Karine Le Marchand est arrivée, “comme promis”, à un point de blocage en Seine-et-Marne

Gabriel Attal s’entretiendra à Matignon à 18h avec les patrons de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs.

Le bilan sur 10 ans publié par FranceAgriMer donne l’impression que l’agriculture française est plus que jamais florissante. En 2022, l’Hexagone a battu des records d’exportations de produits alimentaires avec 84,1 milliards d’euros.

Une hausse des exportations principalement dues, comme pour les autres nations agricoles, à la flambée des cours mondiaux des matières premières agricoles consécutives à l’après-Covid et à la guerre en Ukraine.

Si la France reste la première puissance agricole en Europe, sa position relative a toutefois tendance à reculer depuis deux décennies.

L’intégralité de notre article sur la santé de l’agriculture française est à retrouver ici.

Karine Le Marchand, la présentatrice de L’Amour est dans le pré, est arrivée au point de blocage de l’A4, à Jossigny, en Seine-et-Marne (environ 35 kilomètres de Paris).

“Je l’avais promis”, a-t-elle déclaré en affirmant que “les Français sont avec [eux]”.

Elle distribue des croissants aux agriculteurs mobilisés dont elle vante la fabrication française.

“Si vous réussissez à avoir un moment pérenne sans violence, vous arriverez à faire la différence avec tous les autres mouvements”, a-t-elle souligné.

Les tracteurs sont en train de déposer des bottes de paille sur l’autoroute A6 au niveau de Villabé (Essonne), à environ cinquante kilomètres de Paris.

L’autoroute A10 au niveau de Longvilliers dans les Yvelines est bloquée par plusieurs tracteurs dans les deux sens.

Karine Le Marchand avait annoncé hier sur les réseaux sociaux vouloir apporter des croissants aux agriculteurs mobilisés.

Elle est en train de se rendre sur le point de blocage de l’A4, en Seine-et-Marne.

“Le convoi de Parisiens arrive”, écrit-elle sur Instagram. “On apporte les croissants, le sourire et la musique”.

Le convoi d’agriculteurs, parti du Lot-et-Garonne ce matin pour atteindre Paris, est arrivé à Douville à quelques kilomètres de Bergerac en Dordogne.

Ils effectuent une pause-déjeuner avant de reprendre la route.

Plusieurs dizaines de tracteurs ont passé le péage de Saint-Arnoult dans les Yvelines. Un péage symbolique car il constitue une porte d’entrée en Île-de-France.

Avant le conseil des ministres prévu exceptionnellement à 16h, Emmanuel Macron fera un point sur la situation agricole à 15h15 avec Gabriel Attal, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Marc Fesneau et Christophe Bechu, a appris BFMTV.

Comme prévu, les blocages de plusieurs autoroutes en Ile-de-France par des agriculteurs à bord de leurs tracteurs ont commencé.

À la gare-péage de Buchelay dans les Yvelines (environ 60 km au nord-ouest de Paris), l’autoroute A13 est bloquée dans le sens province-Paris.

De l’autre côté de la capitale, à Jossigny (Seine-et-Marne), un blocage de l’A4 a aussi débuté avec l’installation en épi des premiers tracteurs des deux côtés du terre-plein central.

“La Confédération paysanne Auvergne-Rhône-Alpes veut amplifier la mobilisation et appelle à une action régionale forte mardi 30 janvier en région lyonnaise”, est-il écrit dans un communiqué.

Le syndicat agricole déplore des “annonces du gouvernement” qui n’apportent “aucune réponse à la crise systémique que vit l’agriculture”.

“Pire, le Premier ministre répond aux demandes productivistes et court-termistes de la FNSEA”, est-il affirmé dans le communiqué.

La Confédération paysanne souhaite notamment une sortie de tous les accords de libre-échange ou encore des prix minimums d’entrée pour les produits importés en France.

21 tracteurs sont déjà positionnés au bord de l’autoroute A4 qu’ils ont prévu de bloquer dans les deux sens à partir de 14h. 

Ils seront rejoints par une importante colonne qui roule en ce moment sur la RD 231 en direction de Jossigny, en Seine-et-Marne. Puis par neuf tracteurs partis du Plessis-Placy et 17 tracteurs venus de Châtillon-Laborde, deux communes de Seine-et-Marne.

D’après nos informations, 35 tracteurs ont quitté Fontainebleau et sont en route vers le magasin Carrefour de Villabé, dans l’Essonne. Ils devraient arriver peu après 14h. Ils ont annoncé qu’ils bloqueraient l’autoroute A6.

