EN DIRECT – Guerre en Ukraine: 1386 ressortissants français exfiltrés depuis le début de l’offensive russe

• La journaliste qui a brandi une pancarte anti-guerre dans un JT russe témoigne sur BFMTV. Elle a assuré ne pas regretter son geste. Elle risque encore 15 ans de prison.

• Macron a exprimé sa “préoccupation extrême” sur Marioupol auprès de Poutine. Le président français a demandé la levée du siège de Marioupol, incluant un accès humanitaire et un cessez-le-feu immédiat.

• Selon un premier bilan, aucun morts à déplorer après le bombardement du théâtre de Marioupol. Un blessé grave a été recensé alors que les secours continuent de chercher d’éventuels rescapés.

• 1386 ressortissants français exfiltrés depuis le début de l’offensive russe. Les autorités françaises avaient insisté dès le début du conflit pour encourager les expatriés à quitter la zone.

• Joe Biden a mis en garde Xi Jinping sur les “conséquences” d’une aide de la Chine à la Russie. Les deux dirigeants doivent “garder des canaux de communication ouverts” pour les semaines à venir selon un communique de la Maison Blanche.

Les réfugiés ukrainiens qui ont fui ces derniers jours leur pays attaqué par les forces russes sont plus traumatisés que ceux qui avaient réussi à le quitter au cours de la première phase de la guerre, a indiqué vendredi le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

Ceux qui ont pris tôt la décision de partir avaient souvent des relations à l’étranger, un projet en tête et un endroit où aller, alors que ceux qui fuient maintenant le pays en proie à la guerre sont perdus, ne sachant pas quoi faire, a souligné le HCR.

“Ces réfugiés qui sont en train d’arriver ont été plus traumatisés. Beaucoup d’entre eux ont subi un choc. Il est juste de dire qu’ils ont moins de moyens que ceux qui sont arrivés lors de la première phase de cette crise”, a-t-il ajouté.

Le président américain Joe Biden a “décrit les implications et conséquences si la Chine fournissait un soutien matériel à la Russie alors qu’elle mène une attaque brutale contre les villes et civils ukrainiens”, dans un entretien vidéo avec son homologue chinois Xi Jinping, a fait savoir vendredi la Maison Blanche.

Les deux dirigeants ont signalé leur volonté de “garder des canaux de communication ouverts” lors de cet entretien qui a duré près de deux heures, selon un communiqué.

La Russie a accusé vendredi le Conseil de l’Europe, qui l’a exclue officiellement mercredi, d’être un instrument “russophobe” au service des Occidentaux, assurant rejeter le “tutorat de Bruxelles” en matières de droits humains.

“En raison de l’activité russophobe des Occidentaux, cette structure est en train de perdre sa raison d’être. En plaçant le service des intérêts du bloc au-dessus de ses propres objectifs statutaires, le Conseil de l’Europe a été transformé en un instrument obéissant de l’Union européenne, de l’Otan et de leurs satellites”, a déclaré dans un communiqué la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

Le Quai d’Orsay estime qu’il y a actuellement une “nécessité d’obtenir le cessez-le-feu” et regrette le manque d’effort de la Russie.

“Il s’agit de créer les conditions de cette négociation. Actuellement elles ne sont pas réunies parce qu’on ne peut pas négocier avec un pistolet sur la tempe. Il ne peut pas y avoir de négociations sans cessez-le-feu”, déclare Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Concernant les sanctions imposées à la Russie, elle estime que “l’économie russe est affaiblie”, mettant en avant l’effondrement du cours du rouble.

1386 ressortissants français ont été exfiltrés d’Ukraine depuis le début de l’offensive russe déclare le Quai d’Orsay à BFMTV ce vendredi.

“Je ne renie rien”. Marina Ovsyannikova, journaliste qui a fait intrusion dans un journal télévisé russe avec une pancarte contre la guerre en Ukraine, a assuré qu’elle assumait toujours son geste.

“Je le referais”, a-t-elle déclaré sur notre antenne.

“Je pense que ça a eu un très bon effet pour les Russes qui ont pu entendre une autre opinion, et pour le monde entier qui a pu voir que tous les Russes n’étaient pas pour la guerre”, estime-t-elle.

La journaliste Marina Ovsyannikova s’est dite “touchée” de l’offre d’Emmanuel Macron de lui avoir offert une protection consulaire, alors qu’elle était entrée dans un JT russe avec une pancarte contre la guerre en Ukraine. Un acte qui lui fait risquer 15 ans de prison.

“J’aimerais le remercier personnellement”, assure-t-elle, expliquant cependant qu’elle ne souhaite pas quitter la Russie. “Je ne veux pas partir, je suis patriote, mes enfants le sont encore d’avantage. Je ne m’imagine pas partir quelque part et recommencer”, déclare-t-elle.

Condamnée à une amende après son acte qui a fait le tour du monde, la journaliste qui a brandi une pancarte contre la guerre en Ukraine explique sur BFMTV que son parcours judiciaire n’est pas terminé.

“Il faut comprendre que ce que j’ai eu comme jugement, c’était tout simplement pour la vidéo sur mon compte Facebook. En ce qui concerne mon intervention en direct ça n’a pas encore été jugé et ça le sera. (…) Je risque 15 ans de prison, mais j’ai deux enfants qui ne sont pas majeurs donc j’espère que ça pourra être revu à la baisse”, déclare-t-elle sur notre antenne.

