“Je pense toujours qu’il a enlevé Maëlys pour la violer et la tuer”, l’ex-procureur de Grenoble entendu

11h23 : Le témoin revient sur une altercation au cours de laquelle Nordahl Lelandais avait utilisé un poing américain

– Collaborateur de Me Boguet : “Vous avez fait état dans un procès-verbal d’une embrouille de Nordahl Lelandais avec un poing américain ?”

– Témoin : “Oui, il avait eu une altercation avec une ou deux personnes et il avait utilisé ce poing américain qu’il avait dans un véhicule”.

11h13  : « Je ne peux pas m’empêcher de penser que si j’avais été là (au mariage) ça ne se serait peut-être pas passé »

Le collaborateur de Me Boguet interroge le témoin sur le poids de la culpabilité.

Témoin : “Je suis désolé parce que le soir du mariage, je l’avais eu au téléphone et un témoin du marié m’avait dit de passer au mariage. J’ai refusé, j’ai dit que je rappellerais. Je ne peux pas m’empêcher de penser que si j’avais été là ça ne se serait peut-être pas passé et j’aurais pu empêcher quelque chose.”

11h10 : Pour l’avocat de la mère de Maëlys, l’ancien procureur de Grenoble « a mis ses tripes »

« L’ancien procureur de Grenoble a mis ses tripes, il est libre. Il n’a jamais été dupé par Nordahl Lelandais », a déclaré Maître Rajon, le conseil de la mère de Maëlys, après le témoignage de Jean-Yves Coquillat ce vendredi matin.

11h02 : La présidente pose des questions sur le téléphone que Nordahl Lelandais a jeté

La présidente pose des questions sur le téléphone que Nordahl Lelandais va jeter dans le lac du Bourget “entre ses deux gardes à vue”. Mercredi, Nordahl Lelandais a dit qu’il avait demandé au témoin de réparer ce téléphone, bien avant l’affaire.

– Témoin : “Ce téléphone, il m’a dit qu’il l’avait volé lors d’une soirée. Il voulait s’en servir mais comme c’était un iPhone, le téléphone était bloqué au niveau de la carte mère, car volé et donc impossible à utiliser. Ce téléphone je lui ai rendu et je crois qu’il a utilisé des pièces pour les installer sur le sien. Je ne sais pas si c’est celui qui l’a jeté dans le lac. À ma connaissance, il avait deux téléphones, plus celui qui a été volé.”

– La présidente : “L’accusé a cherché à vous joindre pendant la détention. Il a demandé votre numéro à sa mère qui était sur écoute. Vous avez eu des contacts ?” 

– Témoin : “Non je ne l’ai pas eu, mais il m’a envoyé une lettre, que je n’ai pas gardée.”

10h56  : « Il y a une part de lui que je ne connaissais pas »

Témoin : “On se connaît depuis le début des années 2000 à Pont-de-Beauvoisin. Ensuite on a habité tous les deux à Chambéry, on se voyait régulièrement, on faisait la fête ensemble et des saisons ensemble dans le Sud. On a aussi vécu en colocation à trois, à Lyon.”

“Sur ce qu’on peut lui reprocher, c’est incompréhensible. Nous sommes passés voir ses parents durant sa garde à vue et on l’a attendu le soir pour le voir. On lui a posé des questions et il nous a juré qu’il n’avait rien à voir (avec la mort de Maëlys) et qu’on allait retrouver la petite.”

Le témoin se met à sangloter. “Je suis vraiment désolé pour la famille de Maëlys. C’est incompréhensible. S’il n’avait pas été arrêté, qui ça aurait été ? Mon fils ? C’est dur parce que je pensais le connaitre, j’avais aucun doute sur lui. Il a montré que ce qu’il a voulu montrer en fait et il y a une part de lui que je ne connaissais pas.”

