Emmanuel Macron promet d’être “intraitable” avec les industriels et distributeurs

La Confédération paysanne “reste mobilisée et continue d’appeler au blocage”

“On reste mobilisés et continue d’appeler au blocage”, déclare sur BFMTV Thomas Gibert, secrétaire national de la Confédération paysanne.

“On fait un appel à tous les paysans et paysannes, encartés ou non, à rejoindre ces points de blocages”, indique-t-il, après avoir appelé la veille à bloquer les centrales d’achats et les industries agroalimentaires.

Cinq syndicats demandent de “revaloriser le travail” pour répondre à la crise agricole

Dans un communiqué commun, la Confédération paysanne, la CGT, le Modef, le FSU et l’Union syndicale solidaire appellent à “revaloriser le travail pour répondre à la crise agricole”.

Les syndicats dénoncent des richesses “captées par la finance, les multinationales et l’agroalimentaire” qui appauvrissent les exploitants.

Mercosur: Emmanuel Macron assure que quand la France “lève la voix”, elle obtient ce qu’elle demande

La France ne dispose pas d’un veto pour s’opposer au projet d’accord de libre-échange avec le Mercosur. Emmanuel Macron n’est pas pour autant découragé, il estime que la position française pèse:

“Cela fait 7 ans qu’on me dit ça et je constate qu’à chaque fois qu’on a levé la voix (…) on a été suivis”

Emmanuel Macron annonce la mise en place de “mesures de simplification au niveau européen” dès la fin du mois de février

Sur le même schéma que les mesures de simplification annoncées par Gabriel Attal pour la France, Emmanuel Macron annonce des mesures similaires “au niveau européen” d’ici la fin du mois.

La France a obtenu une régulation des produits issus d’Ukraine sous conditions

Emmanuel Macron annonce qu’à certains seuils, l’importation de produits originaire d’Ukraine pourra être soumise à des droits de douane.

“Oui pour aider l’Ukraine dans un contexte de guerre, non pour créer une situation de concurrence déloyale qui profite à quelques milliardaires ou à quelques milliardaires qui ne respectent pas nos règles”, a-t-il résumé.

Emmanuel Macron désire la mise en place d’une “force européenne de contrôle sanitaire et agricole”

A Bruxelles, le président plaide pour la mise en place d’une “force européenne de contrôle sanitaire et agricole” qu’il désire voir en action “au plus vite”.

Le président réaffirme son opposition à l’accord avec le Mercosur en l’état

Emmanuel Macron a renouvelé son opposition à un accord de libre-échange avec le Mercosur, en l’état. Il se réjouit qu’il n’ait pas été “conclu à la va-vite”.

Emmanuel Macron veut que la France n’ait pas de normes plus contraignantes que de le reste de l’UE

Depuis Bruxelles, le président de la République annonce sa volonté que le cadre réglementaire français ne soit pas plus contraignant que celui décidé au sein de l’UE.

Emmanuel Macron veut un “Egalim européen”

Emmanuel Macron plaide pour la mise en place d’un “Egalim européen”, “s’assurer au niveau de l’Europe qu’il n’y a pas un contournement de ce que nous avons fait au niveau français par ces grandes centrales d’achat européennes”.

Plus d’informations ici.

“Nous serons intraitables”: Emmanuel Macron veut renforcer les contrôles

Emmanuel Macron veut renforcer les contrôles des “plus gros industriels” et des “plus gros distributeurs”. Il promet une posture “intraitable” du gouvernement.

“Le temps changent”: Emmanuel Macron souligne les rôles de la situation géopolitique et du climat dans la crise

Emmanuel Macron voit dans la crise européenne un signe que “les temps changent”, à la fois depuis la crise du Covid, mais également sous l’effet de la Guerre en Ukraine puis de la situation au Proche-Orient.

Face à ce constat, le président estime qu’il est temps de “profondément changer les règles”.

Emmanuel Macron évoque une “crise agricole en Europe” qui dure “depuis plusieurs mois”

Le président de la République constate “partout en Europe” des “mouvements importants de contestation”,une “crise agricole” généralisée qui s’étire “depuis plusieurs mois”.

Emmanuel Macron prend la parole à Bruxelles

Le président de la République Emmanuel Macron s’exprime à l’issue du Conseil européen.

L’enveloppe totale des aides promises aux agriculteurs est de 400 millions d’euros selon Bercy

Le total des mesures promises par le gouvernement pour apaiser la colère des agriculteurs représente une enveloppe de 400 millions d’euros, après les nouvelles annonces, comme l’a indiqué le ministère de l’Économie et des Finances à l’AFP.

La Confédération paysanne veut poursuivre la mobilisation “malgré les annonces d’Attal”

À la différence des Jeunes agriculteurs et de la FNSEA, la Confédération paysanne annonce sur X vouloir poursuivre sa mobilisation “malgré les annonces d’Attal”. Elle désire obtenir “un revenu digne par l’interdiction d’acheter nos produits agricoles en dessous de notre prix de revient”.