Une action qui a marqué le monde entier. Quelques jours après avoir fait intrusion dans un JT russe avec une pancarte contre la guerre en Ukraine, la journaliste Marina Ovsyannikova s’est exprimé sur BFMTV.

“Le mécontentement s’est accumulé pendant des années (…). On a commencé à fermer les médias indépendants, il y a eu l’empoisonnement de Navalny et enfin cette guerre qui a été l’apothéose, je ne pouvais plus ne rien dire”, explique-t-elle sur notre antenne.

La journaliste se dit aujourd’hui “très fatiguée”. “Je n’ai même pas eu le temps de dormir comme il faut”, explique celle qui s’est faite interrogée pendant plus de “14 heures” avant d’être condamnée à une amende en début de semaine.

Lui-même rescapé de la guerre en tant qu’enfant, Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, assure que les jeunes ukrainiens peuvent se “remettre” du conflit qui sévit dans leur pays.

“Les enfants qui reprendront une bonne évolution sont ceux qui, avant le fracas, ont acquis des facteurs de protection: une famille stable, la maîtrise d’un langage, le début d’une école… (…) Si la culture leur propose un soutien, beaucoup, contrairement à ce qu’on dit, reprendront un bon développement”, explique-t-il.

Il appelle donc à une “sécurisation” des enfants après ce traumatisme, en expliquant que leur évolution n’est pas “linéaire”.

Lors d’un appel qui a duré 1h10 avec Vladimir Poutine, Emmanuel Macron a exprimé sa “préoccupation extrême” concernant Marioupol.

Le président français a demandé à son homologue russe des mesures concrètes et vérifiables de levée du siège de Marioupol, incluant un accès humanitaire et un cessez-le-feu immédiat.

Le président russe Vladimir Poutine a accusé vendredi l’Ukraine, lors d’un appel téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron, de “nombreux crimes de guerre”, assurant que les forces dirigées par Moscou faisaient “tout leur possible” pour ne pas cibler les civils.

Lors de cet appel, “l’attention a été attirée sur les nombreux crimes de guerre commis quotidiennement par les forces de sécurité et les nationalistes ukrainiens”, a indiqué le Kremlin dans un communiqué.

L’actrice ukrainienne Oksana Shvets, acclamée dans son pays natale, est morte après qu’une frappe russe a frappé un immeuble résidentiel à Kiev. Elle avait 67 ans.

La compagnie dont elle faisait partie, celle du “Jeune Théâtre”, a annoncé son décès jeudi sur Facebook.

“C’est un chagrin irréparable dans la famille du Jeune Théâtre. L’artiste ukrainienne Oksana Shvets a été tuée lors d’une attaque à la roquette contre un immeuble résidentiel à Kiev. Nous garderons un souvenir lumineux de cette talentueuse actrice. Il n’y aura pas de pardon pour l’ennemi qui est venu sur notre terre”, détaille la publication.

Pour son travail au théâtre, Oksana Shvets avait reçu le prix de l’artiste méritant d’Ukraine, remis par le gouvernement aux artistes ayant eu une carrière remarquable. Ce prix est considéré comme l’un des plus prestigieux d’Ukraine, comme le rapporte Variety.

Dans un premier bilan, le conseil municipal de Marioupol a indiqué qu’aucun mort n’était à déplorer après le bombardement du théâtre de Marioupol.

Une personne a cependant été gravement blessée.

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· Le président Volodymyr Zelensky s’exprimera devant les députés français mercredi. Le chef d’État ukrainien va s’exprimer mercredi face aux députés français, a annoncé la présidence de l’Assemblée nationale. Volodymyr Zelensky s’est déjà exprimé mercredi face au Congrès américain, et jeudi face au Bundestag.

· 130 personnes ont pu être évacuées des décombres du théâtre de Marioupol. Volodymyr Zelensky a indiqué que 130 survivants avaient pu être extraits des décombres du théâtre de Marioupol. Des “centaines” restent prises au piège.

· Vladimir Poutine martèle sa thèse du génocide dans le Donbass. Face à une foule lui étant entièrement acquise, le président russe a indiqué qu’un “génocide” était commis dans le Donbass. Il s’exprimait dans un stade moscovite, où étaient célébrés les 8 ans de l’annexion de la Crimée.

· Xi Jinping indique à Joe Biden qu’un “conflit n’est dans l’intérêt de personne”. Prenant ses distances avec Moscou, le président chinois a indiqué à son homologue américain lors d’un appel téléphonique qu’un “conflit n’était dans l’intérêt de personne”. Il a par ailleurs ajouté que la Chine et les Etats-Unis étaient responsables de la paix dans le monde.

· Au moins 816 personnes sont mortes dans le conflit, indique l’ONU. L’agence onusienne en charge des droits humains a indiqué qu’au moins 816 personnes étaient mortes en Ukraine depuis le début du conflit. Précisant que les chiffres réels étaient beaucoup plus importants.

Le média ukrainien Hromadsle Int. a indiqué ce vendredi sur Twitter qu’une de ses journalistes, Victoria Roshchyna, était retenue prisonnière par les forces russes.

