Joe Biden évoque des progrès dans l’obtention d’une pause humanitaire

Ce direct consacré au conflit opposant Israël aux terroristes du Hamas est désormais terminé.

La journée a été marquée par l’annonce faite par le Hamas d’une suspension des évacuations des étrangers et des binationaux vers l’Égypte.

De son côté, le président américain Joe Biden a fait état de progrès dans l’obtention d’une pause humanitaire. Des demandes qu’Israël avait pourtant fermement rejeté vendredi.

Le président américain Joe Biden a fait état de progrès dans l’obtention de la “pause humanitaire” réclamée par Washington dans les combats entre Israël et le Hamas à Gaza.

Interrogé sur l’existence de progrès à ce sujet, Joe Biden a répondu “oui”, à sa sortie d’une église du Delaware, levant le pouce, avant de monter dans son véhicule.

Une manifestation des familles et soutiens des otages enlevés par le Hamas a rassemblé samedi soir plusieurs milliers de personnes à Tel-Aviv exigeant du Premier ministre Benjamin Netanyahu davantage d’efforts pour leur libération, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Près d’un mois après les attaques meurtrières du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre, plusieurs centaines de personnes ont également manifesté à Jérusalem pour exiger la démission de Benjamin Netanyahu qu’ils jugent “responsable et coupable” des défaillances dans la gestion du pays.

Des milliers de personnes ont manifesté globalement dans le calme samedi à Berlin et à Düsseldorf (ouest), en solidarité avec les Palestiniens de Gaza.

À Berlin, la police berlinoise a évalué en soirée à 9.000 le nombre de participants. A Düsseldorf, ils étaient 17.000, soit nettement plus nombreux que prévu, a annoncé de son côté la police de cette ville de l’ouest de l’Allemagne.

Dans la capitale, les forces de l’ordre ont fait état d’une soixantaine d’interpellations et autant de plaintes pour infractions à l’ordre public, dont des suspicions d’incitation à la haine.

Le gouvernement du Hamas a suspendu l’évacuation des étrangers et des binationaux versen raison du refus d’Israël de laisser partir des blessés palestiniens vers des hôpitaux égyptiens, a indiqué à l’AFP un responsable de l’administration des points de passage.

“Aucun détenteur de passeport étranger ne pourra quitter la bande de Gaza avant que les blessés qui doivent être évacués des hôpitaux du nord de la bande de Gaza puissent être transportés vers le terminal de Rafah”, point de passage entre le territoire palestinien et l’Egypte, a indiqué le responsable sous couvert d’anonymat.

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Le chef d’état-major israélien, le général Herzi Halevi, s’est rendu samedi dans la bande de Gaza pour une visite aux troupes, une première depuis le début de la guerre contre le Hamas au pouvoir dans le petit territoire palestinien.

“Oui, il était dans la bande de Gaza aujourd’hui”, a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’armée, après la diffusion d’images à la télévision publique israélienne.

Une femme de confession juive a été poignardée de deux coups de couteau ce samedi après-midi à son domicile dans le 3e arrondissement de Lyon, a appris BFMTV d’une source policière, confirmant une information du Progrès. Une croix gammée a été retrouvée sur sa porte après l’attaque par sa famille.

Selon nos informations, une personne a sonné au domicile de cette femme, âgée de plus de 30 ans, puis l’a poignardée à deux reprises lorsqu’elle lui a ouvert. L’agresseur, en fuite, est vêtu de noir et a la visage dissimulé.

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Dans un communiqué publié ce samedi, l’Agence France-Presse demande à Israël “une enquête approfondie et transparente sur la responsabilité exacte de son armée” après la frappe qui a “gravement endommagé” son bureau de Gaza jeudi.

“L’Agence France-Presse a pris note des dernières déclarations d’un porte-parole de l’armée israélienne évoquant ‘une frappe de Tsahal à proximité (du bureau de l’AFP) qui pourrait avoir provoqué des débris’. Ces seules déclarations ne permettent pas à ce stade d’expliquer l’ampleur des dégâts occasionnés au bureau de l’AFP, situé au dernier étage d’un immeuble de onze étages”, déclare l’agence.

