17 otages dont trois étrangers remis à la Croix-Rouge selon l’armée israélienne

En déplacement dans le nord de la bande de Gaza, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a affirmé que son pays continuera “jusqu’à la fin, jusqu’à la victoire” devant les soldats de Tsahal, comme le montre une vidéo postée par son cabinet.

“Rien ne nous arrêtera. Nous avons trois buts dans cette guerre: éliminer le Hamas, faire revenir tous les nôtres enlevés et faire en sorte que Gaza ne devienne pas à nouveau une menace pour Israël”, a-t-il martelé lors de sa première visite dans le territoire palestinien depuis le début du conflit.

14 otages israéliens et trois étrangers ont été remis à la Croix-Rouge selon l’armée israélienne. Le processus de libération d’un troisième groupe d’otages du Hamas serait donc en bonne voie ce dimanche, après une longue incertitude samedi au deuxième jour de la trêve.

Le Hamas de son côté affirme avoir libéré 13 Israéliens, quatre Thaïlandais et un Russe.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez maintient aujourd’hui dimanche ses commentaires sur l’offensive de représailles à Gaza qui avaient irrité Israël, expliquant qu’il s’agissait “d’une question d’humanité”.

En visite au terminal égyptien de Rafah vendredi, Pedro Sanchez avait déclaré que “le meurtre aveugle de civils innocents” dans les territoires palestiniens était “absolument inacceptable”.

Aujourd’hui, il réaffirme que “condamner les viles attaques d’un groupe terroriste comme le Hamas et dans le même temps condamner le meurtre aveugle de Palestiniens à Gaza n’est pas une question politique ni d’idéologie, c’est une question d’humanité”.

Alors qu’une troisième salve d’otages doit être libérée aujourd’hui, le Hamas affirme avoir libéré un otage de nationalité russe, “en réponse aux efforts” du président russe Vladimir Poutine et à son “soutien à la cause palestinienne”.

L’Égypte avait affirmé que 13 Israéliens et 39 Palestiniens devaient être libérés ce dimanche, sans mentionner un otage russe.

Le Kremlin a régulièrement appelé à un cessez-le-feu, répétant qu’une paix durable au Proche-Orient passait par la création d’un État palestinien.

Le gouvernement israélien a indiqué disposer de la liste des personnes enlevées qui doivent être libérées aujourd’hui dimanche, mais n’a dévoilé ni leur identité, ni leur nombre, ni l’heure prévue.

Pour l’instant, le Hamas a remis vendredi et samedi au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) 26 otages israéliens, ainsi que 15 étrangers non concernés par l’accord de trêve, détenus à Gaza, pendant qu’Israël a libéré 78 prisonniers palestiniens.

L’armée israélienne estime à 240 le nombre total d’otages enlevés par le Hamas le 7 octobre.

Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden, affirme aujourd’hui sur CNN, “avoir des raisons de croire” qu’une Américaine otage du Hamas pourrait être libérée aujourd’hui, tout en appelant à rester “prudent” à ce sujet.

Il dit “espérer” qu’il s’agit d’une petite fille de 4 ans, prénommée Abigail Edan.

L’Égypte affirme avoir reçu la liste des personnes qui vont être libérées aujourd’hui, dans le cadre du troisième échange de ce type depuis le début de la trêve humanitaire débutée vendredi. Selon l’Égypte, il s’agit de 13 Israéliens et de 39 Palestiniens

“La trêve se poursuit sans entraves”, dit le communiqué du président du service d’information de l’État égyptien (SIS) Diaa Rashwan.

Des montagnes russes émotionnelles. Alors qu’on lui avait annoncé que sa fille était morte, Tom Hand, père de la petite Emily, 9 ans, a ensuite appris des autorités israéliennes que sa fille était probablement vivante et retenue par le Hamas avec une amie et la mère de celle-ci.

Samedi soir, il a pu retrouver sa fille, libérée par le groupe palestinien lors du deuxième échange entre otages israéliens et étrangers d’un côté et prisonniers palestiniens de l’autre côté. Elle avait fêté son anniversaire en détention.

Le pape François s’est réjoui ce dimanche de la trêve en cours, ainsi que de la libération de certains otages.

“Aujourd’hui nous remercions Dieu car il y a finalement une trêve entre Israël et la Palestine et certains otages ont été libérés”, a-t-il fait dire à l’issue de la prière de l’Angélus, un religieux lisant le texte à sa place car il est grippé.

Il a appelé à prier pour que les otages “soient tous (libérés) le plus rapidement possible, pensons à leurs familles” et pour “que davantage d’aide humanitaire arrive à Gaza et que l’on insiste sur le dialogue”.

