EN DIRECT – Mélenchon juge que le doigt d’honneur de Zemmour est “de la petite bière à côté de ce qu’il a raconté”

“Presque rien” ne sépare Éric Ciotti de Robert Ménard, a lâché ce dernier sur BFMTV ce dimanche soir. “Je suis plus proche d’un Éric Ciotti que d’une Marine Le Pen”, a poursuivi le maire de Béziers.

Voterait-il pour Éric Ciotti si d’aventure ce dernier était désigné lors du congrès Les Républicains? “Non, j’ai promis à Marine Le Pen, j’ai un peu de fidélité, je voterai pour elle, sauf si les choses changeaient et tout, et qu’il y avait une autre configuration”, a justifié Robert Ménard.

“Sur les questions économiques, les questions sociales, il a les pieds sur Terre quand elle ne les a pas”, a-t-il jugé.

“Le moins qu’on puisse dire c’est que ça lui coûte de s’excuser”, a réagi le maire de Béziers Robert Ménard ce dimanche soir sur BFMTV, après le tweet d’Éric Zemmour au lendemain du doigt d’honneur qu’il a adressé à Marseille.

“On fait pas des choses comme ça, honnêtement personne ne l’accepte, je pense qu’il a dû avoir honte de lui-même après alors il trouve une façon de le dire sans le dire”, a poursuivi le maire de Béziers.

“Il trouve un moyen de s’excuser tout en ne s’excusant pas”, a-t-il ajouté, jugeant que ce n’est “pas un geste fort inélégant, c’est un geste de racaille”

“Tu dis ‘c’est une connerie, c’est inacceptable, je le referai pas’. Il est pas candidat à vendre des livres, il est candidat pour être chef de l’État”, a critiqué Robert Ménard à l’égard de celui qui n’est pas encore officiellement candidat.

Sur Twitter ce dimanche, Éric Zemmour a formulé un mea culpa du bout des lèvres au lendemain de son doigt d’honneur adressé à une passante à Marseille.

“Madame, ce n’était pas le lieu d’un débat comme je les aime, le temps m’était compté. J’ai donc usé du seul langage que vous et vos camarades ‘antifas’ comprenez immédiatement: le vôtre. Toutefois, vous imiter était fort inélégant, j’en conviens bien volontiers”, a écrit le quasi-candidat d’extrême droite à la présidentielle.

Interrogé ce dimanche sur LCI sur le doigt d’honneur adressé par Éric Zemmour à une passante à Marseille samedi, Jean-Luc Mélenchon a jugé que ce geste était “de la petite bière à côté de ce qu’il a raconté”.

“C’est pas ça qui est le plus terrifiant, c’est qu’il aille à Marseille et qu’il dise ‘voilà ce que nous ne voulons pas être'”, a ajouté le candidat La France insoumise à la présidentielle, par ailleurs député des Bouches-du-Rhône.

À l’issue de la réunion d’urgence qui s’est tenue à Calais, quatre jours après le naufrage d’un bateau pneumatique qui a coûté la vie à 27 migrants, Gérald Darmanin a annoncé qu’un avion européen de Frontex serait déployé au 1er décembre.

“On ne peut pas parler de gouvernement à gouvernement par Twitter interposés”, a déclaré Gérald Darmanin dimanche depuis Calais à la suite de la réunion européenne d’urgence qui s’est tenue quatre jours après la mort de 27 migrants au cours du naufrage d’un bateau pneumatique dans la Manche.

Gérald Darmanin a annoncé “une lutte encore plus intense” contre les passeurs.

La réunion, avec le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et les ministres en charge de l’immigration allemand, néerlandais et belge, ainsi que la Commissaire européenne aux Affaires intérieures et les directeurs des agences européennes de police criminelle Europol et des frontières Frontex, s’est déroulée en l’absence de la ministre britannique Priti Patel, désinvitée par Gérald Darmanin vendredi à la suite de la lettre publiée jeudi soir par Boris Johnson sur Twitter, demandant à la France de reprendre les migrants arrivant en Grande-Bretagne.

