revivez notre soirée spéciale sur le climat

C’est la fin de ce live sur notre émission d’anticipation sur le climat. Vous pouvez retrouver les deux scénarios, accompagnés de toutes les sources, dans notre long format.

Bonne soirée et à bientôt.

“Je comprends l’inquiétude, nous avons les yeux ouverts et nous sommes determinés à agir”, avance la Première ministre sur BFMTV.

La Première ministre est revenue sur le projet de méga-bassines à Sainte-Soline (Deux-Sèvres).

“Je ne partage pas l’avis de ceux qui dit qu’on va dans le mauvais sens sur le stockage d’eau”, avance Elisabeth Borne.

“Ce ne sont pas des projets qui accaparent l’eau au profit de quelques coopératives agricoles”, défend encore celle qui a été préfète de Poitou-Charente.

Mise en cause pour avoir été dans le sud de la France en avion pendant ses congés, Elisabeth Borne assure prendre “le train dès que c’est possible et avec des contraintes d’agenda un peu fortes”.

“L’interdiction des ventes de voitures thermiques en 2025 n’est pas possible”, avance Elisabeth Borne. C’est l’une des hypothèses retenues par le docu-fiction de BFMTV pour limiter le réchauffement de la planète à 1,7°C à l’horizon 2050.

La Première ministre confirme que la ristourne du gouvernement concernant les prix du carburant va passer de 30 à 10 centimes ce mercredi. Une hausse des prix est donc logiquement attendue.

Sur l’autoroute, une passage des limitations de 130 km/h à 110km/h permet d’émettre 23% de CO2 en moins. Elisabeth Borne ne retient pas cette possibilité, estimant qu’on “ne peut pas fonctionner à coup d’interdiction”.

“Les Cop servent à quelque chose parce que le rechauffement climatique concerne tous les pays”, avance la Première ministre sur BFMTV, en pleine COP 27.

Les ONG doutent qu’elle débouche sur des mesures concrètes en pleine accélération du changement climatique.

“L’urgence appelle à des mesures fortes voire radicales” face au réchauffement climatique, avance Elisabeth Borne sur BFMTV.

Elisabeth Borne a salué le docu-fiction de BFMTV qui met en scène deux scénarios de la France en 2050 face au réchauffement climatique.

“C’est très utile pour accélérer la prise de conscience même si avec l’été qu’on a vécu, la prise de conscience est très forte”, avance la Première ministre.

Après avoir regardé les deux scénarios de notre docu-fiction, la Première ministre Élisabeth Borne est désormais l’invitée de Bruce Toussaint et d’Aurélie Casse.

Notre docu-fiction se conclut avec l’histoire d’une famille française de 2050, vivant au rythme des pénuries, des rationnements, des coupures d’électricité… Face à quotidien, elle fait une demande de visa pour partir s’installer au nord de l’Europe et ainsi échapper aux inondations, aux sécheresses et aux autres conséquences du réchauffement.

Ces réfugiés climatiques vont se multiplier dans les années à venir: un rapport de la Banque mondiale publié en 2021 prévoit que le dérèglement climatique pourrait contraindre, d’ici 2050, quelque 216 millions de personnes à migrer à l’intérieur de leur pays.

Le Giec estime pour sa part que des dizaines, voire des centaines de millions de personnes vont devoir migrer d’ici la fin du siècle en raison de la montée des eaux.

Le dernier rapport du Giec estime que le niveau moyen de l’océan augmentera d’au moins 28 cm d’ici 2100 en cas de nette réduction de nos gaz à effet de serre ou probablement, si nous conservons la trajectoire actuellement, de 63 cm à 1,01 m – le scénario d’une élévation de 2 mètres n’est pas écarté par les experts.

Les Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône) devenues une presqu’île, Lacanau (Gironde) inondée et ses habitants relocalisés… Avec cette montée des eaux prévue dans les décennies à venir, la France va changer de visage. Vous pouvez découvrir les conséquences de la montée des eaux dans l’Hexagone dans notre long format.

Une étude parue en septembre 2022 dans la revue Science, synthèse de plus de 200 publications scientifiques, estime qu’un réchauffement de la planète au-delà de 1,5°C, objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris, pourrait déclencher plusieurs “points de basculement” climatiques, qui engendreraient des réactions en chaîne.

Dans notre second scénario, nous envisageons ainsi le blanchiment complet de la grande barrière de corail, le dépérissement de la forêt amazonienne et une fonte massive en Antarctique. Autant de catastrophes qui accélèreront le réchauffement climatique.

Nous passons au second scénario envisagé par notre docu-fiction: la neutralité carbone n’a pas été atteinte et cette fois-ci, le dérèglement climatique s’est accentué: le cap des +2,4°C vient d’être franchi.

