Procès des attentats du 13 Novembre : «Je savais la menace», témoigne François Hollande

L’essentiel

  • Fourniture d’armes, de faux papiers, connaissance des projets mortifères… Depuis plus d’un mois, 14 hommes comparaissent à Paris pour répondre de leur implication à divers degrés dans les attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 131 morts à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et à Paris. Tous nos articles sur le sujet sont à lire ici.
  • La semaine dernière, la cour a écouté les accusés raconter leur enfance, leur vie avant leur incarcération pour ce procès. Sans jamais aborder leur rapport à la religion ou leur éventuelle radicalisation.
  • Ce mercredi, François Hollande s’est présenté à la barre, il a été cité comme témoin par une association de victimes. Après de longs débats sur l’opportunité de sa présence, son audition a commencé vers 16 heures. Depuis le début du procès, le nom du président de l’époque a été cité plusieurs fois dans l’enceinte de la cour d’assises spécialement composée.

> Relisez les déclarations de François Hollande

19h56. C’est la fin de ce direct. Merci d’avoir suivi avec nous le témoignage de l’ancien président de la République. En raison des commémorations des attentats dans les prochains jours, l’audience reprendra mardi prochain.

19h55. « Nan monsieur Abdeslam, si vous avez des questions, vous passez par votre conseil !». Au moment, où François Hollande termine son audition, le principal accusé se lève et veut s’adresser à l’ancien président de la République. Mais, Il est vite rabroué par le président de la cour d’assises.

19h52. François Hollande est à la barre depuis bientôt quatre heures. Il répond aux dernières questions des avocats de la défense.

19h20. François Hollande défend la République. « Les trois assaillants du Bataclan étaient des citoyens français, ils ont grandi sur la terre des Droits de l’homme que vous décriviez », commence un avocat de la défense. Y a-t-il eu des manquements de la France, questionne-t-il. François Hollande répond par des questions : « Que s’est il produit pour que ces êtres humains basculent et commettent l’irréparable ? C’est la faute du système éducatif français, c’est la faute de la République ? (…) Ou est ce qu’il y a eu une propagande extrêmement efficace, qui a conduit des individus qui chancelaient dans leur vie, qui un moment ont cru voir une lumière apparaître (…) avec un groupe très organisé sur la propagande et qui attire des jeunes garçons et des jeunes filles en Irak ». L’ex chef de l’Etat continue : « Je ne veux pas rentrer dans cette logique où ce serait à nous d’expliquer ce qui s’est produit (…) Même si on peut penser qu’on peut faire mieux pour accompagner certains individus (…) Des individus qui jusque-là n’avaient pas posé de problème et qui ont été capturés » par un groupe terroriste.

19h11. « La légitime défense de prévention ». L’ancien président est interrogé par un avocat de la défense sur la « légitime défense préventive » dont la France aurait usé dans ces bombardements. « La France n’agit pas par prévention, répond François Hollande, elle agit parce qu’elle est menacée et que des actes ont déjà commis contre elle. »

18h56. Les victimes collatérales. Une joute verbale s’engage entre l’avocate de Salah Abdeslam et François Hollande. « Les potentielles victimes collatérales, causées avec les bombardements (…) Les victimes collatérales, ça arrive c’est ainsi, commence-t-elle. Est-ce que les frappes françaises au sein de la coalition ont pu causer des victimes collatérales ? » Pour elle, préciser la question de ces victimes éventuellement tuées dans des frappes « peut apporter un contre discours » et évacuer « l’ombre » qui demeure. « Quel est le sens de votre question ? », réagit François Hollande. « Je vous réponds oui, je n’ai pas dit que je le faisais. (…) Toutes les consignes données étaient qu’ils n’y avaient pas de victimes collatérales, mais je ne peux pas le vérifier (…) Je vais vous demander de m’écouter, je n’ai pas eu connaissance de victime collatérale ! » Pendant plusieurs minutes, le témoin présidentiel et Me Olivia Ronen avec aplomb s’écharpent parfois avec sarcasme. Sur une des questions, la jeune avocate lance à l’ancien président : « C’est mon plaisir ». L’ex locataire de l’Elysée raille : « Je ne sais pas si le mot est bien choisi.»

