EN DIRECT – Macron au Stade de France: des cartons rouges de l’intersyndicale confisqués à l’entrée du stade

Quelques sifflets retentissent à la 49e minute de jeu, comme l’avaient demandé les syndicats, en signe d’opposition à la réforme des retraites.

21 personnes ont été interpellées samedi en marge de la finale de la Coupe de France à Saint-Denis, a appris BFMTV de source policière.

Il s’agit d’interpellations pour violences volontaires, vols à la tire ou encore port de fumigènes.

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“Ubu-président envoie ses préfets poursuivre casseroles et sifflets. Pose des grilles avec des piques dans les stades. Salue les joueurs en catimini. Tout ça pour cacher l’évidence: sa clique est détestée”, fustige le député LFI François Ruffin sur Twitter.

“Plus que jamais, ils font pitié”, ajoute-t-il.

“Soit il a menti, soit il ne contrôle rien. Dans les deux cas, c’est grave”, affirme le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, face aux propos plus tôt dans la journée du préfet de police, Laurent Nunez, affirmant qu’il n’empêcherait pas les gens de rentrer avec un carton rouge dans le stade.

Emmanuel Macron est arrivé au stade de France, où il salue les joueurs de la finale de la Coupe de France dans les couloirs.

Il avait finalement été décidé qu’il n’irait pas saluer les joueurs sur le terrain, le match se déroulant sur fond de tension sociale.

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Selon un reporter de BFMTV présent sur place, certaines personnes peuvent désormais pénétrer le stade avec des cartons rouges.

Certains avaient été confisqués par les stadiers en début de soirée. Ces cartons rouges sont des tracts contre la réforme des retraites distribués par l’intersyndicale aux abords du stade.

Le député LFI Eric Coquerel s’interroge sur Twitter sur “la légalité” de la confiscation des cartons rouges distribués par l’intersyndicale aux abords du Stade de France.

“Qui a pris cette décision?”, demande aussi le président de la Commission des Finances à l’Assemblée nationale.

“Vite, que la loi et la décision de justice soient respectées!”, déclare de son côté Ugo Bernalicis, également député LFI, en référence à la décision du tribunal administratif de Paris de suspendre l’interdiction de rassemblement des syndicats, qui visait notamment à distribuer ces tracts en forme de carton rouge.

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Selon les informations de BFMTV, les stadiers en charge de la palpation procèdent à la confiscation de cartons rouges distribués aux abords du stade par les syndicats, en plus de la confiscation des sifflets (dont l’utilisation est interdite par la FFF pour ne pas perturber la rencontre). Des stadiers ont confirmé à BFMTV qu’ils avaient reçu la consigne de confisquer aussi les cartons rouges.

Ces cartons rouges, avec l’inscription “non à la retraite à 64 ans”, sontdistribués par des représentants de l’intersyndicale, à la sortie des transports en commun. L’idée étant de voir les spectateurs de la finale de Coupe de France le brandir symboliquement à la 49e minute, en référence au 49.3 utilisé par le gouvernement pour faire passer la réforme des retraites.

Des élus de gauche s’expriment après la suspension de l’arrêté préfectoral qui interdisait le rassemblement syndical aux abords du Stade de France à l’occasion de la finale de la Coupe de France.

“Tout ça pour ça”, a réagi Ian Brossat, adjoint à la mairie de Paris, sur Twitter.

Le député LFI Thomas Portes s’est lui réjoui de la “victoire de l’intersyndicale” et a donné rendez-vous sur Twitter au stade pour “distribuer des cartons rouges et des sifflets”.

La secrétaire nationale d’EELV, Marine Tondelier, a quant à elle réagi avec une image sur Twitter d’un arbritre avec un carton rouge.

La préfecture de police “prend acte” de la décision du tribunal administratif de Paris de suspendre son arrêté interdisant le rassemblement syndical aux abords du Stade de France ce samedi.

La préfecture de police “en tout état de cause a prévu un dispositif adapté pour assurer un accès dans le calme des spectateurs au stade avec notamment un appui aux zones de palpations pour éviter tout incident”, assure-t-elle à BFMTV.

L’arrêté interdisant le rassemblement des syndicats aux abords du Stade de France ce samedi soir a été suspendu, a annoncé l’intersyndicale sur Twitter.

La préfecture de police de Paris avait pris cet arrêté en raison notamment du “flux de spectateurs énorme” avec “78.000 personnes” attendues au stade, avait expliqué Laurent Nuñez sur RMC ce samedi.

“Les organisations syndicales vont ainsi pouvoir agir dans le cadre de la liberté d’expression et aller à la rencontre du public au Stade de France, pour distribuer leur matériel”, a réagi l’intersyndicale, à l’origine du recours concernant l’arrêté, dans un communiqué.

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Ian Brossat, porte-parole du Parti communiste français, dénonce ce samedi sur BFMTV l’arrêté préfectoral “absurde”, selon lui, interdisant tout rassemblement aux abords du Stade de France ce samedi soir.

“Tout cela est ridicule et montre la limite à laquelle le pouvoir se heurte en ce moment”, estime-t-il.

“Partout, où (Emmanuel Macron) passe, c’est la pagaille. Le président de la République est devenu à lui tout seul un trouble à l’ordre public”, tacle-t-il ensuite.