“Une frappe contre le bureau d’une agence de presse internationale envoie un message inquiétant à tous les journalistes travaillant dans les conditions aussi difficiles que celles prévalant aujourd’hui à Gaza”, a déclaré le PDG de l’AFP Fabrice Fries.

Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a affirmé qu’Israël “trouvera” et “éliminera” le chef du Hamas palestinien dans la bande de Gaza Yahya Sinouar.

“Nous allons trouver Sinouar et nous allons l’éliminer”, a affirmé le ministre lors d’une conférence de presse à Tel-Aviv.

19.000 personnes ont manifesté ce samedi à Paris en soutien au peuple palestinien, a appris BFMTV auprès de la Préfecture de police. La CGT, interrogée par l’AFP, a elle revendiqué 60.000 participants dans la capitale.

La manifestation s’est tenue dans le calme, aucune interpellation n’a été effectuée.

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L’ONG Médecins sans Frontières a condamné ce samedi la frappe israélienne sur une ambulance devant l’hôpital al-Shifa, le plus important de la bande de Gaza, dénonçant un acte “horrible”.

“Il s’agit d’une attaque à l’extérieur de l’hôpital principal et le plus fréquenté de Gaza, où notre personnel travaille quotidiennement pour fournir des soins médicaux vitaux”, fustige l’ONG.

Médecins sans Frontières dénonce également “un flot incessant de violence inadmissible”. “Les frappes répétées contre les hôpitaux, les ambulances, les zones densément peuplées et les camps de réfugiés sont honteuses”.

Selon le ministère de la Santé du Hamas et le Croissant-Rouge palestinien, la frappe a fait 15 morts et 60 blessés. Ils ont affirmé que l’ambulance faisait partie d’un convoi qui transportait des blessés vers l’Égypte.

Des milliers de personnes manifestent ce samedi à Berlin en solidarité avec les Palestiniens de Gaza. “Nous estimons le nombre des manifestants à environ 3.500. Mais d’autres sont en train d’arriver”, a déclaré à l’AFP une porte-parole de la police sur place.

L’ambiance était calme au début du rassemblement. Beaucoup sont venus en famille, avec leurs enfants. Sur les pancartes, on pouvait lire “Save Gaza” (sauvez Gaza), “Stop genocide” (arrêtez le génocide) ou “Ceasefire” (cessez-le-feu), ont constaté des journalistes l’AFP.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, en visite en Jordanie pour des discussions avec les partenaires arabes des États-Unis, a réaffirmé le soutien de son pays à des “pauses humanitaires”, mais a rejeté les appels à un “cessez-le-feu” réclamé par les pays arabes.

“Les États-Unis estiment que tous ces efforts seront facilités par ces pauses humanitaires”, a-t-il déclaré, en parlant des efforts pour épargner les civils palestiniens et accélérer l’envoi d’aide dans la bande de Gaza.

Antony Blinken a réitéré par ailleurs que les États-Unis considéraient qu’un cessez-le-feu ne ferait que “garder le Hamas en place”, exposant au grand jour les perceptions divergentes du conflit entre les États-Unis, Israël d’un côté et des pays arabes de l’autre.

“Contre personne” mais pour “la paix” et un “cessez-le-feu immédiat” dans le conflit entre Israël et le Hamas: des rassemblements de soutien au peuple palestinien avaient lieu ce samed, à Paris, et ailleurs en France.

Dans la capitale, au moins un millier de personnes ont quitté à 15 heures la place de la République pour se diriger vers Nation.

D’autres manifestations et rassemblements sont prévus en France, notamment à Bordeaux, Orléans, Rouen ou Nice. À Strasbourg, ils étaient aussi au moins un millier aux cris de “So, so, so, solidarité avec les Gazaouis” ou “Israël terroriste, Macron complice”.

Présent à la manifestation en soutien au peuple palestinien ce samedi à Paris, Olivier Faure a plaidé pour “un cessez-le-feu immédiat”, à l’instar du leader insoumis Jean-Luc Mélenchon.

“Il y a aujourd’hui une nécessité de porter une parole française et européenne forte, puissante, pour réclamer un cessez-le-feu immédiat. Il y a, selon l’ONU, de potentiels crimes de guerre mais aussi un risque génocidaire”, a déclaré le secrétaire général du Parti socialiste.