10h55 : Jean-Yves Coquillat, ex-procureur de Grenoble et témoin à la sortie de son audience

« Je me suis exprimé devant la Cour, je ne m’exprimerai pas devant les médias. »

10h51 : Un nouveau témoin est appelé à la barre

Il devait déposer mercredi, mais n’avait pas pu venir. Il s’agit d’un ancien “ami” de Lelandais, âgé de 39 ans, technicien vendeur en téléphonie.

10h48 : Me Jakubowicz demande à Jean-Yves Coquillat pourquoi le témoignage de l’ex-codétenu de l’accusé n’avait pas été retenu dans le réquisitoire supplétif

– Me Jakubowicz : “Pour quelle raison n’avez-vous pas retenu le témoignage de l’ex-codétenu de Nordahl Lelandais dans le réquisitoire supplétif ?”

– Jean-Yves Coquillat : “C’est un témoignage qui pose question. Pourquoi (ce témoin qui ne s’est pas présenté au procès), a été placé à proximité de Lelandais et pourquoi ce dernier lui ferait des confidence ? Ce témoignage est cependant intéressant car le témoin indique des choses qui n’avaient jamais été dites par Lelandais avant.”

10h43  : « Ce que pensait le parquet à l’époque et ce que je pense toujours, c’est que Nordahl Lelandais a enlevé Maëlys pour la violer et la tuer »

Me Jakubowicz interroge à présent l’ex-procureur sur le supplétif de “viol” sur Maëlys que le parquet a tenté d’apporter durant l’enquête mais qui n’a pas été retenu par les juges d’instruction.

Jean-Yves Coquillat : “Nordahl Lelandais a été placé sous le statut de témoin assisté pour les faits de viols sur Maëlys. Ce que pensait le parquet à l’époque et ce que je pense toujours, c’est que Nordahl Lelandais a enlevé Maëlys pour la violer et la tuer. Nous savions depuis la découverte des vidéos sur ses petites cousines, que Nordahl Lelandais était un pédophile, mais j’avais parfaitement conscience que nous n’avions pas dans le dossier les preuves médico-légales de ce viol à cause de la durée entre la mort et la découverte du corps. Il était illusoire de chercher du sperme. Les juges d’instruction ont estimé qu’il n’y avait pas ces éléments. Nous n’avons pas apporté la preuve matérielle de ce viol, ce qui a mon sens ne remet en cause son existence.”

10h31 : L’avocat de la défense interroge l’ex-procureur de Grenoble sur les fuites dans la presse au début de l’enquête

– Me Jakubowicz : “Au début de l’affaire il y a des fuites continuelles dans la presse. Vous envoyez un mail à la juge d’instruction dans lequel vous mettez en cause très clairement la gendarmerie…” 

Me Jakubowicz lit le courrier.

– Jean-Yves Coquillat : “Je ne mets pas en doute la capacité de la gendarmerie à continuer les investigations, je dis que les fuites nuisent et peuvent faire douter de sa capacité, c’est différent. J’ai été ferme, oui, car j’étais extrêmement contrarié. Depuis le début de cette affaire j’avais demandé à la gendarmerie de prendre toutes les précautions pour éviter ces fuites, notamment importantes, par exemple la vidéo avec la silhouette de Maëlys. Et quant à l’enquête, je n’ai pas dessaisi la gendarmerie, j’ai saisi la police pour enquêter sur les fuites dans la gendarmerie car je savais que l’enquête était faite par la gendarmerie, elle n’aurait pas abouti. Car les fuites, elles venaient de la direction générale de la gendarmerie, pas du groupement de gendarmerie de l’Isère. […] J’ai déclenché une enquête, mais le but de cette enquête était avant tout de mettre fin à ses fuites, que vous, les avocats de part et d’autres, vous trouviez insupportables.”

10h23 : Me Jakubowicz révèle avoir été prévenu de la découverte du corps de Maëlys juste avant la conférence de presse

– Me Jakubowicz : “Vous avez légitimement prévenu la famille de la découverte du corps. La presse a également été informée. Avez-vous avisé la défense de ce qu’il venait de se passer ? J’ai quitté les lieux en même temps que vous, alors que les restes n’avaient pas été retrouvés. Et alors que la nuit se couchait, les maitres-chiens ont retrouvé les restes et vous en avez été informé. Avez-vous informé la défense ?”