Ce samedi soir, dans la foulée de la finale de la Coupe de France entre Nantes et Toulouse, l’équipe sacrée recevra le trophée des mains d’Emmanuel Macron dans la tribune présidentielle.

La préfecture de police de Paris assure que la décision de remettre la coupe en tribune (et non sur la pelouse) émane du préfet, par crainte d’un envahissement de terrain. Mais quelle est la tradition?

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La préfecture de police de Paris publie en milieu de journée une série “d’itinéraires conseillés” aux spectateurs de la finale de Coupe de France afin d’accéder au Stade de France ce soir.

Pour les détenteurs de billets situés au niveau des portes A à H, la sortie de métro Front Populaire sur la ligne 12 ou La Plaine Stade de France pour le RER B est recommandée.

Pour les portes J à N et R à S, mieux vaut privilégier la sortie Saint-Denis – Porte de Paris sur la ligne 13 du métro et celle Stade de France – Saint Denis en RER D pour les portes T à Z.

Le président de la République va saluer les joueurs nantais et toulousains avant leur entrée sur la pelouse pour la finale de Coupe de France ce samedi soir, a appris BFMTV de l’entourage du chef de l’État.

“Alors que les sifflets font partie d’un certain folklore au Stade de France, le président de la République a toujours respecté la tradition du salut des joueurs qu’il a réinstaurée”, indique son entourage.

Il déplore “la volonté de certains responsables politiques et syndicaux d’orchestrer un événement visant à détourner l’attention de la soirée (…) sur un combat politique”, alors que l’intersyndicale a appelé les fans à lever des cartons rouges pendant le match.

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Un dispositif de sécurité important doit être déployé ce samedi dans le cadre de la finale de Coupe de France. 3000 policiers et gendarmes doivent être mobilisés, ainsi que 1500 stadiers.

78.000 spectateurs sont attendus, la préfecture s’attend à de possibles débordements.

Cyril Chabanier, président de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), estime ce samedi sur BFMTV que la finale de Coupe de France ne représente “pas un risque à l’ordre public”.

“Je pense qu’il n’y avait pas matière à prendre cette décision. Il n’y avait pas de risque, c’était simplement un rassemblement de l’intersyndicale 93 pour distribuer des cartons rouges et des sifflets”, déclare-t-il à propos de l’interdiction de rassemblement près du stade.

“Je ne crois pas qu’il y ait un risque à l’ordre public quand on est simplement dans la distribution de cartons et de sifflets”, souligne-t-il.

Arthur Delaporte, député du Calvados, porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, dénonce ce samedi sur BFMTV la décision de la préfecture de police de Paris d’interdire tout rassemblement syndical près du Stade de France.

“On est sur quelque chose de totalement disproportionné”, dénonce-t-il, estimant que la finale ne représente “pas un grand danger public”.

“Le principal enjeu était de faire taire les manifestants”, affirme-t-il, pointant du doigt un “mauvais signal politique envoyé aux mouvements sociaux”.

Plusieurs élus de la Nupes dénoncent l’arrêté pris par la préfecture de police de Paris interdisant tout rassemblement syndical aux abords du Stade de France et l’utilisation de sifflets dans l’enceinte.

“Cette dérive autoritaire est glaçante”, s’inquiète le député insoumis Manuel Bompard sur Twitter.

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Les sifflets, non, mais les cartons rouges, oui. Malgré l’interdiction par arrêté préfectoral du rassemblement syndical aux abords du Stade de France, sur fond de contestation contre la réforme des retraites, les spectateurs de la finale de la Coupe de France auront le droit d’entrer dans l’enceinte avec des cartons rouges.

“On ne va pas empêcher les gens de rentrer avec des cartons rouges dans le Stade de France. Il n’y a pas d’atteinte à la liberté d’expression”, a-t-il assuré sur RMC-BFMTV ce samedi.

L’intersyndicale de Seine-Saint-Denis avait prévu de les distribuer avant le match.

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Alors que l’intersyndicale appelait à manifester aux abords du Stade de France, les rassemblements politiques ont été interdits par arrêté préfectoral.

Laurent Nunez, préfet de police de Paris, justifie cette décision en disant vouloir “prévenir les troubles à l’ordre public dans un contexte ou il risque d’il y avoir des troubles”, ce samedi sur BFMTV.

“On risque d’avoir des croisements de flux, des Toulousains, des Nantains. Ce qui pose problème c’est d’avoir une manifestation revendicative dans le même temps”, poursuit-il.

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La macronie hausse le ton contre l’éventualité d’un accueil hostile pour le président, qui sera présent ce samedi soir lors de la finale de la Coupe de France. Au grand dam de la majorité présidentielle, qui veut éviter des images du chef de l’État hué par des milliers de fans de foot.

“Un match de foot, ce n’est pas les jeux du cirque à la romaine”, a défendu le porte-parole du gouvernement Olivier Véran vendredi sur BFMTV.

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Soirée mouvementée en perspective à Saint-Denis: le Stade de France accueille la finale de Coupe de France ce samedi soir sur fond de tension sociale.

Un important dispositif de sécurité doit être déployé, alors que 78.000 spectateurs sont attendus. Le préfet de police de Paris prévoit de possibles “troubles à l’ordre public”.

Bienvenue dans ce direct consacré à l’actualité politique liée à la finale de Coupe de France qui se joue ce samedi soir.