“La position historique de la France est de plaider pour une solution à deux États”, a-t-il rappelé.

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Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a présenté ses condoléances après la mort de plus de 70 employés de l’ONU, depuis le début du conflit.

“C’est à la fois un plaisir et important d’être ici à l’Unrwa (agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens) qui accomplit un travail extraordinaire chaque jour comme une bouée de sauvetage pour les Palestiniens de Gaza et à un coût très élevé”, a-t-il lors d’une visite au siège de l’UNRWA à Amman, en Jordanie, rapporte CNN.

“Plus de 70 employés de l’Unrwa ont perdu la vie. Des milliers de personnes risquent leur vie chaque jour pour se présenter au travail et aider les gens”, a poursuivi le diplomate américain. 

La guerre au Proche-Orient “détourne l’attention” de l’Ukraine, a affirmé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

“Il est évident que la guerre au Proche-Orient, ce conflit, détourne l’attention”, a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse à Kiev avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

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En marge de la manifestation en soutien au peuple palestinien ce samedi à paris, le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a appellé à un “cessez-le-feu” immédiat à Gaza, où se déroule selon lui “un massacre épouvantable” en raison des bombardements israéliens.

“C’est un massacre absolument épouvantable qui est en place et qui est organisé par M. Netanyahu de manière méthodique et pas du tout improvisée”, a insisté le chef de file de LFI.

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La Turquie a annoncé rappeler son ambassadeur en Israël pour consultations, en raison du refus d’Israël d’accepter un cessez-le-feu à Gaza.

L’ambassadeur Sakir Ozkan Torunlar a été rappelé compte tenu “de la tragédie humanitaire en cours à Gaza causée par les attaques incessantes d’Israël contre des civils et le refus d’Israël (d’accepter) un cessez-le-feu”, a indiqué le ministère turc des Affaires étrangères.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait annoncé plus tôt dans la journée qu’il rompait tout contact avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en raison des actions d’Israël dans la bande de Gaza.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé que 15 personnes avaient été tuées dans le bombardement israélien d’une école de l’ONU accueillant des milliers de déplacés dans un camp de réfugiés du nord de la bande de Gaza. Un précédent bilan faisait état de 12 morts.

L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, l’Unrwa, a confirmé qu'”au moins une frappe” avait “visé la cour de l’école où des familles déplacées étaient installées sous des tentes, et une autre frappe à l’intérieur de l’école où des femmes préparaient du pain”. Des enfants se trouvent parmi les morts, a précisé sa porte-parole Juliette Touma, dans cette école qui accueillait, à la mi-octobre, 16.000 déplacés.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken se rendra en Turquie dimanche et lundi dans le cadre d’une tournée au Proche-Orient en pleine intensification du conflit entre Israël et le Hamas, a indiqué samedi le département d’État.

Le chef de la diplomatie américaine se trouve actuellement en Jordanie pour des discussions avec les partenaires arabes des États-Unis, après s’être rendu la veille en Israël.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé samedi qu’il rompait tout contact avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en raison des actions d’Israël dans la bande de Gaza.

“Netanyahu n’est plus quelqu’un avec qui nous pouvons parler. Nous avons fait une croix sur lui”, a déclaré Erdogan, selon des propos rapportés par les médias turcs.

Le 25 octobre, le président turc, qui avait rencontré Benjamin Netanyahu pour la première fois en septembre à New York, avait annoncé renoncer à tous ses projets de déplacement en Israël, affirmant avoir été “abusé” par le Premier ministre israélien. Il avait par ailleurs qualifié le Hamas de “groupe de libérateurs”.

Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé samedi que 9.488 personnes, dont 3.900 enfants, avaient été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre avec Israël.

Selon le ministère, 2.509 femmes figurent aussi parmi ces morts recensés depuis le 7 octobre.

“Tsahal attaque actuellement des cibles de l’organisation terroriste Hezbollah sur le territoire libanais”, a indiqué sur X armée israélienne, qui dit avoir détecté “plusieurs lancements depuis le territoire libanais”.

Tsahal affirme avoir frappé “deux cellules terroristes” et “détruit un poste d’observation” de l’organisation armée chiite.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme Volker Türk a déploré samedi “une forte hausse de la haine” dans le monde depuis les attaques du Hamas le 7 octobre.