Ces 35 tracteurs devraient être rejoints par 36 autres tracteurs partis du Loiret.

21 rassemblements ont été recensés à midi aujourd’hui sur tout le territoire, et 25 blocages. Et ce, dans 16 départements, a appris BFMTV des renseignements territoriaux.

1.710 agriculteurs sont mobilisés avec 1.206 engins agricoles.

Vendredi dernier, ils étaient 17.500 agriculteurs et 113 blocages avaient eu lieu.

Le convoi d’agriculteurs parti du Lot-et-Garonne ce matin a récupéré une quarantaine de tracteurs sur le chemin, au niveau de Cancon.

Ils avancent à environ 40km/h et atteindront la ville de Bergerac vers 13h30, où 70 autres tracteurs devraient se joindre à eux. Le but est d’être 300 à l’arrivée à Paris.

Jordan Bardella qui avait indiqué vouloir voter contre la réforme de la politique agricole commune en 2019, a finalement voté en sa faveur en 2021.

Elle a cependant été substantiellement modifiée ces dernières années, permettant à chaque État de décider lui-même de la répartition des fonds sur son territoire.

“Je suis pas contre la PAC, je dis qu’aujourd’hui nous donnons beaucoup trop d’argent à la PAC. La PAC, c’est un tiers du budget de l’Union européenne. Je souhaite que nous baissions cette contribution pour pouvoir flécher directement vers l’économie réelle et vers l’économie française”, a nuancé le candidat RN aux européennes sur BFMTV.

Vous pouvez retrouver plus de détails dans cet article.

Gabriel Attal va rencontrer le président de la FNSEA Arnaud Rousseau en fin de journée, à 18 heures, a appris BFMTV.

Des agriculteurs veulent bloquer le marché de Rungis, surnommé le “ventre de Paris”. Chaque jour, ce marché nourri près de 12 millions de bouches.

Selon l’Ademe, en cas de rupture d’approvisionnement, Paris ne disposerait que de trois jours d’autonomie car les livraisons se font tous les jours.

L’autoroute A41 est actuellement bloquée sur plus de 10 kilomètres dans le sens Annecy-Genève. Des agriculteurs, notamment membres de la Coordination rurale, sont mobilisés à Saint-Martin-Bellevue et au niveau du péage d’Allonzier-la-Caille.

“Des ETA (Entreprises de Travaux Agricoles), des camions d’entreprises du BTP et des forestiers rejoignent eux aussi le mouvement et apportent leur soutien total aux agriculteurs”, écrit la Coordination Rurale Auvergne Rhône-Alpes.

Elle annonce que les agriculteurs seront présents sur place au moins jusqu’au mardi au soir.

Dans un communiqué, le réseau Vinci autoroutes recense des coupures sur une dizaine d’autoroutes en France ce matin.

Depuis 5 heures du matin, un cortège composé d’environ 80 tracteurs est mobilisé aux portes de Lyon. Une opération escargot bloque la circulation sur l’A450 et l’A7/M7, dans le sud de l’agglomération. La préfecture conseille ainsi d’éviter le secteur.

Vous pouvez retrouver plus de détails sur cette situation dans cet article dédié.

Jérôme Bayle, l’un des leaders du mouvement, connaissait bien Alexandra et Camille, agricultrice et sa fille décédées sur un blocage en Occitanie.

Il a eu des nouvelles du mari et père de la famille, Jean-Michel, également blessé lors de l’accident, qui “doit sortir de l’hôpital aujourd’hui”.

“Il ne pourra pas retravailler demain mais par le biais de la solidarité, il y a des agriculteurs qui vont sur sa ferme et des gens ont donné sur la cagnotte en ligne pour payer le service de remplacement pour que son exploitation continue de fonctionner”, détaille Jérôme Bayle.

Pour Jérôme Bayle, il faut absolument lutter contre “la concurrence déloyale”. “On utilise des matières actives sur le bio qui sont interdites en France”, donne-t-il en exemple.

“On importe du maïs et du soja OGM alors que c’est interdit ici, c’est de la concurrence déloyale”, complète-t-il.

“Il faut que l’État fasse un peu plus attention”, lance l’éleveur bovin.

Critiqué pour avoir levé le barrage de l’A64, l’un des meneurs du mouvement Jérôme Bayle répond sur BFMTV. “On s’est jamais lancé pour être les sauveurs de l’agriculture française”, affirme-t-il.

