâchera et on ne les lâchera pas non plus”, a déclaré sur BFMTV Sophie Lenaerts, vice-présidente du syndicat Coordination rurale qui appelle à poursuivre la mobilisation.

“Il nous manque des réponses” de la part du gouvernement, a-t-elle jugé, qualifiant les annonces de Gabriel Attal de “beau spectacle de communication”.

Plusieurs opérations de nettoyage sont en cours pour rendre les routes praticables après la levée de barrages mis en place par les agriculteurs.

C’est notamment le cas au péage de Chignin sur l’A43 en Savoie.

“La reprise de la circulation ne pourra se faire qu’après vérification de la praticabilité du réseau”, indique de son côté la préfecture du Nord sur X.

Le chef étoilé et président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) Thierry Marx explique sur BFMTV comprendre “la pénibilité de ne pas vivre du fruit de son travail” et dénonce “la théorie du low-cost” qui empêche les agriculteurs d’être correctement rémunérés.

Le porte-parole des agriculteurs présents sur l’A64 annonce que le déblocage de l’autoroute passant en Haute-Garonne est en cours, peu avant midi, comme prévu et annoncé par l’éleveur Jérôme Bayle hier vendredi.

L’autoroute A9 reste bloquée par les agriculteurs au niveau de Nîmes aujourd’hui malgré les annonces de Gabriel Attal la veille.

D’autres barrages, comme celui de Saint-Arnoult-en-Yvelines sur l’A10, de Carbonne sur l’A64 ou de Rennes sur l’A84 vont être levés.

Les agriculteurs mobilisés à Agen poursuivent leur mouvement malgré les annonces de Gabriel Attal la veille.

Si des mesures vont “dans le bon sens”, notamment sur la simplification administrative, l’arboriculteur et membre de la Coordination rurale José Perez trouve “regrettable qu’il n’y ait eu aucune mesure sur la trésorerie”.

L’éleveur et figure de la contestation des agriculteurs Jérôme Bayle a balayé sur BFMTV les rumeurs qui pullulent sur les réseaux sociaux et affirment qu’il a donné vendredi son relevé d’identité bancaire (RIB) à Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, lors de son déplacement en Haute-Garonne.

Retrouvez ses explications dans cet article.

Le syndicat Jeunes Agriculteurs va lever ses barrages d’ici samedi midi mais prévoit de les reprendre en début de semaine prochaine, a annoncé son secrétaire général, Pierrick Horel, sur RMC.

Un autre responsable du syndicat, Maxime Buizard, a annoncé sur BFMTV le blocage de Paris la semaine prochaine.

La préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône a annoncé dans la matinée la réouverture de la M6 et de l’A42 dans deux sens de circulation.

Lire notre article.

Une marche en hommage à l’éleveuse Alexandra Sonac et à sa fille de 12 ans, décédées à la suite d’un accident survenu sur un barrage d’agriculteurs en Ariège, est prévue aujourd’hui à Pamiers.

Lire notre article complet.

“Les trois revendications, nous on les a eues”, a déclaré sur BFMTV Jérôme Bayle, éleveur bovin et initiateur du mouvement des agriculteurs.

“Je suis un homme de parole. J’ai dit: on bloque pour le GNR, l’irrigation et la MHE” (maladie hémorragique épizootique), a-t-il poursuivi, estimant avoir été entendu sur tous ces points.

“Ils ne nous ont pas suivis dès le départ”, a-t-il également lancé à l’encontre des principaux syndicats qui eux, poursuivent la mobilisation.

Maxime Buizard, administrateur national des Jeunes agriculteurs, annonce sur BFMTV vouloir “organiser le blocus de Paris et de la petite couronne parisienne” dans la nuit de dimanche à lundi.

“L’idée est qu’aucun camion ne puisse approvisionner la capitale” et ce “aussi longtemps que nécessaire (…) au moins sur cinq jours”, explique le responsable syndical.

En prévision de cette action, les “mobilisations en Île-de-France sont levées pour l’essentiel ce week-end”.

Lire notre article complet sur cette annonce des JA.

Les deux occupantes de la voiture qui a percuté l’agricultrice et sa famille ont été sorties du CRA et assignées à résidence, en attendant leur expulsion vers l’Arménie, a appris BFMTV confirmant une information d’Europe 1.

“Toutes les mesures sont mises en œuvre pour les éloigner dans les meilleurs délais”, indique la préfecture d’Ariège à BFMTV.

Le conducteur de la voiture, lui, a été mis en examen et placé en détention provisoire.

Le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a démenti sur Franceinfo toute “complaisance” avec les agriculteurs, alors que la gauche dénonce une différence de traitement entre les manifestations d’agriculteurs et d’autres mobilisations sociales ou écologistes réprimées.

“Il y a des gens qui sont mus par simplement le désir d’en découdre avec les forces de l’ordre. Ce n’est pas ce que j’ai vu avec le mouvement agricole”, a justifié le ministre.

“Je dénonce des actes qui sont minoritaires”, dit-il après l’incendie de la MSA à Narbonne.

“Il y a de premières mesures annoncées, elles sont appelées à se décliner sur d’autres sujets”, affirme Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture, sur France info après les annonces de Gabriel Attal vendredi.

A Nîmes, le match de National 1 entre les Crocos et Rouen a été interrompu à la pause au moment de l’arrivée d’agriculteurs venus exprimer leur colère, vendredi.

Plus d’informations dans cet article.

François-Xavier, agriculteur non syndiqué, fait partie d’un convoi en route pour Roissy. Il estime que les annonces de Gabriel Attal ne suffisent pas.

“Tout le monde en a ras-le-bol donc on va à Paris”, indique-t-il.

À Agen, ville au centre de la contestation, les leaders du mouvement ont annoncé que les blocages allaient se poursuivre malgré les annonces de Gabriel Attal.

Si certains ont décidé de stopper leur mobilisation, beaucoup d’agriculteurs sont sceptiques après les annonces faites par le Premier ministre Gabriel Attal vendredi.

Les principaux syndicats, FNSEA en tête, ont décidé de maintenir la pression et de poursuivre les blocages.

En déplacement hier en Haute-Garonne, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé la mise en place de mesures pour simplifier la vie des agriculteurs.

Retrouvez ici le détail de ces annonces.

Confronté à sa première crise depuis sa nomination, Gabriel Attal s’est déplacé ce vendredi en Haute-Garonne pour répondre aux revendications des agriculteurs.

Retrouvez ici un récapitulatif des annonces du Premier ministre.

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à la mobilisation des agriculteurs. Au lendemain des annonces de Gabriel Attal, les actions se poursuivent dans de nombreux départements du pays.

Signe que la sortie de crise n’est pas prévue tout de suite: les syndicats agricoles de la FNSEA et Jeunes Agriculteurs ont appelé à poursuivre la mobilisation.