Le chancelier allemand se dit être un “grand fan” du projet d’accord avec le Mercosur

Le chancelier allemand, Olaf Scholz, s’est dit un “grand fan” des accords de libre-échange, y compris du projet entre l’Union européenne et des pays d’Amérique latine regroupés au sein du Mercosur, auquel la France s’oppose fermement.

“Je suis un grand fan des accords de libre-échange et aussi du Mercosur”, a dit Olaf Scholz lors d’une conférence de presse à Bruxelles à l’issue d’un sommet européen.

L’Union européenne veut “réduire le fardeau administratif” des agriculteurs

Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, annonce que les 27 désirent “réduire le fardeau administratif” des agriculteurs.

“Nous allons travailler avec la présidence belge (du Conseil de l’UE, NDLR) sur une proposition que nous allons présenter (…) pour réduire le fardeau administratif”, a-t-elle expliqué.

Dans un supermarché d’Aix-en-Provence, des agriculteurs chassent “tout ce qui n’est pas français”

BFMTV suit une manifestation dans un supermarché d’Aix-en-Provence. Des agriculteurs chassent les produits vendus dont l’origine n’est pas française et les sortent des rayons.

“Tout ce qui n’est pas français, on le sort des rayons”, nous explique un agriculteur.

À Bruxelles, 1.200 tracteurs dans les rues

Le mouvement des agriculteurs vise aussi l’Union européenne et incarnation à Bruxelles. Devant les bâtiments bruxellois du Parlement européen sur la place du Luxembourg, dont l’accès est bloqué par 1.200 tracteurs, une foule dense de manifestants s’est rassemblée: on y entend parler français, néerlandais, italien et allemand.

Si une petite statue a été dégradée place du Luxembourg, la police parle d’une situation globalement “calme”.

Les conditions des syndicats pour éviter la reprise du mouvement

La FNSEA et les Jeunes agriculteurs ont posé un certain nombre de conditions pour éviter le retour des blocages. Ils désirent de “premiers résultats” d’ici le Salon de l’agriculture (24 février-3 mars) puis l’adoption d’une loi d’orientation et d’avenir agricole ainsi que de mesures européennes d’ici le mois de juin.

“Si d’ici le mois de juin, ces marqueurs ne sont pas remplis, nous n’hésiterons pas à re-rentrer dans un mouvement de mobilisation d’ampleur générale”, a déclaré Arnaud Gaillot des Jeunes agriculteurs.

La FNSEA et les Jeunes agriculteurs appellent à”changer de mode d’action” et à “suspendre” les blocages

Les représentants des Jeunes agriculteurs et de la FNSEA annoncent “changer de mode d’action” et “suspendre” les blocages sous certaines conditions. Ils attendent notamment une mise à l’écrit des mesures du gouvernement.

“Si d’ici le mois de juin” les promesses ne sont pas mises à exécution, “nous n’hésiterons pas à relancer un mouvement d’ampleur générale”, a annoncé le président des Jeunes agriculteurs, Arnaud Gaillot.

Les syndicats agricoles soulignent les “avancées tangibles” obtenues du gouvernement

Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA se dit satisfait des “gages” et des “avancées tangibles” du gouvernement, au nom des syndicats de la filière agricole. Mais il attend des compléments:

“Il y a des choses qui ne sont pas au rendez-vous et qu’il faudra éclairer”.

Le président de la FNSEA salue “l’écoute” d’Attal mais dénonce “la surdité de l’Europe”

Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA loue l'”écoute” de Gabriel Attal mais reproche la position “technocratique” et la “surdité de l’Europe”.

L’avenue des Champs-Elysées couverte de paille et bloquée par les Jeunes agriculteurs

Les Jeunes agriculteurs d’Île-de-France montrent un blocage installé il y a une heure sur les Champs-Elysées et la place de l’étoile à Paris. Des bottes de paille ont été répandues.

Du rosé distribué à un péage du Var

Comme le montre le journal Var-Matin, les agriculteurs distribuent des verres de rosé aux conducteurs touchés par le barrage filtrant du péage du Capitou en direction d’Aix-en-Provence.

Les transporteurs espagnols dénoncent la “violence” des manifestations en France

Les transporteurs espagnols dénoncent la “violence” des actions organisées en France par les agriculteurs. Ils demandent aux autorités de garantir la libre circulation des marchandises et de mettre fin aux “agressions” des chauffeurs routiers.

Pour la FNSEA d’Île-de-France “il n’est pas question de lever le barrage”

Frédéric Arnoult, le vice-président de la FNSEA d’Île-de-France, n’est pas convaincu par les nouvelles mesures annoncées par le gouvernement.

“Il n’est pas question de lever le barrage”, annonce-t-il depuis l’A6 en Essonne.

Un cadre de la Coordination rurale estime que ces annonces vont “dans le bon sens”

Au micro de BFMTV, Christian Convers, le secrétaire général de la Coordination rurale, estime que les annonces du gouvernement vont “dans le bon sens”.

“Pause” du plan Ecophyto: Sandrine Rousseau dénonce une réponse “dramatique pour notre santé et la biodiversité”

Sur X, la députée écologiste Sandrine Rousseau dénonce la “pause” du plan Écophyto censé limiter l’utilisation d’usage de pesticides.