“Nous voulons travailler avec nos amis et alliés britanniques”, a souligné Gérald Darmanin au cours de cette conférence de presse, “cette réunion n’était pas anti-anglaise mais pro-européenne”, a-t-il ajouté, tout en dénonçant des “déclarations et des actes publics qui ne rendent pas faciles la collaboration”.

Un séminaire consacré à la lutte contre “le séparatisme” se tiendra lundi matin au ministère de l’Intérieur, où plus de 450 hauts fonctionnaires seront réunis, a appris l’Agence France-Presse (AFP) dimanche de source ministérielle, confirmant une information du Journal du Dimanche.

Il s’agira d’une réunion opérationnelle qui commencera à 9 heures, précise-t-on dans l’entourage du ministre Gérald Darmanin.

Organisée dans un contexte de surveillance accrue des mosquées radicales, elle se penchera notamment sur la nécessité d’une action coordonnée entre les administrations déconcentrées, les collectivités locales et l’ensemble des services de l’État, précise le JDD.

Invité de Dimanche en politique sur France 3 ce dimanche, le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie a opposé la “maison commune” de la majorité aux autres partis politiques.

“Cette maison commune, c’est le rassemblement. C’est aussi le contraste avec des divisions dans les autres partis, le contraste aussi, avec tout le respect que j’ai pour les candidats à la primaire de la droite républicaine, où il n’y a pas de candidat qui a la posture d’un chef d’État”, a-t-il déclaré

“Je suis horrifiée et je veux d’abord dire aux victimes et aux femmes qui ont pris la parole qu’elles sont courageuses, que je les soutiens, que je suis de leur côté parce que ce qu’elles ont dit dans ces témoignages accablants va libérer la parole”, a réagi ce dimanche Anne Hidalgo sur France Inter, interrogée sur les accusations de viol et agressions sexuelles à l’encontre de Nicolas Hulot.

“Je suis extrêmement choquée de ce que j’ai entendu et je suis vraiment une femme qui considère que l’état de droit, c’est ce qui doit nous guider, la justice s’est saisie de ce sujet et elle avance”, a poursuivi la candidate socialiste à la présidentielle.

Pass sanitaire et port du masque… “Nous prendrons toutes les dispositions” sanitaires lors du lancement de “Ensemble citoyens!” ce lundi, a assuré Christophe Castaner.

Les formations qui la composent et soutiennent la politique de l’exécutif au Parlement – c’est-à-dire La République en marche, le MoDem, Horizons (le mouvement initié par Edouard Philippe), ou encore Agir – ont décidé de s’unir en vue des élections électorales à venir sous une même étiquette.

“Ces différentes approches, notre objectif ce n’est pas de les confronter, mais de les rendre complémentaires. Complémentaires au service des Français, c’est cela que nous construisons quand d’autres passent leur temps à se diviser dans des guerres d’égo”, a ajouté l’ancien ministre.

Si d’aventure Marine Le Pen accédait à l’Élysée, Éric Ciotti ferait-il un bon ministre de l’Intérieur? “Sur le domaine de la sécurité (…) Éric Ciotti a des propositions qui se rapprochent beaucoup des nôtres”, a répondu la candidate du RN à la présidentielle ce dimanche au Grand Jury de RTL, Le Figaro et LCI.

“Je suis pour un gouvernement d’union nationale”, a-t-elle également botté en touche, en donnant non explicitement sa préférence au député des Alpes-Maritimes.

“Ce geste n’est que le révélateur”, a estimé Christophe Castaner alors que le polémiste d’extrême-droite Éric Zemmour a provoqué de nombreuses réactions samedi en adressant un doigt d’honneur à une femme en réponse au même geste.

“J’ai le sentiment que depuis plusieurs semaines, sur les plateaux télé, dans ses expressions, Zemmour nous insulte quotidiennement”, a-t-il déclaré.

“C’est pas parce que son sexisme et son racisme sont assumés qu’il est banal”, a jugé l’ancien ministre de l’Intérieur sur BFMTV.

“Je crois que pour être président, il faut du sang-froid, il faut de la maîtrise et si possible un peu d’élégance parce que le président représente les Français. Manifestement, ce sont trois qualités qui n’appartiennent pas à Éric Zemmour”, a-t-il aussi précisé.