– Jean-Yves Coquillat : “Non, quand j’ai reçu le coup de téléphone des gendarmes, j’en ai fait part à mon adjoint. J’ai appelé les juges d’instruction, qui ont avisé la famille. J’ai appelé Me Rajon parce que je souhaitais qu’il puisse informer ses clients. Quant à vous, je savais que vous alliez venir à la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin (où se tenait la conférence de presse). J’ai pensé que la famille était la priorité (avant la conférence de presse).”

– Me Jakubowicz : “Effectivement, c’est en arrivant dans cette salle que j’ai appris cette terrible nouvelle.”

10h14 : Passe d’armes entre Me Jakubowicz et Jean-Yves Coquillat

– Me Jakubowicz : “Je maintiens qu’à ma connaissance, c’est la première fois dans les annales judiciaires française qu’un procureur de la République vient mettre en cause les principes de la défense.”

– Jean-Yves Coquillat : “Je n’ai aucun sentiment à l’égard de Nordahl Lelandais, si ce n’est que j’essaye de mettre en pratique cette formule de Chateaubriand ‘Il faut être économe de son mépris, il y a tant de nécessiteux’ et ce n’est pas forcément à Nordahl Lelandais que je pense. Je ne vois pas pourquoi j’aurais des sentiments envers cet individu ou sa défense.”

Les échanges entre l’avocat de la défense et l’ex-procureur de la République sont tendus. “Vous me posez une question, j’y réponds complétement”, lance Jean-Yves Coquillat en haussant le ton, alors que Me Jakubowicz tente de lui couper la parole.

10h09 : L’ex-procureur revient sur sa décision de ne pas prolonger la première garde à vue de Lelandais et de ne pas demander de placement en détention 

“S’il est dehors, peut-être qu’il peut faire des choses qui sont plus intéressantes pour la suite de l’enquête. Par ailleurs, je maintenais qu’il fallait penser que Maëlys pouvait être encore en vie et que le mettre en prison pouvait la mettre en danger.”

10h03  : Jean-Yves Coquillat parle des images capturées de la caméra de vidéosurveillance à Pont-de-Beauvoisin 

“Cette vidéo je l’ai regardée plusieurs fois, elle n’était pas d’une grande qualité. Et même si l’on voyait une silhouette, ça n’a pas suffi pour faire parler Nordahl Lelandais.”

10h : L’analyse de la voiture et la découverte de la tache de sang, les moments « les plus importants de l’enquête »

Jean-Yves Coquillat : “Les moments les plus importants de l’enquête ont été l’analyse de la voiture et la découverte de la tache de sang qui ont amené une évolution dans la stratégie de Lelandais.”

09h57 : Nordahl Lelandais en larmes et à genoux lors de la découverte du corps de Maëlys, « du cinéma » pour Coquillat

Me Rajon lui demande ce qu’il a pensé de l’attitude de Lelandais lors de la découverte du corps.

– Jean-Yves Coquillat : “Nordahl Lelandais s’est mis à genoux en pleurant et en demandant le pardon de Maëlys. Ça ne va pas plaire à la défense, mais si vous voulez mon avis, c’était du cinéma.”

09h54  : « La tâche que je m’étais fixée et que j’avais fixé aux enquêteurs, c’était de retrouver Maëlys vivante »

Me Rajon, qui a cité Jean-Yves Coquillat, prend la parole.

– Me Rajon : “J’ai senti très vite que cette affaire vous tenait particulièrement à cœur. Est-ce que vous pouvez nous parler de ce ressenti personnel ?