Un pétrolier appartenant à une société liée à Israël a été arraisonné au large des côtes du Yémen, a indiqué dimanche la firme de sécurité maritime Ambrey, dans le dernier incident en date sur la même zone.

“L’événement est probablement lié à des acteurs étatiques”, a commenté Ambrey, précisant que le navire qui appartient à une société basée au Royaume-Uni et liée à Israël, avait reçu des menaces des rebelles yéménites Houthis, soutenus par l’Iran.

Les forces navales américaines sont au courant de l’incident, a ajouté la firme maritime, sans dire si elles s’étaient portées au secours du navire, appelé Central Park.

Alors que de nouveaux otages devraient être libérés ce dimanche, la ministre des Solidarités et des Familles, aurore Bergé, invitée de BFMTV, a indiqué qu’il était capital “qu’on se rappelle des otages français chaque jour.”

“Notre responsabilité c’est que chaque jour, on montre le visage de ces Français qui ont été enlevés, on se souvienne que des Français ont été assassinés”, dit-elle.

De plus, la ministre “persiste à penser que si huit otages français étaient retenus ailleurs (qu’en Israël, ndlr), il n’y aurait pas un jour sans qu’on se relaie pour en parler et montrer ses visages.”

Invitée du programme BFM Politique ce dimanche à la mi-journée, Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles, a dénoncé le silence de certaines associations féministes quant aux viols et exactions commises par le Hamas lors des attaques du 7 octobre.

“On ne peut pas être féministe à géométrie variable”, dit-elle, alors que les témoignages de femmes victimes de viols, particulièrement lors du festival de musique pris pour cible par les terroristes, se multiplient ces dernières semaines.

“Certains n’arrivent pas à dénoncer car ça s’est passé en Israël, c’est ca le sujet, et ce qui est renvoyé, que comme c’est ce pays, ça ne nous concerne pas. Si ça s’était passé dans n’importe quel autre pays au monde, je pense que personne n’hésiterait à les dénoncer”, martèle-t-elle.

L’ex-détenue au visage en partie brûlé a été beaucoup utilisée comme symbole des souffrances des prisonniers palestiniens.

Israa Jaabis avait été condamnée à 11 ans de prison pour avoir fait exploser en 2015 une bonbonne de gaz qu’elle transportait dans le coffre de sa voiture à un barrage. Elle avait alors blessé un policier. Selon les autorités israéliennes, elle s’apprêtait à commettre un attentat suicide.

La Palestinienne a été blessée dans l’explosion, ayant le visage et les mains en partie brûlés.

Lire l’article en intégralité sur BFMTV.com

Invitée ce dimanche sur l’antenne de BFMTV, Ariane Tamir a fait part de sa joie de retrouver ses proches en vie, mais garde en tête les autres otages encore aux mains du Hamas.

“On a l’impression d’avoir gagné le gros lot d’une loterie cruelle, ça peut être la différence entre la vie et la mort en réalité”, explique-t-elle.

Pour l’heure, un autre membre de la famille, un homme, est toujours retenu dans la bande de Gaza.

Lire l’intégralité de l’article sur BFMTV.com

La branche armée du mouvement palestinien Hamas confirme la mort du commandant militaire de la Brigade du nord de Gaza et de trois autres cadres, au cours de l’offensive israélienne sur le territoire palestinien.

Ahmed al-Ghandour était aussi membre du Conseil militaire du Hamas et était considéré comme un “terroriste” par les autorités américaines. Parmi les trois autres cadres nommés dans le communiqué figure Ayman Siam, présenté comme le chef des unités de tirs de roquettes.

Sept Palestiniens, dont deux mineurs et au moins un homme armé, ont été tués par les forces israéliennes en Cisjordanie occupée entre samedi et dimanche, ont déclaré des médecins et des sources locales.

Cinq des morts sont survenues dans la ville de Jénine, où l’armée israélienne a déclaré avoir lancé un raid pour arrêter un Palestinien soupçonné d’avoir participé à une embuscade meurtrière en Cisjordanie au mois d’août.

L’armée n’a pas donné de détails sur les combats à Jénine. Des témoins ont décrit comme des affrontements entre des hommes armés et des troupes.

L’espoir demeure. Alors que de nouveaux otages doivent être libérés ce dimanche, Israël a indiqué avoir en sa possession une nouvelle liste personnes enlevées qui doivent être remis dimanche, mais n’a dévoilé ni leur identité, ni leur nombre, ni l’heure prévue pour leur remise au CICR.

Pour l’heure, ils sont encore huit otages français à être retenus par le Hamas dans la bande de Gaza depuis les attaques du 7 octobre dernier. Parmi eux, le petit Eitan, 12 ans, emmené par les terroristes à bord d’une moto.

