Emmanuel Macron au Sri Lanka, coup d’Etat au Niger et Elisabeth Borne « à la tâche »

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Après l’Océanie, Emmanuel Macron se rend au Sri Lanka vendredi soir, a annoncé mercredi l’Elysée. Le chef de l’Etat s’entretiendra avec le président Ranil Wickremesinghe à l’occasion de « cette visite historique, la première d’un président français au Sri Lanka », a fait valoir l’Elysée. Cette visite « sera l’occasion d’approfondir les relations bilatérales et d’évoquer les défis régionaux et internationaux des deux pays », a-t-on ajouté de même source.

La dernière démocratie alliée de la France au Sahel est tombée. Des militaires ont affirmé mercredi soir avoir renversé le régime du président du Niger Mohamed Bazoum, dans une déclaration lue par l’un d’entre eux à la télévision nationale à Niamey, au nom d’un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). « Nous, forces de défense et de sécurité, réunis au sein du CNSP, avons décidé de mettre fin au régime que vous connaissez », celui du président Bazoum, a déclaré le colonel-major Amadou Abdramane, entouré de neuf autres militaires en tenue. « Toutes les institutions sont suspendues », a-t-il continué, annonçant la fermeture des frontières et l’instauration d’un couvre-feu de 22h00 à 05h00 « jusqu’à nouvel ordre ». La France a condamné « toute tentative de prise de pouvoir par la force » tandis que l’ONU a dénoncé « le changement anticonstitutionnel de gouvernement ».

Elisabeth Borne est imbattable au jeu du « ni oui ni non ». Interrogée pendant plus d’une demi-heure sur BFM TV sur sa relation avec Emmanuel Macron et Gérald Darmanin, sur la fronde des policiers, sur le remaniement, sur le 49-3, sur le budget et même sur ses ambitions personnelles, la Première ministre a esquivé même les questions les plus fermées en rabâchant être « à la tâche ». Avant de concéder partir quelques jours en vacances, pendant lesquels elle ira « faire de la marche », mais toujours « vigilante » et proche de Paris. Relancée sur le temps qu’il a fallu pour constituer cette nouvelle équipe, Elisabeth Borne a dit « trouver stupéfiant de voir les commentaires, les fictions » sur un bras de fer avec Emmanuel Macron. « Ce sont des choix importants, on a beaucoup échangé », explique-t-elle, sans se prononcer sur la tension durant ces discussions. « Je ne vais pas commenter les commentaires » sur les ambitions de Gérald Darmanin, assène-t-elle, avec qui « on a été très mobilisés pendant les violences en début de mois, c’est comme ça qu’on a pu surmonter cette crise ».

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