“Telle est la réponse du gouvernement au problème de revenu agricole. C’est dramatique pour notre santé et pour la biodiversité”, regrette l’élue de Paris.

Attal estime que les mesures annoncées répondent “à une grande partie des attentes” des agriculteurs

Gabriel Attal estime que les mesures annoncées répondent “à une grande partie des attentes” des agriculteurs.

Gabriel Attal promet que le “travail va se poursuivre”

Le Premier ministre reconnaît qu’il n’est pas possible de répondre “en un claquement de doigts” à la crise profonde de la filière agricole. Il assure que “le travail va se poursuivre”, notamment avec les associations représentatives de la profession, “à l’horizon” du salon de l’agriculture.

Christophe Béchu dénonce les attaques “minoritaires” qui “ont visé” des agences de l’Office français de la biodiversité

“S’en prendre à ceux qui font respecter les règles” ne fait pas “progresser le débat”, estime Christophe Béchu, qui dénonce les attaques “minoritaires” qui “ont visé” des agences de l’Office français de la biodiversité.

“Il s’agit d’un investissement”: Gabriel Attal reconnaît le “coût” des mesures

Le Premier ministre reconnaît que le “coût” des mesures annoncées sera important, mais il estime qu’il s’agit “avant tout d’un investissement (…) des mesures qui permettent aussi de soutenir l’activité économique”.

Foncier: Christophe Béchu appelle à “traiter les contentieux de manière plus rapide”

Sur le foncier, Christophe Béchu appelle à “traiter les contentieux de manière plus rapide” et “réduire les délais” en simplifiant le droit de l’urbanisme.

Un décret va limiter les recours juridiques à deux mois au lieu de quatre, supprimer un niveau de juridiction et limiter la durée de traitement des contentieux à dix mois.

Christophe Béchu veut fixer des “trajectoires de financement sur la réalisation de retenues” d’eau

Le ministre de la Transition écologique veut “arrêter avec les agences de l’eau des trajectoires de financement sur la réalisation de retenues (d’eau) et d’équipement performants en matière d’irrigation”.

Le gouvernement annonce deux milliards d’euros “pour permettre des prêts pour les agriculteurs qui s’installent”

Le ministre de l’Agriculture annonce une somme de deux milliards d’euros “pour permettre des prêts pour les agriculteurs qui s’installent”

“Nous augmenterons le budget d’installation qui passera de 13 à 20 millions d’euros”, ajoute Marc Fesneau.

Marc Fesneau annonce que le secteur agricole sera reconnu métier en tension

Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture, annonce que le secteur agricole sera désormais reconnu comme un métier en tension.

“Il y a trop d’agriculteurs qui nous expliquent ne pas pouvoir récolter car ils ne parviennent pas à récolter”, a-t-il relaté.

Le gouvernement annonce la mise en pause du plan “Ecophyto” visant à réduction de l’usage des pesticides

Le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau annonce la mise en pause du plan “Ecophyto” visant à réduction de l’usage des pesticides afin “de le simplifier” puis de “mettre en place un nouvel indicateur”.

Bruno Le Maire plaide pour un organe de répression des fraudes européen

Le ministre de l’Économie souhaite la création d’un organisme européen de répression des fraudes, pour mieux contrôler le respect des différentes législations sur l’ensemble des pays.

L’exécutif va “retravailler les propositions en cours” concernant les retraites des agriculteurs

Gabriel Attal annonce que l’exécutif va “retravailler les propositions en cours sur le sujet des 25 meilleures années” concernant les retraites des agriculteurs.

“La retraite, c’est toujours le fruit d’une vie de travail. Il faut nous assurer que si nouveau système il y a, il faut évidemment qu’il ne fasse pas des perdants, notamment chez les plus fragiles”

Bruno Le Maire veut sanctionner les distributeurs contournant la loi avec des centrales d’achat étrangère

Le ministre de l’Économie annonce son intention de contrôler le bon respect de la loi Égalim, parfois contournée par les industriels à l’aide de centrale d’achat à l’étranger, ou par des achats au niveau européen.

“Je ne laisserais passer aucune tentative de contournement de la loi française par des centrales d’achat hors de France. La loi s’applique rigoureusement aux produits achetés hors de France, vendus en France”, a souligné Bruno Le Maire.

Bercy va contrôler les produits étiquettés “origine France”

Bruno Le Maire trouve “inacceptable” que la mention origine France soit “contournée” par “un certain nombre d’industriels. Le ministre annonce 10.000 contrôles, avec des sanctions “pouvant atteindre 10% des chiffres d’affaires” des distributeurs.

Gabriel Attal réaffirme son opposition au traité avec le Mercosur

Alors que les agriculteurs en colère dénonce des pratiques de concurrence déloyale, Gabriel Attal réaffirme son opposition au traité avec le Mercosur.

“Pas question pour la France d’accepter ce traité”, affirme-t-il.

Loi Égalim: Bruno Le Maire annonce une “phase de contrôles massifs”

Le ministre de l’Économie annonce une “phase de contrôles massifs” de la loi Égalim, grâce au travail de “150 agents de la répression des fraudes”. Bercy se garde le droit d'”infliger des sanctions quand cela sera nécessaire”.