18h47. La chronologie. Me Olivia Ronen à la défense de Salah Abdeslam interroge François Hollande sur la chronologie que vous avez évoquée. Un élément qui « l’ennuie », dit-elle. L’avocate questionne l’ancien président sur le moment où les opérations en Irak et en Syrie ont été décidées. « En juin 2014, nous apprenons qu’il y a une cellule des opérations extérieures (…) Le premier revenant Mehdi Nemmouche, commet un attentat le 24 mai 2014 en Belgique (…) Les faits que je nous rappelle, montre que nous étions sur des opérations terroristes, liées à Daech ». L’avocate essaie d’établir que la France est intervenue en Irak et en Syrie avant les premières attaques de Daech sur la France. « Ces questions ne cherchent pas à légitimer quoi que ce soit », précise Me Olivia Ronen. Une main dans le dos, François Hollande semble s’agacer un peu : « Ce groupe est déjà organisé pour nous faire des attaques violentes sur notre territoire (…) Ils avaient déjà envoyé leurs agents avant l’intervention en Syrie. »

18h38. L’audience est reprise.

18h10. L’audience est suspendue pour quelques minutes. On entendra ensuite les questions des avocats généraux et de la défense.

18h06. Deux heures. Cela fait maintenant plus de deux heures que François Hollande répond aux questions de la cour et des parties civiles. Restent encore à attendre celles du ministère public et des avocats de la défense.

17h39. Tensions avec le président. Le magistrat qui préside la cour s’agace que Me Olivier Morice, avocat des parties civiles, insiste et répète une question à plusieurs reprises à François Hollande. « Elle vous gêne ma question ? », interroge alors l’avocat.

16h54. Tout a été fait, assure l’ancien président. « Si j’avais le moindre doute sur ce que nous avions fait, préparé, empêché, je vous le dirais. Je vous le dirais en demandant pardon. Mais je ne suis pas dans cette démarche-là (…) Je mesure la souffrance des victimes. (…) J’ai toujours eu toutes les informations sur la menace, la détermination des groupes qui nous faisaient la guerre (…) sur les atrocités. Nous avons fait tout ce que nous pouvions » pour les neutraliser. Il déplore : « Nous n’avions pas l’information qui aurait été décisive pour empêcher les attentats du 13 novembre. (…) Les individus nous les connaissions, mais nous ne pouvions pas imaginer qu’ils étaient prêts à agir. »

16h49. Le président des attentats. « Chacun sait que votre prédécesseur était le président de la crise financière, votre successeur, le président de la pandémie. Vous, vous êtes le président des attentats ». L’avocat de Life for Paris demande à Hollande ce qu’il pense de cette étiquette. » « J’avais déjà été choqué par ce qu’il s’était passé à Toulouse en 2012 (…) Je savais la menace (…) Je n’ai jamais cru au loup solitaire », commence-t-il rappelant les quatre lois antiterroristes et loi renseignement adoptées sous son mandat : « Ce n’était pas dans mon programme ». Il s’autorise une plaisanterie sur la présidentielle à venir : « Le prochain mandat, il y aura sûrement une crise, faut prévenir les candidats. » Il reprend son sérieux : « De cette période, ce dont je suis le plus fier, c’est que les Français ne se soient pas divisés », dit-il rappelant les marches pour Charlie Hebdo, et le « bloc » que fût la France selon lui après le 13 Novembre.

16h46. « Une stupeur, une sidération ». L’homme politique revient sur son arrivée à la sortie du Bataclan lorsque les survivants l’ont vu devant la salle de spectacle. « Beaucoup de victimes qui sont sorties du Bataclan ne pouvaient même pas imaginer qui se passaient ailleurs. (…) Ces regards échangés, c’est une stupeur partagée (… ) mais il n’y a eu aucun échange. »

16h43. « Il y a forcément un échec quand il y a un attentat », répond François Hollande. « Mais combien d’attentats sont déjoués ? », s’interroge-t-il. « Rien ne pourra convenir aux parties civiles mais sachez bien que les services de renseignements ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour identifier et neutraliser » ces menaces.

16h41. « Vous auriez donné l’ordre d’abattre des terroristes jugés dangereux », questionne l’avocat de la partie civile. « Dès lors que nous avions décidé de détruire ces lieux (NDLR. en Syrie) où les attentats s’organisaient, estime l’ancien président, veiller à ce qu’ils soient neutralisés ».

16h36. « Daech voulait nous faire la guerre ». « On nous a fait la guerre, nous avons répondu », dit François Hollande, au moment où il explique les différentes interventions, en Irak, sa décision d’intervenir en Syrie, en septembre 2015, alors que les commandos des attentats de Paris étaient déjà, selon l’instruction, en train de s’organiser.

16h34. « Je ferais exactement la même chose ! » A la barre, François Hollande assène, presque exalté : oui, il ordonnerait à nouveau intervention en Irak s’il fallait. « Et je le dis aussi devant les parties civiles qui souffrent. Parce que c’est la France, parce que nous le devons aux victimes égorgées massacrées. (…) Les plus grandes victimes du terrorisme islamiste sont les musulmans » « Nous frappions des éléments armés, jamais des populations civiles », dit-il encore, interrogé par l’avocat de Life for Paris.