“Notre journaliste Victoria Roshchyna est retenue prisonnière par l’occupant russe. Elle travaillait dans plusieurs points chauds dans l’est et le sud de l’Ukraine depuis la guerre. Le 12 mars, nous n’avons plus réussi à la contacter. Comme nous l’ont rapporté des témoins, notre journaliste était à l’époque dans la ville occupée de Berdiansk. Nous avons ensuite appris que le 15 mars, elle a été détenue par le FSB (les services secrets russes, ndlr). Actuellement, nous ne savons pas où elle est”, indique le média.

L’ambassadeur de l’Union européenne en Ukraine, Matti Maasikas, a réagi sur Twitter: “Premièrement, ils ont enlevé des maires, maintenant, des journalistes”.

Ce vendredi, l’ONU, via son organe en charge des droits humains, a indiqué qu’au moins 816 personnes avaient été tuées en Ukraine depuis le début du conflit.

Parmi ces 816 morts, 59 étaient des enfants. L’ONU ajoute que 1333 personnes ont été blessées.

Ces chiffres restent néanmoins éloignés de la réalité du conflit. “Les véritables données sont bien plus importantes”, précise l’organisme. Ce vendredi, le maire de Lviv a indiqué que 109 enfants avaient péri depuis le 24 février, date de début du conflit.

L’échange en visioconférence entre le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping, consacré en particulier à la guerre en Ukraine, s’est achevé vendredi à 15h53 heure de Paris, selon la Maison Blanche.

L’entretien, qui a débuté à 14h03, a donc duré 1h50.

Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a indiqué que la Grèce était prête à rebâtir la maternité de Marioupol, bombardée par l’armée russe le 9 mars.

“La Grèce est prête à reconstruire la maternité de Marioupol, une ville qui constitue le centre de la minorité grecque en Ukraine. Une ville chère à nos cœurs, et le symbole de la barbarie de cette guerre”, a-t-il écrit.

La ville portuaire de Marioupol, située au bord de la mer d’Azov, subie depuis plusieurs semaines un siège total par l’armée russe. La situation humanitaire y est dramatique, les habitants étant réduits à faire fondre de la neige pour s’hydrater.

Mercredi, c’est un théâtre qui abritait des centaines de civils qui a été bombardé.

Le président chinois Xi Jinping a indiqué ce vendredi à son homologue américain qu’un “conflit n’est dans l’intérêt de personne”, comme l’a rapporté la télévision chinoise.

Xi a précisé que la Chine et les États-Unis avaient pour responsabilité d’aider à la paix mondiale.

L’appel de ce vendredi intervient alors que Joe Biden a évoqué de nouvelles sanctions contre la Chine, si cette dernière venait à aider financièrement ou militairement la Russie pour mener à bien son offensive en Ukraine.

Depuis le début du conflit en Ukraine, les atteintes à l’environnement se multiplient. Bombardements d’usines d’armement, destruction de sites industriels et de stocks de pétrole…

Interrogé par BFMTV.com, Sébastien Mabile, vice-président du comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature, souligne que “ce qui est particulièrement inquiétant en Ukraine, c’est le niveau élevé d’industrialisation, d’usines de traitements chimiques et métallurgiques, mais aussi d’installations nucléaires”.

De quoi faire redouter aux spécialistes “un risque croissant d’un très grave héritage de pollution”, dans un pays recelant d’espèces rares ou protégées, comme le renard corsac.

>> Pour plus d’informations, vous pouvez retrouver l’intégralité de notre article dédié aux conséquences environnementales du conflit en Ukraine ici.

La prise de parole de Vladimir Poutine, qui s’exprimait ce vendredi depuis un stade moscovite pour fêter les 8 ans de l’annexion de la Crimée, a été brutalement interrompue.

Alors que le président russe vantait les mérites des troupes russes opérant en Ukraine, la séquence a été coupée, pour être remplacée par le chanteur de variété Oleg Gazmanov en pleine performance.

Patrick Sauce, consultant politique internationale pour BFMTV, a rappelé que la séquence de ce vendredi n’était pas diffusée en direct, mais avec un retard d’environ 45 minutes.

Quinze minutes après l’incident, la télévision russe a repris la diffusion de l’intervention du président Poutine, comme a pu le constater l’Agence France Presse.

Dans une adresse vidéo, le président Ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué que 130 personnes avaient pu être sauvées des décombres du théâtre de Marioupol, bombardé mercredi.

Des “centaines” de personnes se trouvent encore sous les décombres, a ajouté le président ukrainien.

L’entretien entre le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping, qui sera consacré en particulier à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, a débuté vendredi à 14h03 heure de Paris, a fait savoir la Maison Blanche.

Lors de cet échange téléphonique, le quatrième et sans doute le plus important entre les deux dirigeants, Joe Biden va promettre des représailles si jamais la Chine venait en aide à la Russie, notamment en lui fournissant des armements.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’adressera aux députés français mercredi par vidéo, a fait savoir l’Assemblée nationale.

Président d’un pays victime d’une invasion menée par la Russie depuis le 24 février, Volodymyr Zelensky s’était adressé jeudi aux députés allemands, et mercredi au Congrès américain.

>> Retrouvez notre article ici.

Le président de la Fédération de Russie a assuré ce vendredi, à l’occasion d’un rassemblement organisé pour fêter l’annexion de la Crimée, agir dans l’intérêt du peuple russe.

“Je fais tout pour notre peuple”, a-t-il souligné sur scène, saluant le courage des forces russes.

“Nos troupes (…) se soutiennent. Elles se comportent comme des vrais frères de sang ensemble dans le combat. Cela fait longtemps que nous n’avions pas vu un tel comportement”, a salué le président russe.