“Je n’ai jamais dit de lever tous les barrages de France”, ajoute l’agriculteur, qui dit continuer à soutenir le mouvement.

“C’est les syndicats qui reprennent le flambeau”, explique-t-il.

“On est agriculteur, j’ai une ferme, moi c’est ma mère pendant 10 jours qui s’occupaient des vaches”, détaille Jérôme Bayle.

Il explique qu’il a levé le barrage après avoir obtenu les trois revendications qu’il souhaitait. “J’ai tenu parole”, conclut-il.

40 actions sont dénombrées ce matin sur l’ensemble du territoire, a appris BFMTV des renseignements territoriaux.

Comme l’indique Bison Futé, une opération escargot est en cours sur l’A115 vers Sannois. Ce cortège prendra ensuite l’A15 en direction de Gennevilliers, puis prendra l’A86 sens intérieur, pour rejoindre l’A3 à la hauteur de la commune de Noisy-le-Sec.

C’est le point de blocage le plus proche de la capitale pour le moment, comme vous pouvez le voir sur la carte ci-dessous.

Bison Futé invite donc à la vigilance dans ce secteur, notamment car “le cortège progresse à vitesse réduite et laisse libre une voie de circulation”.

Un convoi d’agriculteurs est parti d’Agen ce matin en direction de Rungis, à l’appel du syndicat Coordination rurale, qui compte “investir” le marché d’intérêt national (MIN), ont constaté des journalistes de l’AFP.

Une trentaine de tracteurs ont pris la route depuis le marché aux bestiaux de la ville, pour aller rejoindre des collègues à Cancon (Lot-et-Garonne) puis Bergerac (Dordogne), Périgueux, avant une étape dans un “camp de base” en soirée près de Limoges.

Après un passage par Tours, l’arrivée à Rungis est prévue “mardi soir ou mercredi matin”, a déclaré Serge Bousquet-Cassagne, président de la Chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne.

Interrogé sur les dégradations lors de certaines mobilisation, Stéphane Le Foll estime qu’il faut “éviter la surenchère” mais qu’il faut avoir un minimim de respect sur ce que sont les bâtiments publics”.

Sur Public Sénat, l’ancien ministre de l’Agriculture juge qu’il n’y a pas de “raison d’accepter la violence et la dégradation”.

“Une fois qu’on l’accete pour certains, il ne faut pas s’étonner qu’il y en ait d’autres qui se mettent à suivre”, ajoute-t-il, estimant que “les premières déclarations de Gérald Darmanin manquaient de règles et de rappels à la règle”.

Les agriculteurs l’assurent: leur objectif n’est pas d’entrer dans Paris mais de rester à l’extérieur, à distance, en bloquant certains axes qui mènent à la capitale.

“Rentrer dans Paris c’est se jeter dans la gueule du loup”, explique ainsi Fabien Frebourg, vice-président des Jeunes agriculteurs de l’Oise.

“Là, on reste à l’extérieur et au moins on sera autonome”, ajoute-t-il.

Sur France info, le syndicat Unité SGP Police appelle le “gouvernement à trouver l’extincteur social, à éteindre l’incendie pour essayer de calmer la situation” pour éviter que “d’autres corps de métiers n’entrent dans la danse”, ce qui “paralyserait le système”.

“Nous sommes à 5 mois des Jeux Olympiques, les yeux de la planète sont tournés vers la France et une crise sociale qu’on ne pourrait pas maîtriser ferait pâle figure vis-à-vis du monde entier”, détaille Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat.

Pour l’heure, pas de tracteurs en vue à Rungis. Comme le rapporte notre journaliste sur place, le “frigo de Paris”, que veulent bloquer certains agriculteurs, est pour l’instant libre d’accès.

Depuis hier soir, la gendarmerie nationale est sur place et filtre les accès. Des blindés ont également été déployés à la demande du ministère de l’Intérieur.

“L’écologie oui, l’écologie punitive non”, déclare Jordan Bardella sur BFMTV-RMC. Le président du RN promeut le “patriotisme économique” pour empêcher la “mort de notre agriculture française”.

“On ne peut pas importer sur le sol français et au sein du marché commun des produits qui ne respectent aucune des normes imposées aux agriculteurs français”, dénonce-t-il.

Au micro de BFMTV, Jordan Bardella tance le gouvernement pour son “cynisme” face au “désespoir des agriculteurs”. Le président du RN s’en prend à l’intervention de Gabriel Attal vendredi en Haute-Garonne, jugeant que ce dernier est venu dire “l’exact inverse de ce que le gouvernement “a fait depuis sept ans”.