16h27. « Tu remercieras François Hollande », ont dit plusieurs fois les assaillants du Bataclan. François Hollande estime que ce n’est pas l’intervention française en Irak, revendiquée par les terroristes qui a déclenché ses attaques. Selon lui, c’est tout le contraire. « Leur but, c’est de déstabiliser des pays comme le nôtre, pour faire en sorte qu’il s’installe une guerre de religion, une rupture entre les uns et les autres. (…) Mon travail ça a été de préserver l’unité nationale (…) que rien ne puisse nous diviser, nous ébrécher ». « Je décide d’intervenir mi 2014 en Irak, pas en Syrie. (…) Nous attendons de savoir si nous sommes menacés en Syrie. Il continue : « Il est faux de prétendre que ce serait parce que nous sommes en Irak et en Syrie. En réalité ce groupe veut nous attaquer parce que nous sommes la France. »

16h12. Les polémiques. François Hollande veut répondre aux critiques : le soir du Bataclan, des soldats de l’opération dissuasive Sentinelle n’étaient pas intervenus. L’ex président estime que les Sentinelle « n’ont fait que respecter la consigne. (…) Ce n’est pas à l’unité Sentinelle de mener une opération de cette importance (…) Tous les ordres ont été traduits comme il convenait. » Concernant l’opération de la BRI, qui aurait mis du temps à se mettre en place au Bataclan, selon certains : « La BRI a été exemplaire et la BAC a aussi été exceptionnelle dans son intervention. (…) La BRI a mené cette opération avec un courage exceptionnel. (…) Un courage digne de mon plus grand respect. »

16h08. La menace terroriste. Le président de la cour d’assises l’interroge sur l’état de la menace terroriste en 2015. François Hollande rappelle qu’il a tenu un discours après l’attentat du Thalys « pour dire que nous devons nous préparer, que nous sommes la cible ». « Nous savions tout cela, mais nous ne savions pas où quand et comment ils allaient nous frapper. », dit-il.

16h05. L’arrivée au Bataclan. « Je décide d’aller jusqu’à l’entrée du Bataclan, pour voir exactement » ce qu’il s’est passé, raconte-t-il. « Je vois des personnes qui sortent du Bataclan, encore à cette heure-là. Hagards, agrippés les uns aux autres (…) Je garde ces images gravées dans ma mémoire (…) Je refuse d’entrer dans le Bataclan, ce n’est pas ma place, ce n’est pas mon rôle. »

15h59. « À la deuxième explosion, je n’ai plus eu de doute ». François Hollande raconte comment le soir du 13 novembre, il se trouvait dans la tribune présidentielle quand le premier terroriste déclenche son gilet explosif. Comment il n’a pas réagi tout de suite pour ne pas inquiéter la foule et éventuellement déclencher un mouvement de panique.

15h57. « Je sais la souffrance que les victimes ont exprimée devant la cour, je répondrai à toutes les questions ». François Hollande lit un court texte avant de se soumettre aux questions du président. « J’entends notamment justifier l’engagement de la France contre le terrorisme islamique. Ce groupe nous a frappés non pas pour ce que nous faisions mais pour ce que nous représentions ». La France a été frappée « non pour nos actions à l’étranger, mais pour nos modes de vie ici même ». « Comment des êtres humains ont pu dériver, basculer », s’interroge-t-il.

15h51. « Bonjour monsieur le président », dit le président de la cour. « Bonjour monsieur le président », lui répond François Hollande avec ironie. La salle s’esclaffe. Comme tout témoin qui vient déposer à la barre, il présente son identité. « Mon nom est Hollande, mon prénom est François. », répond simplement l’ancien chef de l’État. En costume et d’un air solennel, il pose ses feuillets sur le pupitre.

15h47. François Hollande va bien témoigner. Le président annonce que François Hollande et les sociologues pourront bien témoigner. La cour considère qu’il était « expressément désigné par les assaillants au cours de l’attaque du Bataclan (…) Il ne peut dès lors être considéré comme étranger aux faits ». D’autant qu’il était présent au Stade de France au moment des explosions.

15h46. L’audience est reprise.

15h18. L’audience pourrait reprendre dans quelques minutes.

14h17. La cour va se retirer pour délibérer sur ses oppositions et ses oppositions aux oppositions », ironise le président avant de suspendre l’audience.