– Jean-Yves Coquillat : “Je crois que j’ai eu la réaction que tout homme aurait eu, tout procureur de la République. Au delà de la profession et de l’émotion qui doit être laissée de côté pour raisonner, il y a la souffrance de cette famille. La tâche que je m’étais fixée et que j’avais fixé aux enquêteurs, c’était de retrouver Maëlys vivante.”
Il parle de la journée où “nous avons retrouvé les restes de Maëlys” : “Il s’agissait d’une journée très éprouvante, puis il y a eu cette conférence de presse et j’ai ressenti cette émotion. Ce n’était pas une sensation qui m’était propre. C’était la première fois où en conférence de presse, j’arrive et il y avait un silence de mort. Les journalistes pleuraient.”

09h45 : « Ce sont des affaires que l’on n’oublie pas »

L’assesseur l’interroge sur la médiatisation de cette affaire.

– Jean-Yves Coquillat : “Toutes les affaires qui touchent les enfants marquent. Ce sont des affaires que l’on n’oublie pas.” Il compare les affaires Jean-Claude Romand, Marc Dutroux… “Il est normal que ces affaires secouent l’opinion et que les journalistes s’en saisissent”.

09h39 : Échange tendu entre Jean-Yves Coquillat et l’avocat de Lelandais

– Jean-Yves Coquillat : “La vérité, nous l’avions dès le départ malgré les rideaux de fumée qui ont essayé d’être montés. Une des caractéristiques aussi de cette affaire, c’est que tous les aveux ne sont pas de Lelandais. Je vais le dire parce que je ne suis plus au Ministère public maintenant. La vidéo avec la petite forme blanche à côté de Nordahl Lelandais était déterminante.”

– Me Jakubowicz interrompt : “Je n’avais, au cours de ma carrière, jamais vu une attaque aussi virulente envers les droits de la défense. Cette déposition est un réquisitoire avant l’heure. Cette situation n’est pas tolérable. C’est un procès contre la défense. C’est unique dans l’histoire judiciaire Mme la présidente. Il vient régler ses comptes avec un avocat, celui de la défense et c’est intolérable. Je demande une suspension d’audience et d’appeler le bâtonnier.”

– Jean-Yves Coquillat : “Je ne suis pas venu spontanément, je ne vous cache pas que je m’en serai bien passé. J’ai été cité par les parties civiles. Je n’ai aucune critique sur la défense et je ne suis pas venu régler mes comptes avec Me Jakubowicz.”

L’avocat général rappelle que Jean-Yves Coquillat est un témoin.

La président souhaite que la déposition de l’ex-procureur se poursuive.

– Jean-Yves Coquillat : “Je ne donne pas un avis personnel, j’explicite la stratégie et la tactique de Nordahl Lelandais dans cette affaire.”

09h30 : Pour l’ex-procureur de la République de Grenoble « Nordahl Lelandais est quelqu’un d’extrêmement dangereux »

– Jean-Yves Coquillat : “J’étais procureur de la République à Grenoble à l’époque des faits. J’ai été cité mais je ne sais pas précisément sur quels points la cour souhaite m’entendre.”

– La présidente : “Vous avez été cité par les parties civiles donc je n’ai pas de questions particulières…”

– Jean-Yves Coquillat : “Il y a plusieurs traits caractéristiques et marquants dans cette affaire. Le premier, c’est la médiatisation extrême de cette affaire. Ce n’est pas étonnant car les meurtres d’enfants remuent considérablement l’opinion publique et celle-ci ne déroge pas à la règle. Autre particularité : Maëlys était jolie, photogénique et cela attirait la sympathie. Cette affaire a donc été extrêmement suivie médiatiquement. […] L’autre particularité, c’est la durée de cette affaire. Normalement on a un effet immédiat : les parents sont sidérés immédiatement. Mais là on a une durée qui est une véritable torture avant la découverte du corps. Cette torture a duré plusieurs mois et tout le monde a été sensible à la douleur de ces parents au sens large. Ce n’est pas un fait divers comme un autre, c’est une affaire qui dure ou les gens s’identifient à la souffrance de cette famille, quand on cherche le corps, quand on le retrouve et quand elle n’a pas les réponses qu’elle attend.
Il y a aussi la personnalité de l’auteur. Lelandais est un menteur, un hâbleur, un dissimulateur, un séducteur et quelqu’un de très adaptable. Quand on lui pose une question, il ne va pas dire immédiatement la vérité. Et ensuite il y a son système de défense, sa stratégie et sa tactique. Il s’agit de nier l’enlèvement pour éviter d’avoir la qualification de meurtre suivi ou précédé d’un autre crime.”