“J’ai trouvé ça particulièrement malsain”, tacle-t-il.

Invité de BFMTV-RMC, Jordan Bardella indique qu’il “soutient les revendications” des agriculteurs, refusant néanmoins de se prononcer sur un blocage de Paris:

“En tant que responsable, mon rôle n’est pas de soutenir telle ou telle forme de mobilisation”, explique le président du RN, estimant qu’il lui revient “d’apporter des réponses” “à la plus grande crise sociale de l’histoire de la Ve République”.

Sur BFMTV, Véronique Le Floc’h, présidente de la Coordination rurale, assure que l’objectif “n’est pas de rentrer dans Rungis” mais de “montrer la conséquence si demain il n’y a plus d’agriculteurs”.

Elle dit également vouloir “cerner la part d’importation et quel type de produits rentre” à Rungis.

Véronique Le Floc’h assure que le but n’est pas “la confrontation” mais d’obtenir des négociations avec le gouvernement.

Marine Tondelier répond à Gabriel Attal, qui a mis en cause les écologistes, en les accusant notamment de faire passer les agriculteurs pour “des bandits” et dénonçant leurs “larmes de crocodile”.

Le Premier ministre “ne sait plus quoi dire”, et “choisit un bouc émissaire”, estime la secrétaire nationale d’EELV sur France Inter, avant d’ajouter:

“On voit bien qu’il cherche à détourner l’attention, mais ce n’est quand même pas nous qui sommes ministre de l’Agriculture. Le modèle productiviste, l’impasse dans laquelle est le secteur, ce n’est pas nous qui l’avons mis en place.”

Le député insoumis Éric Coquerel juge sur France Info que le mouvement entamé par les agriculteurs depuis plusieurs jours est un “moyen de commencer à se faire entendre”.

Gabriel Attal “a été obligé d’intervenir”, souligne-t-il, estimant néanmoins que le Premier ministre a seulement pris des “mesurettes”. Dès lors, les agriculteurs “continuent” et “ont raison”, d’après lui.

Invité ce lundi matin sur l’antenne de RTL, Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, a confirmé que des blocages auraient bien lieu autour de Paris. “On va bloquer les grands axes autoroutiers qui quittent Paris, à 30 kilomètres”, dit-il.

“Notre objectif n’est pas d’ennuyer ou de pourrir la vie des Français, mais de mettre la pression sur le gouvernement pour faire que, rapidement, on trouve des solutions de sortie de crise. Ce qui a été dit vendredi ne nous satisfait pas”, ajoute-t-il.

Selon lui, il s’agit de “faire monter la pression”, car “quand c’est loin de Paris, il n’y a pas de réception du message.”

Ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau indique sur France 2 que le gouvernement annoncera de nouvelles mesures d’ici 48h.

“On aura un certain nombre de choses qu’on pourra poser sur la table, qui permettront de compléter et de montrer la globalité des mesures qu’on entend prendre pour le monde agricole”, explique-t-il.

Ce lundi 29 janvier, et malgré les premières annonces et promesses du gouvernement Attal, vendredi, sur la sortie progressive de l’avantage fiscal sur le gazole non routier (GNR), l’accélération du versement des aides d’urgence ou encore la “multiplication des contrôles” et des “sanctions” contre ceux qui ne respectent pas les lois Egalim, la colère ne retombe pas.

“Il nous faut plus que des annonces, il nous faut des engagements, des actes forts, il y a eu des mesurettes mais nous avons besoin de précisions, d’éclaircissements”, a expliqué ce lundi matin à BFMTV Clément Torpier, président des Jeunes Agriculteurs d’Île-de-France.

La plupart des agriculteurs interrogés se rangent derrière les 140 propositions formulées par le duo majoritaire FNSEA-Jeunes Agriculteurs, qui exhorte le gouvernement à prendre en compte “l’intégralité” de leurs doléances pour parvenir à une sortie de crise. Ils espèrent avant tout être mieux rémunérés.

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Alors qu’un blocus de la capitale est annoncé pour la mi-journée par les agriculteurs, certains d’entre eux se mettent déjà en route.

Auprès de BFMTV, Camille Coupé, un céréalier qui tient actuellement un barrage à proximité de Chartres, fait montre de sa détermination. “Tout le monde est en train de se regrouper, de monter gentiment sur Paris, on va faire front, on est provoqués par le gouvernement qui sort les blindés”, dit-il.