Le ministre annonce que 4 procédures de pré-injonction en vue de sanctions ont été engagées envers certains industriels.

Toutes les plus grandes chaînes de supermarchés vont être contrôlées “dans les prochains jours”, y compris pour les contrats de marques distributeurs.

Gabriel Attal veut empêcher l’importation en France de produits traités avec le pesticide thiaclopride

Gabriel Attal veut empêcher l’importation en France de produits traités avec le pesticide thiaclopride. Cette molécule est interdite en France depuis le 1er septembre 2018. Il souhaite aussi “recaler le calendrier européen pour produits phytosanitaires”.

“Il ne doit pas y avoir de produit interdit en France alors qu’il est autorisé ailleurs en Europe”, assure le Premier ministre.

Gabriel Attal veut la création d’une “force européenne de contrôle pour lutter contre la fraude sanitaire”

Gabriel Attal veut la création d’une “force européenne de contrôle pour lutter contre la fraude sanitaire” et “donc les produits qui ne respectent pas nos régles”.

Le Premier ministre entend également avancer sur le sujet des “clauses de sauvegarde par rapport à l’Ukraine”.

Gabriel Attal annonce 150 millions d’euros pour les éleveurs dès cet été

L’Etat va consacrer 150 millions d’euros “dès cette année et de façon pérenne” pour soulager la charge fiscale et sociale des éleveurs “qui ont besoin d’un soutien spécifique”, annonce Gabriel Attal.

“Nos éleveurs ont besoin d’un soutien spécifique. C’est pourquoi (…) nous leur consacrerons 150 millions d’euros en soutien fiscal et social dès cette année et de façon pérenne. Un travail avec la filière permettra d’en préciser les modalités”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Gabriel Attal veut “redonner de la valeur à notre alimentation”

Gabriel Attal veut “redonner de la valeur à notre alimentation”. Pour cela, il s’oppose notamment à “la viande de synthèse”, demandant une réglementation européenne.

Il veut également un meilleur étiquetage des produits, suivant “la victoire obtenue sur le miel”.

Enfin, il entend “accélerrr sur le respect de la loi Egalim dans la restauration collective”, notamment sur l’objectif de 20% de bio.

Gabriel Attal promet une dérogation aux règles sur les prairies

Le Premier ministe Gabriel Attal s’est engagé à assouplir les règles imposant aux agriculteurs de maintenir des surfaces en prairies en appliquant “une dérogation à l’obligation de réimplantation pendant un an”, a-t-il indiqué lors d’une intervention.

“Nous devons nous remettre autour de la table pour mieux protéger nos prairies essentielles à nos paysages et à la lutte contre le changement climatique, tout en sortant de situations totalement absurdes où des agriculteurs sont obligés de réinstaller des prairies alors même qu’ils ont arrêté leur activité d’élevage”, a-t-il justifié.

Gabriel Attal annonce l’inscription de “l’objectif de souveraineté alimentaire dans la loi”

“Nous voulons être souverains”. Gabriel Attal annonce l’inscription de “l’objectif de souveraineté alimentaire dans la loi”, en concertation avec les agriculteurs.

Il ajoute vouloir inscrire dans le code rural, l’agriculture comme “intérêt fondamental de la nation”.

Plus d’informations ici.

Gabriel Attal concède “des erreurs”

Lors d’une prise de parole depuis l’hôtel de Matignon, Gabriel Attal concède “des erreurs” dans la gestion de cette crise des agriculteurs et dans les mesures prises de 2017.

“Avons-nous répondu au malaise ? À l’évidence non. Avons-nous fait des erreurs ? À l’évidence oui”, a-t-il lancé.

“Mangez français”: un message écrit sur l’autoroute A6 à l’aide de 85 tracteurs

Près de 300 agriculteurs ont écrit le message “Mangez français” grâce à 85 tracteurs positionnés sur l’A6, phares allumés.

L’entretien entre Emmanuel Macron et Ursula Von der Leyen est terminé

Emmanuel Macron et Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, se sont entretenus durant près de 40 minutes en marge du Conseil européen à Bruxelles.

La discussion devait être au sujet du “futur de l’agriculture européenne”, avait indiqué en amont l’Élysée.

Des agriculteurs circulent en tracteur sur la promenade des Anglais à Nice

Une image symbolique sur la plus célèbre artère de la côte d’Azur. Une centaine d’agriculteurs circulent sur la promenade des Anglais à Nice, dont certains en tracteur. La file de gauche est, elle, réservée aux voitures, qui peuvent continuer à circuler.

Lidl France se défend de ne pas acheter des légumes et des fruits français

“On joue le jeu au maximum”, assure sur BFMTV Michel Biero, président de Lidl France, qui dit “comprendre” la colère des agriculteurs.

Il se défend notamment de ne pas acheter des légumes et fruits français. “On a 20 références de fruits et légumes bio dont 11 qui sont françaises”, indique-t-il.

