Kate Middleton made a notable public appearance at her annual Christmas concert, reflecting on a challenging year filled with health issues, including her own cancer diagnosis and surgery. The royal family has chosen transparency regarding these struggles, marking a shift in their communication strategy. As they engage more openly with the public, both Kate and Charles III emphasize compassion for those facing similar battles, signaling a renewed connection with their subjects.
Les caméras étaient braquées sur elle. Ce vendredi 6 décembre, Kate Middleton était au premier rang du concert de Noël traditionnel qu’elle organise chaque année à l’abbaye de Westminster pour une diffusion télévisée le soir de Noël. Une édition particulièrement spéciale pour la princesse de Galles, qui reprend progressivement ses fonctions officielles après une longue absence pour maladie. ‘Je ne savais pas qu’à la même époque l’année dernière, j’allais vivre l’année que je viens de passer’, a-t-elle résumé à la chanteuse Paloma Faith.
Deux hospitalisations inattendues
Si 2022 a été un annus horribilis pour les Windsors avec le décès de la reine, 2024 s’annonce comme une année de bouleversements. Cela rappelle que la famille royale britannique est aussi une famille ordinaire, sujette aux imprévus de la vie. Mais cette fois, pas de never complain, never explain – la devise qui a marqué le règne d’Élisabeth II pendant sept décennies.
Le clan choisit immédiatement la transparence pour communiquer sur la santé déclinante de deux de ses membres. Le 17 janvier, le palais de Kensington annonce que Kate sera hospitalisée pendant quinze jours suite à une opération abdominale et sera en repos forcé ‘au moins jusqu’à Pâques.’ Le lendemain, Buckingham communique sur l’intervention médicale que Charles III doit subir pour traiter une hypertrophie prostate. Ce problème est très courant chez les hommes âgés, et le souverain a 75 ans. Jusque-là, rien d’anormal.
Les Windsors ne divulguent pas davantage pour préserver la confidentialité médicale à laquelle ils ont droit. De son côté, la presse britannique exprime immédiatement ses inquiétudes pour ses têtes couronnées et n’évoque que cela. ‘Prions pour qu’ils aillent tous les deux bien’, affiche même le Daily Mail en première page. Leurs retours à la maison sont documentés, et leurs services précisent que la princesse de Galles ne souffre pas de cancer. Mais quelques jours plus tard, Charles III révèle qu’il lutte contre cette même maladie sans préciser sa forme. Les messages de soutien affluent, et le prince Harry prend le premier vol pour voir son père, avec lequel il est en froid. Cela fait de lui un roi ‘normal’ un an après son couronnement.
Alors que Charles III apparaît en public et partage ses émotions, Kate reste silencieuse. Même en congé maternité, la princesse de Galles n’était pas restée discrète aussi longtemps. Les semaines passent, et les rumeurs enflent, chacun proposant ses théories. Tout Internet se transforme en détectives lorsque, enfin, une photo de la quarantenaire entourée de ses trois enfants pour la fête des mères est publiée. Deux mois après son opération, elle apparaît souriante, mais l’image souffre de trop d’inexactitudes pour être honnête. Trois grandes agences de presse, dont l’AFP française, évoquent des soupçons de manipulation d’image et la retirent de leurs bases de données.
Un ‘énorme choc’ et des discours soigneusement élaborés
C’est à ce moment que la communication du palais vacille. Dans un message étrange sur X le lendemain, Kate Middleton reconnaît qu’elle a parfois recours à ‘l’édition’ pour améliorer ses photos. Dix jours plus tard, le verdict tombe. Elle apparaît avec des traits tirés dans une vidéo pour partager son ‘énorme choc’ : elle souffre également de cancer et a commencé une chimiothérapie. Ceux qui avaient formulé les hypothèses les plus folles font marche arrière. La princesse connaît une résurgence de popularité et reprend enfin le contrôle de son récit. Inédit parmi les Windsors, cette déclaration devant la caméra marque un changement de stratégie chez les héritiers directs du trône.
Leur histoire sera désormais aussi racontée à travers des images, choisies avec soin par eux. Kate pose devant un arbre, l’air pensif, pour partager que son traitement est en cours. Elle est l’héroïne de son propre film ultra-soigné pour annoncer la fin de sa chimiothérapie en septembre. Toujours proche de la nature, entourée de son mari et de ses enfants, elle narre son ‘soulagement’ de pouvoir passer à l’étape suivante de sa vie. Entre-temps, elle choisit d’apparaître publiquement pour la première fois de l’année lors de la parade d’anniversaire de son beau-père, et pour la deuxième fois lors de la finale du tournoi de Wimbledon.
Charles et Kate consacrent leurs premières sorties officielles aux personnes qui, comme eux, luttent contre le cancer. La distance habituelle avec leurs sujets n’est plus là. Il n’hésite pas à tenir la main des patients, et elle s’effondre dans les bras d’un adolescent malade qui succombera à la maladie quelques semaines plus tard. ‘L’amour plutôt que la peur’, souligne la princesse de Galles dans une lettre publiée par les médias britanniques pour Noël. Un signe de sa communication maîtrisée au cours de cette année difficile, Time Magazine l’a placée parmi les finalistes pour son titre de ‘Personne de l’Année’, un an après son beau-père. La distinction a finalement été accordée au président américain élu, Donald Trump.
Mais il y a maintenant quelque chose de plus chez la douce Catherine. Un sens aigu de l’incertitude qui a sans doute renforcé son désir de privilégier sa famille. ‘On ne peut pas traverser quelque chose comme ça et revenir inchangé. Elle est une personne différente maintenant’, murmure un proche à People magazine, qui l’imagine déjà sur le trône aux côtés de William. Tout comme Charles III, qui est revenu ‘rafraîchi’ de sa tournée dans le Pacifique à l’automne, elle se tourne vers 2025, bien entourée et plus aimée que jamais par un Royaume-Uni qui prend soin de sa future reine comme rarement auparavant. Les Windsors sont touchés mais absolument pas abattus.