Cela se traduit à l’horizon 2050 par des températures très élevées en France, à l’image de celles connues par Narbonne. Pour la première fois en 2022, la commune de l’Aude a affiché une température de 40°C. Dans cette hypothèse, ils sont devenus la norme.

Dans un monde “excluant toute politique de régulation du climat”, les simulations de Météo-France prévoient en effet une explosion des phénomènes extrêmes d’ici à la fin du siècle, avec notamment une augmentation des vagues de chaleur et des canicules. “Cette évolution est exacerbée dans les régions actuelles les plus chaudes, notamment l’arc méditerranéen, le couloir rhodanien et la vallée de la Garonne”, précise Météo-France.

La France s’est fixée pour objectif de baisser de 40% la demande totale en énergie d’ici 2050. Dans notre scénario, cela passe par la fin des énergies fossiles – le pétrole, le gaz, le charbon – remplacée par du nucléaire et des énergies renouvelables.

Nous nous appuyons ici sur les scénarios établis par RTE à l’horizon 2050. Si le gestionnaire du réseau électrique estime que “maintenir durablement un grand parc nucléaire permet de décarboner massivement”, il juge l’objectif “impossible” à tenir “sans un développement significatif des énergies renouvelables”.

L’une des options prévoit la mise en service de 8 réacteurs EPR entre 2035 et 2050 pour atteindre une part de l’énergie nucléaire dans le mix de 26% en 2050, le reste étant notamment partagé entre l’éolien – terrestre et en mer – (41%), le solaire (22%) et l’hydraulique (9%).

Pour parvenir à la neutralité carbone, nos habitudes vont sans doute devoir radicalement changer, notamment en matière de transports.

L’Ademe a établi quatre scénarios pour l’atteindre en France à l’horizon 2050: dans celui de la “frugalité”, l’agence prévoit que la moitié des trajets du quotidien seront réalisés à pied et à vélo à l’horizon 2050 et anticipe un développement des transports en commun pour les déplacements à longue distance, avec “l’émergence d’autres manières de voyager” autour du train de nuit ou du tourisme régional.

En parallèle, dans cette hypothèse, l’Ademe prévoit “une très forte désaffection” de l’avion avec notamment la suppression progressive des lignes intérieures, l’interdiction, sauf “rares exceptions”, des jets privés et la fermeture de nombreux petits aéroports.

Même si nous atteignons la neutralité carbone en 2050, les températures vont tout de même augmenter. Sur le pourtour méditerranéen, elles pourront dépasser localement les 40°C durant l’été.

Mais sans politique de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, tout le Sud de l’Hexagone connaîtrait des températures étouffantes et les fortes chaleurs seraient remontées au nord de la Loire, comme le montre nos cartes ci-dessous.

Pour atteindre la neutralité carbone, il ne suffira pas que les Français réduisent les émissions. Dans notre premier scénario, si si le monde a atteint son objectif de limiter le réchauffement climatique, c’est aussi parce que la Chine et les États-Unis – les deux pays les plus émetteurs de CO2 aujourd’hui – ont fait des avancées majeures.

Dans ce scénario, les équipes de BFMTV ont imaginé la mise en place d’un “permis carbone” pour limiter nos émissions de gaz à effet de serre. Concrètement, cela voudrait dire que nous aurions chacun un crédit de CO2 autorisé et à ne pas dépasser chaque année.

Au consommateur de voir comment il souhaite le dépenser, dans la limite de 2 tonnes par an, en sachant qu’un steak de bœuf de 250g équivaut à 6 kg de CO2, un plein de 50 litres de à 50 kg, une baguette à 150 g… Un aller-retour en avion Paris/NYC est très coûteux : 1 tonne de CO2.

Farfelue? Ce permis a été pensé par des économistes anglais dans les années 1990. Et il est même défendu aujourd’hui par un député Renaissance. Le dispositif est détaillé dans cet article.

À l’heure actuelle, un Français émet l’équivalent 9 tonnes de CO2 chaque année. Les experts estiment qu’un style de vie “soutenable” implique d’émettre moins de 2 tonnes. Qu’en est-il pour vous? Vous pouvez estimer votre empreinte carbone grâce à ce calculateur, développé notamment par l’Ademe.

Alimentation, transports, logement… Si vous voulez essayer de la diminuer, nous listons dans cet article des possibilités concrètes pour réduire vos émissions.

Comment est-ce possible? Dans notre scénario, il a fallu un drame pour réveiller les consciences. En 2022, l’Europe enregistre son été le plus chaud de toute l’histoire. Deux ans plus tard, l’été dramatique de 2024 finit par provoquer un réel sursaut: une méga canicule frappe alors une grande partie du continent européen et fait 100.000 morts en France, 1.000.000 en Europe.