Depuis un stade de Moscou, Vladimir Poutine l’a promis, “nous allons réaliser tous nos plans”.

Le président de la Fédération de Russie a réitéré la thèse d’un génocide commis par les forces ukrainiennes dans le Donbass, justifiant “l’opération militaire” en cours, comme il l’a qualifié.

“Il y a eu un pillonage constant dans cette région. Cela représente un véritable génocide”, a déclaré le maître du Kremlin, vêtu d’un col roulé blanc.

Derrière le président russe s’affichait une banderole, indiquant “non au nazisme”.

Le président de la Fédération de Russie prend la parole depuis le stade moscovite de Loujniki, où est organisé un rassemblement pour fêter les 8 ans de l’annexion de la Crimée.

Le stade moscovite de Loujniki, où les Bleus ont été sacrés champions du monde en 2018, accueille ce vendredi un rassemblement pour fêter l’annexion de la Crimée.

D’après une vidéo partagée par le correspondant du Financial Times à Moscou, les spectateurs, brandissant une multitude de drapeau russe, regardent une vidéo où sont jettés au sol des drapeau ukrainien.

De nombreux témoignages récoltés par des médias locaux indiquent que de nombreux participants ont été amenés au stade par car. “Ils nous ont massé dans un bus et nous ont ammené ici”, a rapporté une femme au média Sota Vision.

La Crimée, péninsule située au sud de l’Ukraine, a été annexée par les forces russes en 2014.

Le maire de Lviv Andriy Sadovy a indiqué sur Facebook ce vendredi que 109 poussettes avaient été disposées sur la place Rynok de Lviv, en hommage aux 109 enfants ukrainiens tués depuis le début du conflit.

“Depuis le début de l’invasion, les troupes russes ont tué sans pitié 109 enfants ukrainiens. Les poussettes vides sur la place du marché aujourd’hui sont des symboles de la vie de ces anges qui protègent maintenant le ciel au-dessus de l’Ukraine”, écrit le maire.

La ville de Lviv, située à l’ouest de l’Ukraine, avait été relativement épargnée par les tirs russes depuis le début du conflit. Une situation qui commence à évoluer, alors que l’armée de Vladimir Poutine a détruit une usine près du port de Lviv ce matin.

Le brigadier général ukrainien Olexsandr Gruzevych a indiqué ce vendredi que l’armée ukrainienne avait neutralisé 35 groupes de saboteurs russes à Kiev, comme le rapporte l’envoyée spéciale de BFMTV sur place.

Il est estimé que 1000 individus se seraient infiltrés dans la capitale, afin de réaliser des missions de sabotage.

L’armée ukrainienne a également indiqué le recul des troupes russes à 70km de Kiev.

La Lituanie, la Lettonie et l’Estonie ont annoncé vendredi l’expulsion de dix diplomates russes au total, dans le contexte de l’agression russe en Ukraine.

“La Lettonie expulse trois employés de l’ambassade russe en raison d’activités contraires à leur statut diplomatique et compte tenu de l’agression russe en cours en Ukraine”, a annoncé sur Twitter le ministre letton des Affaires étrangères Edgars Rinkevics, précisant que la décision a été coordonnée avec la Lituanie et l’Estonie.

Les ministères des Affaires étrangères de ces pays ont annoncé l’expulsion de quatre et de trois diplomates russes, respectivement.

Possédant tous une frontière avec la Russie, ils sont membres de l’Otan. Les craintes concernant leur sécurité s’est accrue avec l’invasion de l’Ukraine.

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé sur Twitter s’être entretenu avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. D’après le chef d’Etat, l’avis de la Commission sur la demande d’adhésion de son pays à l’UE “sera préparé d’ici quelques mois”.

Plus de 3,2 millions de personnes ont fui l’Ukraine et les combats déclenchés par l’invasion de l’armée russe le 24 février, dont plus de 2 millions sont allées en Pologne, selon le décompte de l’ONU publié vendredi.

L’ONU a également recensé environ deux millions de déplacés à l’intérieur du pays. Elle estime par ailleurs qu’environ 13 millions de personnes ont besoin d’assistance humanitaire en Ukraine.

Le maire de Lviv Andriy Sadovy s’est exprimé ce vendredi lors d’une conférence de presse, après des frappes russes ayant détruit une usine près de l’aéroport.

“Toutes les vitres ont explosé. Les bâtiments de l’usine de maintenance aéronautique ont été détruits. (…) Seulement une personne a été blessée, et personne n’a été tué”, a-t-il annoncé.

La ville de Lviv, située à l’ouest de l’Ukraine, avait été relativement épargnée par les frappes russes depuis le début du conflit. L’ambassadeur de France s’y trouve encore, et y a délocalisé son ambassade.

Mais après les tirs de ce matin, il apparaît clairement que la ville constitue désormais une cible.

“Aujourd’hui, il n’y a plus d’endroits qui serait en sécurité en Ukraine. Ces tirs ont été effectués depuis la mer Noire, et nous ne savons pas jusqu’où les prochains tirs vont arriver. Dès que vous entendez l’alarme, allez rejoindre les abris”, a mis en garde le maire.

La Bulgarie a annoncé vendredi l’expulsion de dix diplomates russes pour “des activités non conformes à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques”, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Cette formule est souvent utilisée pour signaler des activités d’espionnage. Deux diplomates russes avaient déjà été expulsés début mars pour un motif similaire.