“On est plus intelligents, on va rester en périphérie, on n’ira pas à l’affrontement mais on va tout bloquer en périphérie, on y arrivera. Toutes les forces sont bien dispersées sur le pourtour de Paris, bien sûr que ça va être bloqué, mais le reste aussi”, promet-il.

Dès les premières heures de cette journée de lundi, plusieurs dizaines de camions sont bloqués sur les routes du Gard, à hauteur d’Alès. Alors que l’A9 est déjà inaccessible, les chauffeurs routiers se sont rabattus sur des itinéraires secondaires, également bloqués.

“On est bloqués sur la rocade, on ne peut pas bouger, on attend voir ce qui se passe”, dit Guillaume, un chauffeur qui transporte des poubelles, bloqué depuis une heure.

S’il dit comprendre la colère des agriculteurs, celui-ci estime que la situation est difficile pour tous. “On comprend mais c’est la mort du petit cheval, nous aussi le transport c’est compliqué, 2024 va être très très dure.”

Invité du “Face à face” ce lundi sur RMC-BFMTV à 8h30, le président du Rassemblement national a publié une longue “lettre ouverte aux agriculteurs de France” dans laquelle il assure que “la France vous aime, elle vous regarde, elle vous soutient.”

Le député européen assure par ailleurs partager la colère des agriculteurs, contre “le mur de normes, l’asphyxie réglementaire et la concurrence déloyale imposée par le gouvernement et l’Union européenne”.

Pour le président du RN, le cri de révolte des agriculteurs est celui “d’une France qui ne veut pas mourir”.

Dès le lendemain des annonces de Gabriel Attal et la fin du blocage de l’autoroute A64 au niveau de Carbonne, Jérôme Bayle, l’une des figures du mouvement, a repris son travail dans sa ferme de Montequieu-Volvestre. “Il y a des gens qui ont aidé, il y a ma mère, mais elle a 75 ans, il y a mon oncle, mes amis”, remercie-t-il à BFMTV.

En ce qui concerne les critiques qu’il a reçues depuis la fin de son action, l’agriculteur s’explique:

“Je n’ai pas plié à l’état, j’ai plié aux revendications qu’on a demandées. C’est eux qui ont plié à nous, nous le match on l’a gagné, je ne voulais pas être le super-héros de l’agriculture française, loin de là”, assure-t-il.

Toutefois, Jérôme Bayle assure soutenir les nouvelles actions des agriculteurs. “Maintenant que la roue est partie il faut que tous les départements de France continuent de faire tourner”, dit-il.

Une semaine de blocage. Ce lundi matin, plusieurs dizaines d’agriculteurs bloquent toujours l’autoroute A7 dans les deux sens. Sur un blocage situé à hauteur d’Ablon, dans la Drôme, un manifestant explique les raisons de sa colère malgré les annonces de Gabriel Attal vendredi et le déblocage d’autres axes routiers depuis.

“On va raccourcir des contraintes administratives, c’est très bien, mais on a besoin de la levée des mesures franco-françaises qui nous empêchent d’être compétitifs dans et hors e l’Europe. C’est notre président qui doit défendre notre position, sortir des traités du CETA et du Mercusur”, dit-il.

Selon lui, “la motivation est inchangée”, et ce jour, les manifestants vont peaufiner leurs revendications avant un potentiel nouvel entretient avec le préfet du département.

Un mouvement parti pour durer. Ce lundi, de nombreux points de blocages routiers par des agriculteurs en colère sont toujours à dénombrer partout en France, avant le “siège” de Paris prévu pour le début d’après-midi. Des actions malgré les premières du Premier ministre Gabriel Attal.

“Il nous faut plus que des annonces, il nous faut des engagements, des actes forts, il y a eu des mesurettes mais nous avons besoin de précisions, d’éclaircissements”, dit à BFMTV Clément Torpier, président des Jeunes Agriculteurs d’Île-de-France.

Sur les points de blocage la colère est toujours aussi forte. “Ca ne nous a pas suffit”, “il n’y a que le bras de fer qui compte. Tant que les 140 propositions n’ont pas abouti, je pense que la profession maintiendra le blocage”, dit un manifestant.

Parmi les demandes: la transposition des normes, la fin de l’obligation de 4% de jachère, l’assouplissement sur l’usage des pesticides ainsi que des simplifications administratives.