Une trêve humanitaire qui pourrait être “prolongée”? C’est ce qu’affirme sur BFMTV ce samedi 25 novembre le porte-parole de l’armée israélienne Olivier Rafowicz. Une trêve de quatre jours entre Israël et le Hamas est en vigueur depuis ce vendredi, qui inclut notamment un accord de libération d’otages détenus par le mouvement palestinien.

De son côté, Diaa Rashwan, le président du service d’information de l’État en Égypte (SIS), a affirmé dans un communiqué que son pays menait des discussions approfondies avec toutes les parties afin de parvenir à un accord sur la prolongation de cette trêve. Selon l’agence de presse Reuters, l’Égypte a reçu des “signaux positifs” en ce sens.

Un nouvel échange d’otages du Hamas contre des prisonniers palestiniens est prévu dimanche au troisième jour de la trêve entre Israël et le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza, après deux premières séries de libérations.

Le gouvernement israélien a indiqué samedi soir disposer de la liste des personnes enlevées qui doivent être libérées dimanche, mais n’a dévoilé ni leur identité, ni leur nombre, ni l’heure prévue pour leur remise au CICR.

L’accord, conclu mercredi sous l’égide du Qatar avec l’appui des Etats-Unis et de l’Egypte, prévoit l’échange de 50 otages du Hamas contre 150 prisonniers palestiniens tout au long des quatre jours de cette trêve, qui peut être prolongée.

L’accord de trêve inclut aussi l’entrée d’aide humanitaire et de carburant à Gaza, soumis à un siège total d’Israël depuis le 7 octobre. Ces cargaisons, dont l’entrée depuis l’Egypte est soumise au feu vert israélien, arrivaient ces dernières semaines au compte-gouttes.

Un total de 248 camions chargés d’aide humanitaire sont entrés samedi dans la bande de Gaza, dont 61 ont livré de l’eau, des aliments et du matériel médical dans le nord du territoire, selon l’ONU.

L’armée israélienne considère le tiers nord de la bande de Gaza comme une zone de combats. Elle a ordonné à la population de partir et empêche quiconque d’y revenir.

Tard dans la soirée, Israël a annoncé avoir libéré un second groupe de 39 prisonniers palestiniens, tous des femmes et des jeunes de moins de 19 ans, comme la veille.

En Cisjordanie occupée, des convois de voitures surmontées de drapeaux des différents mouvements palestiniens, Hamas en tête, ont défilé dans les rues, escortant un bus de la Croix-Rouge qui transportait les détenus libérés.

A Jérusalem-Est, les célébrations ont été plus discrètes. Les membres des forces de sécurité israéliennes casqués et armés étaient particulièrement nombreux dans la maison d’Israa Jaabis, 39 ans, la prisonnière la plus connue de la liste.

Elle avait été condamnée à 11 ans de prison pour avoir fait exploser une bonbonne de gaz qu’elle transportait dans le coffre de sa voiture à un barrage en 2015, blessant un policier. Sa photo dans un tribunal israélien, levant ses doigts atrophiés, le visage en partie brûlé, est régulièrement brandie dans les manifestations ou pour illustrer les souffrances des prisonniers palestiniens.

Treize otages israéliens détenus depuis le 7 octobre dernier par le Hamas dans la bande de Gaza ont été libérés ce samedi 25 novembre. Ils ont été relâchés aux côtés de quatre otages de nationalité thaïlandaise.

Leur libération a été actée, après un accord qui a abouti aussi à une trêve de quatre jours minimum entre Israël et le Hamas. Ce vendredi, 24 personnes retenues avaient déjà quitté la bande de Gaza.

Parmi les personnes libérées ce samedi, il y a Maya Reguev, 21 ans, capturée lors de la rave-party attaquée par le Hamas le 7 octobre. Elle y était, avec son frère Itaï, qui est toujours retenu en otage. Leur père avait reçu un appel horrifiant le jour de leur enlèvement, Maya, pensant mourir, lui décrivait la situation.

Lire l’article en intégralité sur BFMTV.com

Bonjour, bienvenue dans ce live consacré à la situation au Moyen-Orient et au conflit entre Israël et le Hamas. Ce samedi, de nouvelles libérations d’otages retenus depuis les attaques du 7 octobre par le groupe islamiste sont attendues. Ils devraient de nouveau, comme le veut l’accord entre les deux partis, être échangés contre des prisonniers Palestiniens.

Vendredi et samedi, au total, le Hamas a remis 41 otages israéliens et étrangers détenus à Gaza au Comité international de la Croix Rouge (CICR) tandis qu’Israël a libéré 78 prisonniers palestiniens.

Le gouvernement israélien a indiqué samedi soir disposer de la liste des personnes enlevées qui doivent être libérées dimanche, mais n’a dévoilé ni leur identité, ni leur nombre, ni l’heure prévue pour leur remise au CICR.