Le Premier ministre polonais a annoncé vendredi une série de mesures dite “bouclier anti-Poutine” – destinées selon lui à “dérussifier l’économie polonaise et européenne”, freiner l’inflation, protéger l’emploi et résister au “chantage gazier” de Moscou.

“Nous nous emploierons à dérussifier l’économie polonaise et européenne, car la Pologne est aujourd’hui à l’avant-garde de tous ces pays qui cherchent à inspirer les autres pour sortir de la dépendance du gaz, du pétrole et du charbon russes”, a dit Mateusz Morawiecki au cours d’une conférence de presse.

L’objectif du “bouclier anti-Poutine” est de résister “à l’impact du chantage gazier de Poutine” et surtout “d’empêcher la hausse des prix des produits alimentaires”, a-t-il précisé.

L’Union européenne a offert la même aide aux réfugiés ayant fui la guerre en Syrie qu’à ceux qui ont quitté l’Ukraine depuis l’invasion russe fin février, a affirmé vendredi le vice-président de la Commission européenne Margaritis Schinas.

“Nous avons délivré à tous [les réfugiés ukrainiens] un statut de protection temporaire donnant un accès plein et immédiat aux services de soin, au logement et à l’emploi une semaine à peine après le déclenchement de la guerre”, s’est félicité Margaritis Schinas devant des journalistes à Istanbul.

Interrogé sur le traitement que l’UE avait réservé aux réfugiés lors de la crise migratoire de 2015, lorsque l’Europe avait été débordée par l’arrivée de plus d’un million de personnes fuyant pour la plupart la guerre en Syrie, Margaritis Schinas a affirmé que Bruxelles avait appliqué “exactement la même approche”.

“Je pense que nous avons fait notre part et je ne vois pas de deux poids, deux mesures à ce sujet”, a-t-il affirmé.

Le gouvernement norvégien a annoncé vendredi qu’il allait débloquer cette année 3 milliards de couronnes (308 millions d’euros) supplémentaires pour, en particulier, renforcer sa présence militaire dans le Grand Nord près de la frontière avec la Russie.

“Même si une attaque russe contre la Norvège n’est pas probable, il faut que l’on réalise que nous avons un voisin à l’est qui est devenu plus dangereux et plus imprévisible”, a déclaré le ministre norvégien de la Défense, Odd Roger Enoksen, lors d’une conférence de presse.

• “Des missiles” russes ont détruit une usine près de l’aéroport de Lviv. “Plusieurs missiles ont frappé une usine de réparation d’avions. Le bâtiment a été détruit par les tirs. Le fonctionnement de l’usine avait été suspendu auparavant, donc il n’y a pas de victimes pour l’instant”, a écrit le maire Andriy Sadovy sur son compte Facebook. Située dans l’ouest de l’Ukraine, la grande ville de Lviv a été épargnée par les combats jusqu’à présent.

• Un quartier résidentiel de Kiev touché par de nouveaux bombardements. Ces nouveaux bombardements dans le quartier de Podil, ont fait un mort et dix-neuf blessés, dont quatre enfants, selon le maire Vitali Klitschko. Six maisons, des jardins d’enfants et une école ont été endommagées, selon la même source.

• Des combats en cours dans le centre-ville de Marioupol. L’armée russe et ses alliés séparatistes combattent désormais dans le centre-ville de Marioupol, a annoncé ce vendredi le ministère russe de la Défense. Une information confirmée par le maire adjoint de la ville, invité de BFMTV dans la matinée. Ce dernier évoque également une situation humanitaire “horrible”. Le bilan du bombardement du théâtre n’est toujours pas connu.

• Un nouvel appel entre Macron et Poutine ce vendredi. Le président français Emmanuel Macron et son homologue russe Vladimir Poutine vont à nouveau s’entretenir ce vendredi, au sujet de la guerre en Ukraine.

• L’AIE appelle à réduire rapidement la consommation de pétrole. L’Agence internationale de l’énergie AIE a dévoilé dix mesures pour réduire rapidement la consommation de pétrole, face au risque de choc causé par l’invasion russe en Ukraine. Selon l’AIE, les mesures permettrait de réduire la consommation de pétrole de 2,7 millions de barils par jour en quatre mois, l’équivalent de la consommation de toutes les voitures en Chine.

La militante féministe ukrainienne Inna Shevchenko, une des figures des Femen, alerte sur le sort des femmes en Ukraine, qui “prennent les armes”, ou tentent de “fuir avec leurs enfants” et peuvent être la cible “de proxénètes à la frontière”.

“Les femmes sont très actives, elles sont au front, elles prennent les armes, elles aident, elles sauvent des vies et elles donnent la vie dans des abris antibombe ou dans des maternités, où elles sont bombardées”, déclare la jeune femme de 31 ans, qui vit à Paris depuis près de dix ans.

“Elles sont prises pour cibles en Ukraine comme civiles, et celles qui essaient de fuir l’Ukraine avec leurs enfants, sont chassées par des proxénètes à la frontière”, a-t-elle dit à l’AFP en fin de semaine.

“Des groupes de proxénètes arrivent d’Allemagne à la frontière polonaise pour profiter de la misère de ces femmes”, affirme Inna Shevchenko, originaire de Kherson (sud de l’Ukraine) où vit sa famille. “Les femmes, c’est le visage de la souffrance ukrainienne et de la résistance en même temps”.