“Je suis comme femme sensibilisée aux femmes qui font l’objet ainsi de manière générale de harcèlement sexuel, de pressions dans leurs relations de travail. Maintenant c’est vrai que je suis aussi avocat et que je suis attachée à la présomption d’innocence”, a réagi ce dimanche sur RTL Marine Le Pen, interrogée sur les accusations de viol et agressions sexuelles à l’encontre de Nicolas Hulot, selon de nouveaux témoignages révélés par Envoyé Spécial.

“Je ne sais pas en l’occurrence ce que la justice va démontrer dans cette affaire”, a déclaré Marine Le Pen, estimant qu’elle ne devait pas être rendue dans les médias. “Je crois encore une fois que le mieux c’est que la justice fasse son travail”, a-t-elle ajouté.

Le gouvernement doit-il s’excuser pour le soutien apporté à Nicolas Hulot en 2018, lorsque le magazine Ebdo avait révélé l’existence d’une plainte pour viol en date de 2008 à l’encontre du ministre de l’Écologie? “Ce qui est sûr, c’est que dans le reportage que France 2 a révélé, Marlène Schiappa ne sort pas grandie de la posture dans laquelle elle est, où on lui dicte un soutien à Nicolas Hulot. (…) Ca ne correspond pas à l’image qu’elle s’était donnée”, a critiqué la candidate du Rassemblement national.

“Ca va permettre de renforcer, de passer d’un droit formel (…) à un droit réel, renforcé”, a réagi Christophe Castaner alors que lundi, LaREM doit pousser à l’Assemblée nationale une proposition de loi sur l’allongement du délai d’interruption de grossesse de 12 à 14 semaines.

“Ce n’est pas parce que vous augmentez le délai que vous avez plus de femmes qui le demandent”, a rappelé Christophe Castaner tout en précisant qu'”on a des chiffres à peu près constants du nombre d’IVG dans notre pays”.

“On ne choisit pas de se faire avorter, on subit une situation qui vous amène à avorter”, a insisté le chef des Marcheurs à l’Assemblée nationale.

“Je trouve que ces attaques sont en même temps outrancières et indignes de la part d’un ministre de l’Intérieur, car elles ne se fondent absolument sur aucune réalité, c’est assez scandaleux qu’un ministre de l’Intérieur qui a des résultats aussi pitoyables, minables, en matière de lutte contre l’insécurité et de lutte contre l’islamisme, que M. Darmanin se permette d’user de ce type de vocabulaire”, a tancé Marine Le Pen ce dimanche au Grand Jury de RTL, Le Figaro et LCI.

La semaine passée, Gérald Darmanin avait, dans Le Parisien, déclaré que “Marine Le Pen et Éric Zemmour (étaient) des formes d’accélérationnistes”. “Il y a une forme de discours qui légitime, j’espère malgré eux, cette théorie (du grand remplacement, NDLR), avait déclaré le ministre de l’Intérieur.

“Je ne savais pas cela”, a assuré Christophe Castaner. Dans un épisode d’Envoyé spécial, plusieurs femmes accusent Nicolas Hulot de viol et agressions sexuelles.

“Ce que ce reportage a révélé est insupportable”, a jugé l’ancien ministre qui s’est aussi lamenté “qu’à l’époque et aujourd’hui il y a des femmes qui, victimes, se disent encore ‘qui va me croire?’ et donc ne pas porter plainte”.

“Si j’ai une fonction politique, c’est de dire à ces femmes, du fond du coeur, de fond de ma vie: libérez-vous, parlez, parlez, et ne cédez jamais et ne laissez jamais rien passer”, a appelé Christophe Castaner sur notre plateau.

“Accepter d’ouvrir une discussion sur plus y compris sur une autonomie plus forte ou plus près du territoire tout en rappelant que l’État est présent, c’est la bonne chose”, a estimé Christophe Castaner alors que le ministre des Outre-Mer Sébastien Lecornu a ouvert la voie à une “autonomie” de la Guadeloupe, en proie à une contestation sociale d’ampleur sur fond de refus d’obligation vaccinale.

“Personne n’a parlé d’indépendance et donc de moins d’État”, a jugé Christophe Castaner qui précise que “les règles, y compris sur la vaccination, doivent être les mêmes aux Antilles que sur le territoire national”.