Inenvisageable? Le dernier rapport du Giec – ici résumé par le Réseau action climat – a conclu que la fréquence et l’intensité de certains événements météorologiques extrêmes, dont les vagues de chaleur, augmente en raison du dérèglement climatique.

“Ce que nous vivons aujourd’hui est malheureusement un avant-goût de l’avenir”, a prévenu l’Organisation météorologique mondiale après la canicule “inhabituellement précoce” que nous avons connu en Europe en juin 2022.

Imaginez. Nous sommes le 14 novembre 2050, la planète vient officiellement d’atteindre la neutralité carbone. C’est le scénario de cette première partie du docu-fiction, dans lequel nous avons réussi à limiter le réchauffement climatique à +1,7°C.

Il est l’heure de vous projeter en 2050 avec notre docu-fiction. Chacune des hypothèses envisagées ce soir s’appuie des faits, des études scientifiques, des entretiens avec des spécialistes. Vous pouvez suivre l’émission et consulter nos sources en direct grâce à notre long-format.

La Première ministre Élisabeth Borne répondra ensuite aux questions de Bruce Toussaint et d’Aurélie Casse.

Vipulan Puvaneswaran, militant écologiste de 19 ans, alerte sur “la fracture sociale”.

Les présentateurs météo racontent tous les jours la pluie et le beau temps. Mais depuis quelques temps, ils et elles adaptent leur vocabulaire. Le bulletin météo est devenu la première vitrine du dérèglement climatique, comme on vous l’explique dans le nouvel épisode du podcast quotidien de BFMTV, Le titre à la une, que vous pouvez écouter ci-dessous.

L’invité de Céline Kallmann est Marc Hay, présentateur météo de BFMTV.

Nicolas Vanier qui a réalisé de nombreux documentaires animaliers veut envoyer un message d’espoir.

“On montre beaucoup de problèmes mais on ne parle pas assez des solutions et il y en a”, avance le réalisateur qui explique être en train de tourner un film “qui n’a pratiquement pas utilisé les énergies fossiles” sur BFMTV.

“Il faut les utiliser. Quand on les utilise, ça rend les gens heureux”, juge encore Nicolas Vanier.

Le photographe Yann Arthus-Bertrand appelle sur BFMTV à aller beaucoup plus loin pour lutter contre le dérèglement climatique.

“Je suis écolo depuis que j’ai 20 ans. On va vers une catastrophe et on ne s’en rend pas compte. On n’est pas assez radical et on doit tous se réveiller d’une façon radicale. Avoir 20 ans aujourd’hui, c’est être en colère et c’est normal”, a lancé le réalisateur qui préside la fondation GoodPlanet.

Pour sauver la planète, consommer moins? Les Français disent oui. Selon un nouveau sondage “L’Opinion en direct” piloté par l’institut Elabe pour BFMTV, les trois-quarts des Français (74%) considèrent que nous sommes dans l’obligation de changer nos habitudes, et d’adopter un mode de vie plus sobre pour lutter contre le dérèglement climatique.

Dans le détail, 82% des Français sont prêts à “réduire leur consommation d’énergie (gaz, électricité) chez eux” et 72% à “privilégier les achats de produits d’occasion ou la location, plutôt que les achats de produits neufs.”

>> Découvrez les résultats détaillés de cette enquête.

Les deux scénarios que vous verrez ce lundi soir sur BFMTV ont été élaborés grâce à de nombreux échanges avec des dizaines de spécialistes de l’énergie, du climat ou des transports. Experts qui ont ensuite en partie validé le script.

“Toutes les données sont sourcées, rien n’est inventé”, insiste Isabelle Quintard, la réalisatrice de ce docu-fiction.

Comment nos journalistes ont-ils travaillé? Comment l’émission a-t-elle ensuite été réalisée? Nous vous guidons dans les coulisses de ces mois de travail.

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à notre soirée spéciale dédiée au réchauffement climatique. BFMTV vous projette ce lundi soir en 2050: à quoi ressemblera le monde à cette échéance? Basé sur l’expertise d’un collège d’experts, notre émission d’anticipation, diffusée à partir de 20h30, vous offrira deux scénarios:

• dans le premier, le monde a réussi à atteindre la neutralité carbone et à limiter le réchauffement climatique à 1,7°C
• dans le second, le scénario du pire s’est produit avec un réchauffement de plus de 2,4°C

Un document signé par les journalistes Isabelle Quintard, Etienne Grelet et Clément Granon avec l’expertise d’Emma Stokking, porte-parole du Plan de transformation de l’économie française au Shift Project et d’Éric Vidalenc, directeur régional adjoint à l’Ademe Hauts-de-France (Agence de la transition écologique).