De passage à Genève, l’opposante en exil Svetlana Tikhanovskaïa a expliqué lors d’un entretien à l’AFP jeudi l’importance de distinguer la position du président bélarruse Alexandre Loukachenko, allié de Moscou face à l’Ukraine, de celle de la population.

“Maintenant, nous devons nous battre non seulement contre le régime, non seulement pour la libération de nos prisonniers politiques, mais aussi pour les Ukrainiens, car nous comprenons que le sort du Bélarus dépend du sort de l’Ukraine en ce moment”, a-t-elle dit.

Le président bélarusse, qui a maté d’une main de fer le mouvement de protestation populaire contre sa réélection en 2020, soutient l’invasion russe en Ukraine lancée le 24 février.

Mais pour Svetlana Tikhanovskaïa, considérée comme le vrai vainqueur de la présidentielle d’août 2020 par les Occidentaux face au chef de l’Etat sortant Alexandre Loukachenko, “le peuple bélarusse ne soutient pas cette guerre”. “Et Loukachenko a entraîné notre pays dans cette invasion de l’Ukraine, parce qu’il rembourse le Kremlin pour le soutien qu’il lui a accordé en 2020”, a-t-elle affirmé.

Au moins deux personnes sont mortes et six autres ont été blessées dans une frappe à Kramatorsk, dans l’est de Ukraine, a annoncé Pavlo Kyrylenko, le chef de l’administration régionale de Donetsk.

Les missiles ont “touché un immeuble résidentiel et un bâtiment administratif”, d’après lui.

“Cela fait plus de 15 jours que la ville est assiégée, les civils ne pourront pas supporter la situation longtemps. Mais je suis persuadé que nos militaires vont continuer à protéger la ville auatnt que possible”, a affirmé Serguei Orlov, maire adjoint de la ville assiégée de Marioupol.

“Du point de vue humanitaire, les autorités locales pour le maximum pour fournir le nécessaire (…) nous avons quelques points de livraison d’eau et on aide à enterrer les victimes”, a-t-il expliqué, ajoutant qu’un “couloir d’évacuation non officiel” de civils a également été mis en place.

Le théâtre de Marioupol, qui abritait de nombreux civils, a été bombardé mercredi. Le maire adjoint de la ville, Serguei Orlov, a affirmé sur BFMTV qu’aucune “information officielle concernant des victimes” n’a encore été dévoilée.

“La ville est bombardée en permanence. c’était un énorme centre où baucoup de perosnnes étaient abritées. Nous pensons qu’il y avait 800 personnes, 100 personnes étaient sortis. Nous pensons qu’à peu près 600 personnes ont souffert de ce bombardement mais nous en savons pas qui a été tué, blessé”, a-t-il ajouté.

Serguei Orlov, le maire adjoint de Marioupol, a confirmé sur BFMTV ce vendredi que des combats étaient en cours dans sa ville.

“On peut confirmer que la ville est bombardée en permanence. Les avions larguent quotidiennement 50 à 100 bombes, sur les habitations, les hôpitaux. On peut confirmer qu’il y a des combats de rue, que les chars sont entrés dans la ville”, a-t-il notamment déclaré.

Selon lui, d’après un dernier bilan datant d’une semaine, plus de 2258 personnes ont été retrouvées mortes dans les rues. “Je ne peux pas vous donner un vrai nombre, je crains qu’il soit deux à trois fois supérieur au chiffre que je viens de vous donner”, a-t-il ajouté, évoquant une “situation horrible”.

Le président russe a accusé vendredi l’Ukraine de “faire traîner” les pourparlers sur le conflit et a estimé que Kiev avait des demandes “pas réalistes”, lors d’un entretien téléphonique avec le chancelier allemand.

“Il a été noté que le régime de Kiev cherche par tous les moyens à faire traîner le processus de négociations, en avançant de nouvelles propositions pas réalistes”, a indiqué le Kremlin dans un communiqué résumant les propos de Vladimir Poutine à Olaf Scholz.

Le président français Emmanuel Macron et son homologue russe Vladimir Poutine vont à nouveau s’entretenir ce vendredi, au sujet de la guerre en Ukraine, a appris BFMTV auprès de l’Élysée.

D’après les garde-frontières polonais, le nombre des personnes arrivées d’Ukraine en Pologne pour fuir l’invasion russe a dépassé les deux millions ce vendredi matin.

“Ce sont en majorité des femmes avec des enfants. Les fonctionnaires des garde-frontières sont les premiers Polonais qui les aident après qu’ils ont franchi la frontière”, selon un bref communiqué sur le compte Twitter des garde-frontières.

Selon le décompte de l’ONU publié jeudi, plus de trois millions de personnes ont fui l’Ukraine.

Baisser la vitesse sur route, télétravailler, rendre les transports publics moins cher: l’AIE a dévoilé vendredi des mesures pour réduire rapidement la consommation de pétrole, face au risque de choc causé par l’invasion russe en Ukraine.

L’ensemble de ces 10 mesures permettrait de réduire la consommation de pétrole de 2,7 millions de barils par jour en quatre mois, l’équivalent de la consommation de toutes les voitures en Chine, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

> Notre article complet est à retrouver ici.