“Le pass sanitaire n’apporte rien”, a tancé ce dimanche Marine Le Pen. “C’est un chantage qui n’est pas admissible”, a-t-elle ajouté. Pour la candidate du Rassemblement national, le vaccin doit être “un choix individuel”, voyant en le pass sanitaire “une obligation vaccinale de fait”.

“Nous avons tout fait pour que la contrainte pèse sur celles et ceux qui refusent de se faire vacciner parce qu’il y a à mon sens une forme d’irresponsabilité” quand on refuse le vaccin, a expliqué Christophe Castaner sur notre plateau. Il estime toutefois que le pass sanitaire fonctionne.

“La France est parmi les premiers pays au monde en termes de vaccination et la France sera, je n’en doute pas, l’un des premiers pays au monde en matière de taux de rappel”, lance-t-il.

“Je pense qu’Éric Zemmour reste un polémiste”, a estimé ce dimanche Marine Le Pen, invitée du Grand Jury de RTL, Le Figaro et LCI.

“La mue d’un polémiste en candidat à la présidentielle ne s’est pas faite”, juge la candidate du RN à la présidentielle, au lendemain du doigt d’honneur très commenté d’Éric Zemmour à une femme à Marseille.

“Il est temps désormais de procéder au rassemblement”, a ajouté la députée du Pas-de-Calais, qui invite le quasi-candidat d’extrême droite à la présidentielle à la rejoindre. “En étant candidat à la présidentielle, il a plutôt tendance à affaiblir et les scores et les idées”, croit savoir Marine Le Pen.

Interrogé sur notre plateau au sujet du féminicide qui s’est déroulé à Épinay-sur-Seine vendredi, Christophe Castaner a estimé qu’il “faut améliorer le système, le renforcer”.

Cependant, “nous avons très fortement renforcé le dispositif (…) nous devons maintenir les efforts”, a-t-il ajouté sur BFM Politique, évoquant le 114 et le chat qu’il a mis en place alors qu’il était ministre de l’Intérieur.

“Je suis convaincu que ce type de violences ne cessera pas donc nous devons encore renforcer, renforcer, renforcer la protection de ces femmes”, martèle-t-il.

Le président du groupe LaREM à l’Assemblée nationale, Christophe Castaner, est l’invité de BFM Politique ce dimanche. L’ancien ministre de l’Intérieur répond aux questions de Jean-Baptiste Boursier.

Matthieu Orphelin, porte-parole du candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot et proche de l’ancien ministre Nicolas Hulot accusé de viol et d’agressions sexuelles, a été mis “en retrait de ses responsabilités”, a annoncé le directeur de campagne Mounir Satouri samedi.

Les nouveaux témoignages à l’encontre de Nicolas Hulot alimentent “plein d’interrogations depuis quelques jours sur l’état de la réalité de ce que savaient les proches” de l’ex-animateur et ex-ministre, a ensuite précisé Mounir Satouri. C’est pourquoi il a été jugé “opportun de le libérer de cette responsabilité (de porte-parole, NDLR) et le laisser libre de ses réponses et de sa communication”, a-t-il indiqué.

Plus de détails dans notre article.

C’est un “démembrement de l’unité nationale”. Invité ce dimanche dans l’émission Le Grand Rendez-Vous sur Europe 1/Les Échos/CNews, Xavier Bertrand critique la position du gouvernement sur la Guadeloupe.

Sébastien Lecornu, ministre des Outre-Mer, s’était dit ouvert à un “débat” sur “l’autonomie” de l’île vendredi soir.

“C’est une question qui était posé par les Guadeloupéens? Non!”, lance le président de la région Hauts-de-France.

Celui qui brigue l’investiture au congrès des Républicains pour porter les couleurs de la droite lors de la prochaine présidentielle estime qu’il s’agit d’un “démembrement de l’unité nationale” et d’une “fuite en avant”.

“Tout cela n’est pas important” pour le président de la République juge Xavier Bertrand qui commente aussi la venue du ministre des Outre-Mer ce dimanche dans les Antilles. “Il était temps. On ne gère pas l’Outre-Mer depuis Paris” mais “depuis des jours et des jours il aurait dû se rendre sur place”, lance-t-il.