Michel Biero met également en avant la saisonnalité et la disponibilité des produits. “On est le 1er février et je n’ai pas des produits français sur 100% de mes références”, se justifie-t-il, citant notamment l’exemple des courgettes.

Vous pouvez retrouver plus de détails dans cet article.

Les protestations d’agriculteurs gagnent le Portugal

Des centaines d’agriculteurs portugais ont rejoint le mouvement de colère de leurs collègues européens afin de réclamer une “valorisation” de leur activité, en bloquant ce matin plusieurs axes routiers dont deux passages à la frontière avec l’Espagne.

Une banderole portant l’inscription “Notre fin est votre faim” sur un tracteur lors d’une manifestation d’agriculteurs portugais, à Golega, à 130 km de Lisbonne, le 30 janvier 2023. © PATRICIA DE MELO MOREIRA / AFP

Cette journée de mobilisation a été lancée à l’appel du “mouvement civil des agriculteurs du Portugal”, qui se présente comme une initiative spontanée et non partisane.

L’initiative n’était pas soutenue par la principale organisation du secteur, la Confédération des agriculteurs portugais (CAP), dans la mesure où celle-ci estime que le gouvernement s’est engagé à revenir sur les coupes prévues.

À l’issue de sa garde à vue, la responsable de la Coordination rurale 47 assure avoir “manifesté pacifiquement”

“Je ne sais pas qui peut m’être reproché sachant qu’on a manifesté pacifiquement, sans tracteurs et sans dégradations”, assure une agricultrice interpellée hier soir à Rungis à l’issue de sa garde à vue.

Karine Duc, l’une des responsables de la Coordination rurale 47, affirme uniquement avoir “essayé d’avoir des réponses à nos revendications”.

“C’est quasiment une rafle”, dénonce-t-elle alors que 79 personnes ont été placées en garde à vue.

Elle dénonce “la disproportion entre la manifestation pacifique sans dégradation et le sort qui (leur) a été réservé juste après”. “J’étais reçu à midi à Matignon et le soir je me retrouve en garde-à-vue”, déplore l’agricultrice.

De nouvelles mesures dévoilées à la mi-journée par Gabriel Attal

Comme l’a appris BFMTV, de nouvelles mesures seront dévoilées par Gabriel Attal à la mi-journée.

Les annonces devraient être faites lors d’une conférence de presse, en compagnie du Premier ministre, du ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, du ministre de l’Économie Bruno Le Maire et du ministre de la Transition écologique Christophe Béchu.

Rungis: les 79 gardes à vue vont être toutes levées

Les gardes à vue des 79 personnes interpellées mercredi après avoir pénétré dans l’enceinte du marché de Rungis vont être toutes levées dans la matinée.

Les investigations se poursuivent dans le cadre d’une enquête préliminaire au commissariat de l’Hay-les-Roses, en particulier pour l’exploitation des vidéos visant à identifier les principaux auteurs des dégradations, a appris BFMTV du parquet de Créteil.

Clause miroir: Pascal Canfin estime qu’on ne peut pas les appliquer sur tous les produits dans l’immédiat

Pascal Canfin, eurodéputé de Renaissance, aborde sur France Info le sujet des clauses miroir, consistant à instaurer une réciprocité dans les normes entre les différents pays. “Ça progresse” dit-il, listant plusieurs produits sur lesquels ces clauses s’appliquent dans l’UE.

“Mais alors, pouquoi, on le fait pas demain matin pour tout”, questionne-t-il, avant de répondre:

“Si demain matin, on mettait une clause miroir sur le poulet ukrainien, il y aurait à peu près la moitié des étales de nos supermarchés” vides. “Ce serait démagogique de vous dire qu’on peut le faire demain matin pour tout, ça aurait des conséquences pour le consommateur qui ne seraient pas appréciées.”

La tension monte devant le Parlement européen

Alors qu’un millier de tracteurs bloque Bruxelles, la tension monte devant le Parlement européen entre des agriculteurs et les forces de police.

Notre envoyée spéciale rapporte que des oeufs ont été lancés sur le bâtiment, la police répliquant en utilisant des canons à eau. Quelques feux ont également été allumés sur la place.

Le patron du Medef favorable à un accord UE-Mercosur, “en se laissant du temps”

Le patron du Medef Patrick Martin s’est montré favorable à l’accord UE-Mercosur, au nom de l’emploi notamment, tout en convenant qu’il faut se “laisser du temps”.

“Est-on prêt à supprimer 20% des emplois français?”, ceux concernés par le secteur de l’exportation, s’est-il demandé sur France 2, en soulignant que “si on ferme les frontières à des importations, le pays exportateur fermera ses propres frontières”.

“Il faut se laisser du temps et vérifier que les quatre pays sud-américains impliqués” (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay, ndlr )”respectent le minimum sur le plan environnement et social”.

“On va moins aller vers la Chine, allons vers l’Amérique du sud, le jour venu”, a-t-il résumé.

“Ni dégradations ni volonté d’en commettre”: l’avocate d’une agricultrice interpellée indique que sa cliente “nie les faits”

Karine Duc, l’une des responsables de la Coordination rurale 47, a été placée en garde à vue hier soir après une intrusion sur le site de Rungis.

