Accord de reprise entre l’actionnaire chinois et un héritier Peugeot

C’est tout une région qui respire. Alors que le FC Sochaux était proche du dépôt de bilan depuis sa relégation en National 1 par la DNCG, le 11 juillet, celui-ci peut à nouveau aujourd’hui espérer sa survie mais même son maintien en Ligue 2 la saison prochaine.

Un accord a en effet été trouvé en vue du rachat du club de football du FC Sochaux-Montbéliard (FCSM) entre l’actuel actionnaire chinois Nenking et un héritier de la famille Peugeot, a indiqué le président de la communauté d’agglomération du Grand Belfort.

« Une excellente nouvelle »

« C’est une excellente nouvelle pour le FCSM. Mais il y a encore beaucoup de travail à faire » pour permettre au club de se maintenir en Ligue 2, a déclaré à l’AFP le maire de Belfort Damien Meslot, confirmant une information de France Bleu. La communauté d’agglomération a prévu de participer au projet de rachat du FCSM, piloté par Romain Peugeot, arrière-petit-fils du fondateur du club de football.

La communauté d’agglomération a prévu de participer à hauteur d’un million d’euros au projet de rachat du FCSM, piloté par Romain Peugeot, arrière-petit-fils du fondateur du club de football. « Romain Peugeot et ses investisseurs seront majoritaires, largement », a ajouté M. Meslot, sans plus de précisions sur les détails de l’accord.

Nenking reste au capital pour le moment 

Fondé en 1928, le club a été un modèle de stabilité durant près de 90 ans quand il était détenu par la famille Peugeot. Mais en huit ans, ses propriétaires chinois l’ont poussé au bord du dépôt de bilan. L’actuel propriétaire, le consortium Nenking, spécialiste de l’immobilier qui ne souhaite plus investir dans le club franc-comtois, avait indiqué être prêt à s’en séparer contre 12 millions d’euros.

D’après la radio France Bleu Belfort Montbéliard, Romain Peugeot s’est engagé « à verser 8 millions d’euros pour le rachat du club en mobilisant un réseau d’investisseurs soutenu par les collectivités locales ». Nenking resterait dans le capital du club à hauteur de 4 millions d’euros, une somme qui lui serait remboursée plus tard.

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