Des perturbations de signaux GPS utilisés pour la navigation aérienne se sont intensifiées depuis l’invasion de l’Ukraine, touchant aussi des zones relativement éloignées du conflit comme la Méditerranée ou la Finlande, ont prévenu les autorités.

Dans un bulletin d’information sur la sécurité, visible vendredi sur son site internet, l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a mis en garde contre ce phénomène dû soit à un “brouillage” des signaux satellitaires de positionnement, soit à leur “usurpation”.

L’ampleur de ces anomalies est différente selon les situations mais elles ont pu, “dans certains cas, mener à des modifications de trajectoire ou même à un changement de destination car il était impossible d’effectuer un atterrissage en sécurité”, déclare l’AESA tout en jugeant que le phénomène n’est pas tel qu’il nécessite de suspendre les opérations de vol.

> Notre article complet est à retrouver ici.

Les forces armées ukrainiennes ont publié ce vendredi un nouveau bilan des pertes russes. D’après elles, environ 14.200 soldats russes ont été tués.

Les forces ukrainiennes affirment également avoir détruit 93 avions russes, 450 chars, 1448 véhicules blindés, 112 hélicoptères.

Moscou a annoncé le 2 mars son seul et unique bilan (498 soldats tués). Le Pentagone a fourni pour sa part une estimation de 2000 à 4000 morts russes en deux semaines, mais des sources du renseignement américain citées par le New York Times tablent désormais sur plus de 7000 en trois semaines.

> A lire notre article sur pourquoi le décompte des morts est compliqué en Ukraine.

Irina, une Ukrainienne rescapée de Marioupol, ville assiégée par les forces russes, a dépeint ce qu’elle a vécu sur l’antenne de BFMTV.

“Les dix derniers jours que j’ai passé à Marioupol, les attaques aériennes ont été incessantes. Les bombes tombaient, tombaient. On entendait tout le temps les explosions. Tous les poteaux électriques sont tombés le long de la route. 90% des maisons qu’on a vu sont détruites ou endommagées”, a-t-elle expliqué.

Les bombardements sont tels que les fondations de sa maison, touchée par un obus, sont sorties de terre. “L’état de destruction est tel qu’il faut tout reconstruire” à Mrioupol, regrette-t-elle.

Emboîtant le pas à lk’Union européenne, la licence de diffusion de la chaine d’Etat russe RT au Royaume-Uni a été retirée vendredi, a annoncé le régulateur britannique des médias Ofcom dans un communiqué.

“Ofcom a retiré aujourd’hui la licence de diffusion de RT au Royaume-Uni”, a indiqué le régulateur, considérant qu’il n’était plus “adapté ni approprié” de diffuser la chaîne dans le pays après l’invasion russe de l’Ukraine.

Plus ou moins préservée depuis le début du conflit, la ville de Lviv, dans l’Ouest de l’Ukraine, a été ce vendredi matin le théâtre de plusieurs bombardements. A l’antenne de BFMTV, Maryana Tkacjuk, une locale, assure que la menace planait depuis plusieurs jours.

“On est réveillés par les sirènes depuis quelques jours mais cette fois si c’était vrai. On a été réveillé à 6 heures et en 20/25 minutes on a entendu trois éclats, des frappes”, décrit-elle.

Selon elle, la cible du jour n’était “pas un aéroport civil, c’est une place où on fait des réparations d’avions.”

Invité ce vendredi matin de BFMTV-RMC, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal affirme que l'”on commence à voir un impact réel” des sanctions occidentales en Russie.

“Notre objectif est de renchérir le coût de cette guerre afin que Vladimir Poutine soit à un moment obligé de revoir ses calculs”, fait valoir Gabriel Attal. “Tout le sens de notre action, toutes les mesures qu’on prend, visent à faire en sorte que cette guerre lui coûte trop cher etr qu’il soit obligé d’y renoncer”.

L’armée russe et ses alliés séparatistes combattent désormais dans le centre-ville de Marioupol, a annoncé ce vendredi le ministère russe de la Défense.

“A Marioupol, les unités de la République populaire (autoproclamée, ndlr) de Donetsk, avec le soutien des forces armées russes, resserrent leur étau d’encerclement et combattent les nationalistes dans le centre de la ville”, a indiqué le porte-parole du ministère, Igor Konachenkov, assurant que les forces russes et les séparatistes de Lougansk contrôlaient désormais 90% du territoire de la région ukrainienne éponyme.

Les nouveaux bombardements de ce vendredi matin dans le centre de Kiev, sur le quartier de Podil, ont fait un mort et dix-neuf blessés, dont quatre enfants, selon le maire Vitali Klitschko. Six maisons, des jardins d’enfants et une école ont été endommagées, selon la même source.

Un premier bilan faisait état d’au mort et de quatre blessés.

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La capitale ukrainienne a été frappée par de nouveaux bombardements ce vendredi matin.

C’est Podilsky, un quartier résidentiel du centre-ville, qui a été visé. La zone avait déjà été bombardée.

Un immeuble résidentiel a notamment été éventré.

Les “missiles” russes lancés dans la zone de l’aéroport sur Lviv ont détruit vendredi une usine, a affirmé son maire, Andriy Sadovy.

“Plusieurs missiles ont frappé une usine de réparation d’avions. Le bâtiment a été détruit par les tirs. Le fonctionnement de l’usine avait été suspendu auparavant, donc il n’y a pas de victimes pour l’instant”, a-t-il écrit sur son compte Facebook.