Malgré les annonces de Gabriel Attal vendredi, la colère des agriculteurs ne faiblit pas. Ce lundi, plus de 600 tracteurs vont se rassembler autour de et huit autoroutes vont être bloquées à partir de 14 heures.

En début d’après-midi, comme vous pouvez le constater sur notre carte, huit points de blocage sont prévus autour de la capitale. Autant d’autoroutes devraient être touchées: l’A13, l’A15, l’A16, l’A1, l’A4, l’A5, l’A6 et l’A10.

Des centaines de tracteurs convergent déjà vers l’Île-de-France depuis ce dimanche. D’autres vont partir ce lundi en convoi depuis le sud-ouest. Le but est de bloquer huit autoroutes différentes, des axes lourds permettant de relier la capitale au reste de la France.

Retrouvez notre article sur BFMTV.com

BFMTV recense pour ce lundi une cinquantaine points de blocage et de manifestations dans tout le pays. À la mobilisation des agriculteurs s’ajoute celle des taxis, qui ont prévus de nombreuses opérations escargot autour des grandes villes. Nous mettrons notre carte à jour au fur et à mesure de la journée, en fonction de l’évolution de la situation.

Ce lundi 29 janvier s’annonce noir sur les routes des Bouches-du-Rhône. Alors que la colère des agriculteurs gronde encore, les taxis continuent leur mobilisation contre une convention nationale entrée en application au 1er janvier.

Entre blocages et opérations escargot, il sera ainsi difficile pour les automobilistes de circuler dans tout le département et ce dès les premières lueurs du jour.

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Au niveau de Chartres, des manifestations entravent toujours la circulation sur l’A11 en direction de Paris. L’autoroute est coupée au niveau de Chartres, annonce le compte officiel de l’axe.

“Chose promise, chose dûe”. Karine Le Marchand, l’animatrice de “L’Amour est dans le pré”, a pris la route en direction de Paris afin de rejoindre le mouvement des agriculteurs en colère, qui ont annoncé un “siège” de la capitale à partir de lundi 28 janvier. Huit points de blocage sont prévus autour de Paris.

“Je n’ai qu’une parole. Vous arrivez à Paris, les agriculteurs? Et bien, je rentre aussi. Et si vous m’acceptez, je serais ravie de monter sur vos tracteurs”, affirme Karine Le Marchand dans une story publiée dimanche 28 janvier sur son compte Instagram.

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Les syndicats d’agriculteurs ont appelé à un “siège” de la capitale aujourd’hui à 14 heures grâce à huit points de blocage sur les autoroutes menant à Paris. La circulation s’annonce donc difficile sur les axes autoroutiers d’Île-de-France, mais également sur les routes secondaires qui risquent la saturation.

Ainsi, la préfecture de police de Paris “recommande aux Franciliens de privilégier les transports en commun pour leurs déplacements”.

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Le gouvernement a annoncé que 15.000 membres des forces de l’ordre seraient mobilisés aujourd’hui pour empêcher notamment que les tracteurs n’entrent dans “Paris et les grandes villes”, alors qu’un “siège” de la capitale est prévu dès 14 heures par des agriculteurs en colère.

À l’issue d’une réunion interministérielle de crise, Gérald Darmanin a néanmoins rappelé que la position de son ministère était celle de la “compréhension du milieu agricole”. Il ne souhaite ainsi “pas d’intervention sur les points de blocage” mais une “sécurisation” par les forces de l’ordre.

Gabriel Attal a reconnu hier n’avoir “pas répondu” à “tout (…) le malaise et le mal-être de nos agriculteurs“, mais se dit “résolu” à “avancer vite”, lors d’un discours prononcé à l’occasion des vœux de la députée Fabienne Colboc.

“Je sais bien que, à travers ces premières mesures (annoncées vendredi, NDLR), on n’a pas répondu encore à tout ce que je viens d’évoquer et ce qui constitue le malaise et le mal-être de nos agriculteurs aujourd’hui”, a déclaré le Premier ministre lors de cette cérémonie de vœux à La Riche, en Indre-et-Loire, alors que des agriculteurs ont annoncé un “siège” de Paris aujourd’hui.

Bonjour à toutes et à tous et bon réveil. Bienvenue dans ce direct consacré à la mobilisation des agriculteurs en colère.

Le gouvernement a annoncé que 15.000 membres des forces de l’ordre seraient mobilisés lundi pour empêcher notamment que les tracteurs n’entrent dans “Paris et les grandes villes”, alors qu’un “siège” de la capitale est prévu dès 14H par des agriculteurs en colère.