Emmanuel Macron dit vouloir une “révision de la Constitution” pour “début 2024”

“Je vous demande d’engager un travail pour faire advenir une citoyenneté pleine et entière fondée sur un contrat social, faite de devoirs et de droits (…) de l’appartenance au Caillou”, a expliqué le chef de l’Etat.


Publié

Temps de lecture : 1 min.

Emmanuel Macron lors d'un discours à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), le 26 juillet 2023. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le président Emmanuel Macron a dit vouloir “début 2024” une “révision de la Constitution” pour la Nouvelle-Calédonie, évoquant notamment le dégel du corps électoral à court terme grâce à un “statut nouveau”, mercredi 26 juillet, lors d’un discours à Nouméa.

L’accord de Nouméa prévoyait qu’une durée minimale de résidence de dix ans était nécessaire pour voter aux élections provinciales afin d’éviter que l’arrivée de populations nouvelles ne fausse le rapport de forces entre indépendantistes et non-indépendantistes. La réforme constitutionnelle de 2007 a encore durci les conditions d’accès à ce corps électoral, en instaurant une date limite d’arrivée sur le territoire. Depuis, le corps électoral est l’objet de controverse permanente dans l’archipel.

“Je vous demande d’engager un travail pour faire advenir une citoyenneté pleine et entière fondée sur un contrat social, faite de devoirs et de droits (…) de l’appartenance au Caillou”, a détaillé le chef de l’Etat, expliquant vouloir bâtir ce “statut nouveau” dans “les mois, les trimestres qui viennent” et “dans le consensus”


source site