Maryana Tkacjuk habite à Lviv, ville de l’ouest de l’Ukraine, jusque-là épargnée par les combats. Mais des bombardements ont eu lieu ce matin dans la zone de l’aéroport. “On est réveillé par les sirènes depuis quelques jours”, explique-t-elle, “aujourd’hui à 6h du matin”, elle dit avoir “entendu trois frappes”.

“Moi je ne quitte pas la ville, les gens ont besoin de nous”, explique-t-elle, car “les gens arrivent ici pour partir, mais pour rester aussi car on est un peu plus en sécurité”. Elle-même vient de récupérer sa petite soeur en provenance d’Odessa. “D’autres villes sont complètement ruinées, nous ici ça va”.

Plusieurs officiels ukrainiens ont fait des déclarations depuis jeudi, affirmant que beaucoup des personnes abritées dans le théâtre de Marioupol, ville assiégée par l’armée russe, ont survécu après des bombardements.

“Nous n’avons pas encore les informations, mais nous pensons que tout le monde a survécu”, a déclaré l’émissaire ukrainienne aux droits de l’homme, Lioudmyla Denissova, précisant sur la messagerie Telegram, que des survivants avaient commencé à être extirpés des décombres.

Notre article complet ICI.

Un drone ukrainien a filmé, à 15 km au Nord de Kiev, un homme être tué le 7 mars. Sur les images on voit une voiture s’arrêter, un homme habillé en civil en sortir et lever les bras, avant de s’écrouler. Des soldats arrivent alors, et portent le corps sur le bas-côté.

Selon un volontaire de la Défense territoriale ukrainienne, ce sont des soldats russes qui ont été filmés, et un tank russe. Il dit vouloir transmettre ces images à la justice ukrainienne.

Le ministère de la Défense ukrainien a évoqué ce vendredi dans une série de tweets des “milliers” de morts dans la ville assiégée de Marioupol. Il écrit que “90% de la ville a été détruite par les bombardements” de l’armée russe, qui “bloque les couloirs humanitaires”.

“Il n’y a ni électricité, ni gaz, ni chauffage dans la ville”, écrit-il encore, parlant de “bombardements sans fin”.

De son côté, la Russie a assuré que 31.000 civils avaient été “évacués sans encombre” de la ville dans les dernières 24 heures, grâce aux forces russes.

Arrivé en France en 2015, le mari de Natalya Krotova, Volodymyr, est reparti en Ukraine au début de la guerre pour combattre l’invasion russe, laissant derrière lui sa femme et ses enfants.

“J’ai peur mais je suis fier de lui”, déclare à BFMTV son fils âgé de 20 ans, Rodion Krotov.

D’après des images authentifiées, des nuages de fumée autour de la ville de Lviv ont été observés. Le maire de la ville a déclaré que c’était la zone de l’aéroport qui avait été touchée par des missiles russes.

“Des missiles ont frappé le quartier de l’aéroport de Lviv”, a-t-il écrit sur son compte Facebook, assurant que la frappe n’avait pas touché directement l’aéroport. “La situation sur place est en train d’être précisée”, a-t-il ajouté.

Plusieurs explosions ont été entendues ce vendredi matin dans la ville de Lviv, située à l’ouest de l’Ukraine. Sur des images publiées sur les réseaux sociaux, on peut apercevoir une colonne de fumée noire au dessus de la ville.

• Washington accuse la Russie de “crimes de guerre.” Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a estimé ce jeudi que les attaques russes contre des civils en Ukraine constituaient des “crimes de guerre”.

• Entretien Biden-Xi prévu vendredi. Les présidents américain et chinois Joe Biden et Xi Jinping discuteront ce vendredi à 14 heures (heure de Paris) de la guerre menée par Moscou en Ukraine. C’est leur quatrième entretien depuis l’entrée de Joe Biden à la Maison Blanche.

• La Russie a renoncé à tenir vendredi un vote au Conseil de sécurité de l’ONU sur une résolution liée à la guerre en Ukraine, faute de soutien de ses plus proches alliés.

Le président américain va discuter de la guerre en Ukraine et de la concurrence entre Washington et Pékin avec son homologue chinois à partir de 14 heures, heure de Paris, a annoncé la Maison-Blanche ce vendredi.

Jeudi, les Etats-Unis ont fait savoir jeudi que la Chine s’exposerait à des représailles si elle devait “soutenir l’agression russe” contre l’Ukraine. Retrouvez notre article complet.

Anthony Blinken, le chef de la diplomatie américaine, a estimé jeudi que les attaques russes contre les civils en Ukraine constituaient des “crimes de guerre”.

“Cibler intentionnellement des civils est un crime de guerre. Après tant de destruction ces trois dernières semaines, je trouve difficile de conclure que les Russes font autre chose que cela”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse, tout en précisant que le processus juridique pour parvenir à une telle accusation formelle était toujours en cours.

Le président français et son homologue ukrainien ont échangé par téléphone ce jeudi pour faire un point sur l’offensive russe.

“Nous avons discuté du soutien aux Ukrainiens dans le combat contre l’agression russe, en particulier dans le domaine de la défense. Nous avons mis l’accent sur la poursuite d’un dialogue de paix. Nous devons renforcer la coalition anti-guerre”, a tweeté Volodymyr Zelensky peu après l’échange.

Bienvenue dans ce direct consacré à l’actualité de ce 23e jour de guerre en Ukraine.