Il revient sur l’histoire de Maëlys qui aurait voulu voir les chiens : “C’est incroyable, une histoire cousue de fil blanc. Une ruse pour l’enlever. Le deuxième point, c’est de nier le meurtre. En fait je n’ai pas enlevé cette enfant parce que je suis un pervers et un pédopholie mais parce quelle a ‘chouiné’ et j’ai craqué.”

Il évoque “l’adaptabilité de Nordahl Lelandais”  : “Il n’y a jamais eu de déclarations spontanées dans cette affaire. Nordahl Lelandais et ses conseils sont de très bons joueurs de poker, ils attendent de voir les cartes pour s’adapter. Nordahl Lelandais est quelqu’un d’extrêmement dangereux. Pour la tactique, il s’agit de discréditer l’enquête et les témoins. L’idée est de décrédibiliser l’enquête. Il est normal que les témoins voient des choses divergentes ou ne voient pas quelque chose.” 

09h13 : L’audience débute

L’ex-procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, s’avance à la barre. Il était en poste à l’époque de la disparition de Maëlys de Araujo.

6h05  : Ce qu’il faut retenir de la neuvième journée de procès

Ce jeudi 10 février, les experts défilent à la barre de la salle d’audience de la cour d’assises de l’Isère. Pour la neuvième journée de procès de Nordahl Lelandais, les analyses toxicologiques et biologiques prélevées sur l’accusé doivent éclairer les débats.

La parole a d’abord été donnée à un expert en toxicologie qui a confirmé que les prélèvements effectués sur Lelandais quatre jours après le mariage avaient révélé “une consommation importante et répétée de cocaïne”. Il a également détaillé les effets avec de l’alcool.

Une deuxième experte s’est ensuite présentée à la barre. Elle a détaillé son travail d’analyses. Elle est notamment revenue sur les mèches de cheveux retrouvées près du corps de Maëlys. La cour s’est alors longuement penché sur la question de savoir si l’accusé les avait coupées volontairement. Celui-ci a affirmé que non. Avant de contester également avoir déchiré la robe de la fillette volontairement.

Avec les explications du troisième témoin de la matinée, un expert en génétique, il a été question du travail d’analyses de la voiture de Nordahl Lelandais. Celle dans laquelle une « goutte de sang minuscule » qui correspond au profil génétique de Maëlys a été découverte dans le coffre en janvier 2018 ce qui a permis de faire basculer l’enquête. 

Cet après-midi, l’audience a été particulièrement éprouvante avec notamment le témoignage de trois experts qui ont d’abord détaillé l’état du corps de Maëlys au moment de sa découverte, avant de faire part de leurs conclusions à la suite des différentes analyses effectuées sur les restes découverts de la fillette.

Alors que plusieurs traces de fracture ont été relevées sur le crâne de l’enfant, la cause de sa mort reste incertaine. Un médecin légiste avance trois hypothèses : neurologique, hémorragique ou asphyxique. Toutefois, selon cet expert, « il y a peu de chance que le décès se soit produit comme décrit par Nordahl Lelandais », n’excluant pas que Maëlys est morte plusieurs minutes après avoir reçu les coups.

Toujours selon le médecin légiste, il est impossible d’établir si Maëlys a été victime d’une agression sexuelle en raison de l’état dans lequel a été retrouvé son corps.

Une experte chargée d’interpréter les taches de sang sur les scènes de crime a ensuite été entendue à la barre.

Alors qu’en fin de journée, l’ex-codétenu de l’accusé qui devait être entendu, n’a pas été retrouvé par les forces de l’ordre malgré un mandat d’amener.

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