Sébastien Lecornu est en “route pour les Antilles” ce dimanche. Le ministre des Outre-Mer, qui ne s’était pas encore rendu en Guadeloupe alors que la contestation sociale gronde, sur fond de contestation de l’obligation vaccinale.

“Le ministre est actuellement en route pour les Antilles (où) il approfondira sur place les échanges” des derniers jours, a expliqué une source du ministère qui n’a pas souhaité préciser l’heure d’arrivée “pour des raisons de sécurité”.

Plus de détails dans notre article.

L’ex-numéro deux de LR Guillaume Peltier indique samedi qu’il votera pour Éric Ciotti au premier tour du congrès des Républicains qui choisiront leur candidat à la présidentielle la semaine prochaine.

Opposé à l’idée d’une primaire, il avait affiché son soutien à Xavier Bertrand (ex-LR) en juin, avant un très attendu bureau politique du parti qui devait lancer le compte à rebours pour la présidentielle de 2022. Un choix qui lui avait valu d’être rétrogradé de sa fonction de numéro deux de LR. Il était depuis resté silencieux.

Éric Ciotti l’a remercié de son “amitié” et de son “soutien puissant”. Plus de détails dans notre article.

Emmanuel Macron et Marine Le Pen seraient toujours en tête si l’élection présidentielle avait lieu ce dimanche, alors que le candidat putatif Eric Zemmour subit une légère baisse, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche et Sud-Radio.

Le président sortant recueillerait 25% (stable) au premier tour face aux candidats LR Xavier Bertrand, Michel Barnier ou Valérie Pécresse, mais 28% face à Éric Ciotti ou de Philippe Juvin.

Les adhérents LR voteront pour choisir l’un des cinq candidats à l’investiture à l’occasion d’un congrès prévu du 1er au 4 décembre.

Retrouvez les détails de ce sondage dans notre article.

En accordant un entretien au JDD ce dimanche, le patron des Républicains avait à coeur de fixer le calendrier de sa famille politique. Tandis que le congrès qui doit désigner le candidat de LR à la présidentielle avance à grands pas – il se tiendra le 4 décembre – il a estimé que sa formation avait repris le “lead”.

Il en a surtout précisé l’agenda à venir. Après le choix du candidat, LR se dirigera vers une “première étape”: un “grand rassemblement” pour lequel il espère la venue de “5000 personnes” Porte de Versailles à Paris, le 11 décembre prochain.

Interrogé par l’hebdomadaire sur le manque d’engouement autour de son clan, Christian Jacob a jugé le phénomène tout à fait “normal”. “L’effet congrès, on le sentira dans la seconde quinzaine de janvier”, a-t-il promis, notant que la donne changera seulement quand le prétendant aura été “identifié” par l’opinion.

Vendredi soir, dans une allocution destinée aux Guadeloupéens, Sébastien Lecornu avait assuré que le gouvernement était “prêt” à un débat sur “l’autonomie” de leur île. L’idée était de lâcher du lest politique pour sortir de la crise au plus vite, alors que les Antilles s’embrasent autour de la question de l’obligation vaccinale initialement imposée aux soignants, et déjà reportée par l’exécutif. Aujourd’hui, dans la dernière édition du Journal du dimanche, le ministre des Outre-Mer s’est défendu d’avoir ouvert la voie à une atteinte à l’intégrité du territoire français. “L’autonomie, ce n’est certainement pas l’indépendance : elle existe déjà pour certaines collectivités d’outre-mer à des degrés divers, le modèle le plus poussé étant par exemple la Polynésie”, a-t-il justifié.

“Si le gouvernement ne propose pas d’évolution statutaire, il ne peut pas non plus nier que cette aspiration a largement émergé sur le terrain, dans la relation à l’Etat et à Paris”, a-t-il cependant poursuivi.

Sébastien Lecornu a toutefois mis en garde. Différencier la politique sanitaire aux Antilles, ne “pas y appliquer” la loi sur l’obligation vaccinale reviendrait d’après lui à “moins bien protéger” la région et ses habitants que l’Hexagone.