Son avocate explique ce matin avoir “enfin” pu s’entretenir avec elle. La garde à vue “a été pour elle extrêmement traumatisante et elle est très fatiguée”, indique Me Déborah Roilette.

“Elle nie les faits: il n’y a eu ni dégradations ni volonté d’en commettre”, ajoute l’avocate, qui affirme que sa cliente va sortir “dans quelques minutes”.

Huit autoroutes toujours bloquées autour de Paris

Il est toujours difficile de rejoindre la capitale via les autoroutes franciliennes. Ce matin, huit d’entre elles sont encore bloquées autour de Paris.

Vous pouvez retrouver tout le détail des blocages ici.

“Nous, on ne peut plus rien faire”: le convoi Agen-Rungis va “rentrer à la maison”

Les agriculteurs du convoi Agen-Rungis vont rentrer chez eux. “Dès qu’on a récupéré tout le monde, on s’en va d’ici, on rentre à la maison”, explique à BFMTV José Perez, co-président de la Coordination rurale 47.

“On a remonté nos causes, on les a fait passer par tous les chemins possibles et inimaginables”, poursuit-il, se félicitant que “des représentants ont été reçu à Matignon”.

“Si nos revendications ne sont pas entendues, nous on ne peut plus rien faire, aujourd’hui c’est l’État qui doit se réveiller”, conclut José Perez.

Une cinquantaine de supermarchés visés dans la nuit en Haute-Loire

Une cinquantaine de supermarchés a été visée dans la nuit par “environ 200 tracteurs” et leurs accès bloqués, à travers quatre communes de Haute-Loire, pour dénoncer le comportement “inapproprié” des grandes surfaces, annonce la FDSEA 43.

“Environ 200 tracteurs, une cinquantaine pour chacune des quatre villes ciblées, ont déversé des remorques de pneus et de détritus pour en bloquer les entrées”, dit Yannick Fialip, président de la commission économie de la FDSEA 43.

La Coordination rurale appelle à se réunir devant l’Assemblée nationale ce jeudi

Véronique Le Floch, présidente de la Coordination rurale, appelle sur RMC/BFMTV lesagriculteurs “qui souhaitent monter sur Paris” de “venir à l’Assemblée nationale” afin que les députés “puissent venir à leur rencontre”, alors que le mouvement de colère dans le secteur agricole ne retombe pas.

“Ce n’est pas un appel à manifestation”, met en avant la représentante du deuxième syndicat agricole représentatif en France derrière l’alliance FNSEA-Jeunes Agriculteurs.

Elle ajoute “n’avoir pas besoin d’appeler” les agriculteurs à venir à Paris car “ils s’organisent partout pour venir marquer leur soutien aux 91” personnes interpellées hier après une intrusion dans l’enceinte du marché de gros de Rungis.

Marion Maréchal juge “criminel” l’ouverture des frontières aux produits ukrainiens

Les agriculteurs mobilisés dénoncent, entre autres, une concurrence jugée déloyale des produits ukrainiens. Sur BFMTV-RMC, Marion Maréchal estime que “c’était criminel d’ouvrir les frontières comme ils (l’UE, NDLR) l’ont fait”.

“La solidarité ce n’est pas le suicide”, ajoute-t-elle.

“Il s’agit de savoir si notre agriculture va vivre ou mourir”, complète Marion Maréchal.

Marion Maréchal dit être au côté des agriculteurs “quoi qu’il arrive”

“La limite,c’est toujours la violence sur les personnes et la casse”, assure sur BFMTV-RMC Marion Maréchal. Alors que plusieurs dizaines de personnes ont été placés en garde à vue après une intrusion à Rungis, la candidate Reconquête aux Européennes dit être du côté des agriculteurs “quoi qu’il arrive”.

Les gardes à vue “me semblent excessives”, ajoute-t-elle.

Vous pouvez retrouver l’article complet ici.

Un millier de tracteurs dans les rues de Bruxelles en marge du Conseil européen

Plusieurs centaines étaient attendus, la police annonce qu’un illier de tracteurs se trouvent dans les rues de Bruxelles, en marge d’un sommet des dirigeants des Vingt-Sept.

Un porte-parole de la police a précisé que ces agriculteurs provenaient essentiellement de Belgique.

Vous pouvez retrouver davantage d’informations dans cet article dédié.

Les actions se poursuivent “avec détermination mais aussi lassitude, fatigue et colère”

Une source policière jointe par BFMTV indique que les actions se poursuivent aujourd’hui “avec détermination mais aussi lassitude, fatigue et colère de ne pas avoir de réponses”.

“Il y a une attente forte aujourd’hui pour les annonces du chef de l’État et du Premier ministre, qui déterminera la suite du mouvement d’ici le week-end”, poursuit cette source, qui précise qu’il n’y a “pas d’action concertée vers Bruxelles ou Strasbourg” à ce stade.

Pourquoi les agriculteurs bio sont-ils absents de la mobilisation?

“On est clairement solidaire du mouvement”, affirme Thomas Lafouasse, céréalier et maraîcher bio en Essonne. Depuis près de deux semaines, les agriculteurs se mobilisent partout en France pour exprimer leur colère et demander des meilleures conditions de travail et de rémunération.