“L’impact de cette crise (…) a eu des répercussions partout, déshumanisant à la fois les Palestiniens et les juifs. Nous assistons à une augmentation importante des discours de haine, de la violence et de la discrimination, à un approfondissement des fractures sociales et de la polarisation”, a regretté le Haut-Commissaire dans un communiqué.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé samedi que 12 personnes ont été tuées dans un bombardement israélien ayant touché une école de l’ONU où s’abritent des déplacés, dans un camp de réfugiés de la bande de Gaza.

“Douze martyrs et au moins 54 blessés jusqu’à maintenant dans un bombardement visant l’école al-Fakhoura qui abrite des milliers de déplacés dans le camp de réfugiés de Jabaliya”, a indiqué le ministère, peu après avoir annoncé cette frappe menée par “l’occupation (Israël, NDLR)”.

Un nouveau bilan des attaques du Hamas en Israël diffusé par le Quai d’Orsay fait état de 39 victimes françaises.

Un précédent bilan indiquait que 35 Français avaient péri dans les attaques du Hamas.

“Neuf compatriotes sont toujours portés disparus. Il est désormais confirmé que certains d’entre eux sont otages du Hamas. Comme l’a rappelé le Président de la République, nous mettons tout en œuvre pour obtenir leur libération”, a également indiqué le ministère des Affaires étrangères.

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Les ministres des Affaires étrangères de Jordanie, d’Égypte, d’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et du Qatar doivent rencontrer le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, samedi à Amman, pour discuter des moyens d'”arrêter la guerre à Gaza”.

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères jordanien avait précisé vendredi qu’un représentant de l’Autorité palestinienne participera à la réunion, qui se penchera également sur les “répercussions (…) de l’escalade dangereuse qui menace la sécurité dans toute la région”.

Les évacuations d’étrangers ou de binationaux se poursuivent à Gaza. Ce samedi, 50 Français et ayants droit sont autorisés à quitter l’enclave palestinienne par le terminal égyptien de Rafah, a appris BFMTV.

Ils seront pris en charge par les services de l’ambassade de France en Égypte et transportés jusqu’au Caire.

Vendredi, 34 ressortissants français avaient quitté Gaza.

Le chef de l’ONU s’est dit “horrifié” par une frappe de l’armée israélienne sur une ambulance à Gaza vendredi, ajoutant que le conflit entre Israël et le Hamas “doit s’arrêter”.

“Je suis horrifié par l’attaque rapportée à Gaza sur un convoi d’ambulances à l’extérieur de l’hôpital d’al-Chifa. Les images des corps éparpillés dans la rue devant l’hôpital sont déchirantes”, a déclaré le secrétaire général Antonio Guterres, dans un communiqué.

Vingt personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dans une attaque “visant” une école dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé tôt samedi le ministère de la Santé du Hamas dans le territoire palestinien.

“Vingt martyrs et des dizaines de blessés sont arrivés à l’hôpital al-Chifa de la ville de Gaza après l’attaque ciblée d’une école transformée en camp de fortune pour les personnes déplacées dans la zone d’al-Saftaoui, dans le nord de la bande de Gaza”, a déclaré le ministère de la Santé dans un communiqué. “Plusieurs obus de mortier de chars sont tombés sur l’école qui a été directement visée”, a-t-il ajouté.

Une frappe israélienne contre un “convoi d’ambulances” a fait 15 morts et 60 blessés, indique le Croissant-Rouge palestinien dans un communiqué publié sur X.

L’armée israélienne affirme qu’une “cellule terroriste du Hamas utilisait une ambulance”.

Bonjour et bienvenue dans ce live consacré à ce 29e jour du conflit opposant Israël et le groupe terroriste du Hamas. Voici pour commencer les informations importantes de la journée d’hier:

• La France a évacué 34 de ses ressortissants ainsi que leurs familles depuis Gaza vers l’Egypte.
• Israël a frappé l’Institut Français de Gaza, le quai d’Orsay demande des comptes à l’armée.
• L’association Amnesty international estime qu'”aucun otage ne va être libéré” sans cessez-le-feu à Gaza, comme l’a expliqué sur BFMTV sa secrétaire générale.