Pourtant, sur les points de blocages, on trouve très peu d’agriculteurs bio. “On est raccord avec une grande partie des revendications et du constat, mais on ne partage pas la méthode”, explique Thomas Lafouasse.

Lisez l’article en intégralité sur BFMTV.com

79 agriculteurs toujours en garde à vue ce jeudi matin

Comme l’a appris BFMTV du parquet de Créteil, sur les 91 interpellations qui ont eu lieu hier après que des agriculteurs sont brièvement entrés dans une zone de stockage du marché international de Rungis et ont commis des dégradations, 79 ont été placées en garde à vue et le sont toujours aux premières heures de la journée de jeudi.

Celles-ci sont concernées par des faits de dégradation du bien d’autrui en réunion et participation à un groupement formé en vue de la préparation de dégradations de bien.

Année blanche, simplification administrative… Le secrétaire général de la Coordination rurale évoque des avancées dans les négociations

Invité ce jeudi matin sur BFMTV, Christian Convers, secrétaire général de la Coordination rurale, a évoqué les plusieurs pistes envisagées au terme d’un entretien avec le Premier ministre Gabriel Attal qui a eu lieu mercredi en fin de matinée. “Sur le revenu, il y a plusieurs hypothèses de financement temporaires”, a-t-il dit.

“On demande une année blanche sur le plan fiscal. C’est un dispositif qui permet de décaler tous les prêts en fin de tableau, ils vont les rembourser dans le temps, mais on demande que les intérêts soient pris en charge par le gouvernement”, détaille-t-il.

Christian Convers a également évoqué des “simplifications administratives” et “moins de paperasse” pour les agriculteurs. “C’est une avancée, si elle se confirme”, martèle le représentant.

Qu’attendent les agriculteurs de la rencontre entre Macron et von der Leyen à Bruxelles?

Alors qu’Emmanuel Macron doit rencontrer ce jeudi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, les agriculteurs en colère disent de pas trop attendre de ce rendez-vous, ou seront abordés les sujets du Mercosur, des jachères, mais aussi des produits ukrainiens importés en Europe.

“Quand on voit à la vitesse où ça va pour prendre des décisions en France, je me dis qu’au niveau européen ca va pas bouger en cinq minutes, ça ne va pas nous aider dans l’immédiat”, dit un viticulteur mobilisé, auprès de BFMTV.

Dans la bouche de nombreux agriculteurs, l’UE est responsable de bon nombre de leurs maux. “S’il peut donner le ‘la’ et faire que l’Europe arrête de nous apporter des contraintes que nos exploitations ne peuvent pas supporter, ça me va bien”, nous confie Mickaël, éleveur et président de la FNSEA de Loire-Atlantique.

Sur l’autoroute A6, le barrage est toujours en place

Le barrage d’agriculteurs en colère se poursuit toujours sur l’autoroute A6 au niveau de la commune de Chilly-Mazarin, dans l’Essonne. Cette nuit, les 200 tracteurs encore stationnés sur l’axe routier étaient garés à quelques mètres seulement des blindés de la gendarmerie, qui leur font face.

“On attend surtout un avancement, quelque chose de concret. On ne va pas a l’affrontement, on est déterminés, c’est pas pour repartir chez nous tout de suite”, dit, à BFMTV, Eymeric Lioret, salarié agricole mobilisé.

En ce qui concerne la rencontre entre Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen prévue ce jour, les agriculteurs restent circonspects.

“On attend, mais je ne pense pas que ça va se débloquer si facilement que ça, il y a tellement de personnes mobilisées, on a préparé un camp, on reste présents, on se soutient mutuellement, ce n’est pas pour s’arrêter maintenant”, dit-il.

Les agriculteurs du convoi Agen-Rungis vont “partir vers chez eux” à la demande des autorités

Alors que plusieurs des membres du convoi ont été placés en garde à vue, le convoi Agen-Paris, qui a rejoint la région parisienne mercredi, s’apprête a reprendre la direction du Lot-et-Garonne après avoir passé la nuit dans la commune de Roinville-sous-Dourdan, dans l’Essonne.

A l’antenne de BFMTV, José Perez, co-président de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne, souligne que cette décision s’est faite “par la force des choses” à la demande du préfet du département. “Le préfet nous a demandé de quitter les lieux ce matin, nous a demandé de partir vers chez nous”, dit-il.

“On va être escortés, le convoi est surveillé et on va être escortés jusqu’à l’autoroute A20 en direction du sud, ils veulent qu’on quitte le département”, ajoute José Perez.

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Le calme est revenu au marché de Rungis

Tôt ce jeudi matin, le marché de Rungis a retrouvé un fonctionnement plus ou moins normal. Si des filtrages sont encore importants, notamment des camions afin d’éviter une infiltration par cheval de Troie, à l’intérieur, les ventes se déroulent normalement.

Seules différences, les contrôles de police à l’entrée, mais aussi l’absence ou le retard de certaines marchandises en raison des camions parfois bloquées par les agriculteurs sur les routes. Pour rentrer, les acheteurs et employés doivent présenter leur carte professionnelle.

En ce qui concerne de possibles nouvelles actions dans la journée, les syndicats ne sont pas d’accord. Si la FNSEA refuse de se tirer une balle dans le pied en occupant leur outil de production, la coordination rurale souhaite, symboliquement, rentrer dans le marché.

Que risquent les agriculteurs actuellement en garde à vue?

Alors qu’aux premières heures de cette journée de jeudi, 91 agriculteurs en colère sont toujours placés en garde à vue pour dégradation du bien d’autrui en réunion et participation à un groupement formé en vue de la préparation de dégradations de bien après avoir pénétré dans le marché de Rungis, des questions se posent sur leur sort.

Si la plupart des gardes à vue doivent être levées dans les heures à venir, selon le code pénal, les interpellés risquent pour ces faits jusqu’à 30.000 euros d’amende et 2 ans de prison. Une peine qui peut monter à 75.000 euros d’amende et 5 ans de prison selon les circonstances, dont celle d’avoir agi en groupe.

En ce qui concerne les 15 individus placés plus tôt dans la journée en garde à vue, ils sont eux concernés par un délit d’entrave à la circulation après avoir tenté de couper la circulation devant le marché de Rungis. Ils risquent jusqu’à 2 ans de prison et 45.000 euros d’amende.

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Christophe Béchu assure que les agriculteurs sont “des artisans” de l’écologie

Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a réaffirmé qu’il ne pouvait pas y avoir “prétexte à revenir en arrière sur la transition écologique”, lors de de ses vœux aux acteurs de l’écologie et des territoires.

“Les agriculteurs ne sont pas les ennemis de l’écologie, ils en sont des artisans”, a estimé Christophe Béchu tout en reconnaissant qu’ils “se trouvent parfois confrontés à un mur de complexité”.

Le renseignement juge la FNSEA “très inquiète” des cortèges de la Coordination rurale

D’après une note du renseignement territorial datée de mardi et que BFMTV a pu consulter, “la FNSEA est très inquiète de la venue de différents cortèges de la Coordination rurale”.

Elle craindrait que certains de ses militants ne la rejoignent pour “des actions plus musclées”. “Ils souhaitent faire pression sur les pouvoirs publics pour que ces convois soient stoppés”, poursuit cette note.

Pour rappel, la Coordination rurale du Lot-et-Garonne avait versé du fumier devant la préfecture d’Agen la semaine dernière. Et plusieurs de ses membres ont été interpellés hier en tentant de s’introduire dans le marché de Rungis.

24 compagnies de CRS déployées aujourd’hui en région parisienne

Le ministère de l’Intérieur gonfle son dispositif face à la colère des agriculteurs. Selon nos informations, 24 compagnies de CRS seront déployées jeudi 1er février en région parisienne, dont deux de nouvelle génération.

Un chiffre en hausse par rapport au nombre de compagnies habituellement mobilisées dans le secteur, alors que les convois d’exploitants partis de Nantes, Lyon, Toulouse ou encore Aix-en-Provence s’agglomèrent autour de la capitale.

Des centaines de tracteurs attendus à Bruxelles pour le Conseil européen

Plusieurs centaines de tracteurs sont attendus ce jeudi 1er février à Bruxelles pour une manifestation d’agriculteurs venus de plusieurs pays dans le quartier européen, en marge d’un sommet des dirigeants des Vingt-Sept, ont indiqué des organisations syndicales wallonnes.

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Pour 6 Français sur 10, les mesures du gouvernement vont dans le bon sens mais restent insuffisantes

Malgré les mesures annoncées par le gouvernement en faveur de leur secteur, la colère des agriculteurs ne faiblit pas. Ils manifestent depuis plusieurs jours à travers la France, bloquent des routes avec leurs tracteurs et, pour certains, remontent vers Paris avec l’objectif d’investir le marché de Rungis, poumon alimentaire de l’Île-de-France. Leurs demandes sont nombreuses, ils dénoncent notamment des normes environnementales jugées trop contraignantes et des revenus trop faibles.

Selon une nouvelle enquête “L’Opinion en direct” menée par l’institut Elabe pour BFMTV et publiée ce mercredi 31 janvier, le mouvement reste très soutenu par les Français. 85% des personnes interrogées le voient d’un bon œil (52% soutiennent la mobilisation et 32% ont de la sympathie pour elle). Des chiffres qui restent assez stables par rapport au sondage réalisé par Elabe la semaine dernière.

Malgré les concessions, la colère des agriculteurs persiste et s’invite au sommet européen

Les blocages d’agriculteurs ne faiblissent pas en France, en particulier autour de la capitale où les forces de l’ordre maintiennent la protection du marché de Rungis pendant qu’Emmanuel Macron se rend à Bruxelles où la crise agricole européenne s’invite en marge d’un sommet des Vingt-sept.

Le président français doit s’entretenir avant 10 heures avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen au sujet du “futur de l’agriculture européenne”, a annoncé l’Elysée, avant ce Sommet européen extraordinaire consacré au budget de l’UE et à l’aide à apporter à l’Ukraine.

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