14h13. Au président de faire la police d’audience, dit le ministère public. « La question est de savoir si un ancien président de la République et des chercheurs s’inscrit dans l’examen des faits, estime de son côté l’avocate générale Camille Hennetier. Il est prématuré de répondre avant d’entendre ces témoignages. (…) Utilisez votre pouvoir de police d’audience, monsieur le président pour recadrer si nécessaire »

14h06. « Décédé avec sa robe autour de lui ». Me Jean Reinhart profite de sa présence à la barre pour rendre hommage à l’un de ses confrères, Arnaud Bouriant, décédé hier dans une salle d’audience d’Aix-en-Provence, alors qu’il s’apprêtait à plaider.

13h46. Sur les plateaux de télé. Selon Olivier Morice, avocat de parties civiles, la présence de François Hollande est judicieuse, mais pas celle des sociologues. « Je ne partage pas la nécessité de leur présence, on les voit partout sur les plateaux de télévision depuis des années », plaide-t-il. Me Sylvie Topaloff se lève pour répondre à son confrère. Elle se dit choquée que des chercheurs soient « disqualifiés pour avoir été sur des plateaux télé (…) Je laisse Me Morice balayer devant sa porte ».

13h41. « Au cœur du dossier ». L’avocat de l’association Life for Paris, Me Jean-Marc Delas, estime que François Hollande « est au cœur de ce dossier », il assure qu’aucune question ne sera posée à l’ancien président en dehors de ce qui intéresse le procès.

13h32. Oui à Hollande. Pour Me Xavier Nogueras, «il me semble fondamental d’entendre monsieur François Hollande dans cette enceinte ». Selon cet avocat de Mohamed Amri, l’ancien président, qui a été nommé par les terroristes du Bataclan lors de leur tuerie, « est omniprésent dans la procédure ».

13h27. Un témoin normal. « François Hollande, du côté de Salah Abdeslam, nous ne voyons aucun inconvénient à ce qu’il soit cité. À nos yeux, il est un témoin normal. », dit l’avocat du principal accusé.

13h18. « Le spectacle ». L’avocat fustige la présence en nombre de journalistes, venus par centaines du monde entier aujourd’hui. « Ils viennent au spectacle (…) C’est la première fois qu’un président de la République témoigne à la barre ? Super, qu’est-ce que ça va nous apporter ? »

13h15. « Qu’est-ce que vous voulez faire de ce procès », continue son confrère Me Martin Mechin, lui aussi à la défense d’Ali El Haddad Asufi. « Ce qu’on voudrait éviter aussi, c’est que ce procès soit considéré comme une tribune ou un lieu qui permettrait d’essayer de répondre à toute une série de questions de nature politique (…) sur les fautes de l’État français. Ce n’est pas le débat, il y a eu une commission d’enquête parlementaire (…) On ne peut pas vous instrumentaliser (…) Qu’est-ce qu’ils peuvent nous dire sur les faits qui sont reprochés aux accusés. »

13h07. « Ils ne sont pas des victimes, ils ne sont pas des parties civiles, ils sont comme tous les Français, continue une autre avocate, Me Arab-Tigrine, à la défense de l’accusé Ali El Haddad Asufi. Mais ils ne sont toujours pas témoins des faits (…) Les experts doivent venir déposer ce qu’ils ont analysé pendant l’instruction ».

12h57. « Ce n’est pas un débat d’idées dont il s’agit, c’est un débat sur les faits », dit Me Marie Violleau à la barre. « À Rome, les témoins de nuit n’étaient pas acceptés, ça, c’était il y a 2000 ans. Accepter de faire venir ces témoins-là, c’est faire reculer l’Histoire », insiste-t-elle.

12h51. La défense s’oppose à certains témoignages. « Nous nous opposons aux dépositions de messieurs Fenech, Sifaoui, Kepel et Rougier », des spécialistes de l’islam radical, commence Me Marie Violleau à la défense de Mohamed Abrini. « On a des experts, des témoins des faits (…) qui viennent vous expliquer ce qu’ils ont vu, ce qu’ils ont entendu (…) Pour vous aider à comprendre. (…) Accepter aujourd’hui de les faire venir (…) ce n’est pas vous aider dans la recherche de la vérité ».

12h49. L’audience est reprise.

12h47. La salle principale est noire de monde. Parties civiles, avocats, et journalistes se pressent pour voir l’ancien président s’exprimer. L’audience devrait cependant commencer sur un débat sur l’opportunité ou pas de laisser François Hollande s’exprimer : certains avocats, et notamment à la défense, s’y opposent.

12h27. La foule. Des centaines de personnes sont venues assister au témoignage de François Hollande. Des centaines de journalistes du monde entier se sont amassés depuis tôt ce mercredi matin devant le Palais de Justice, autorisés à entrer au compte-goutte.

12h23. L’audience doit reprendre dans quelques minutes avec l’audition de François Hollande, président de la République au moment des attentats. Son nom a été plusieurs fois cité à la barre. Il devrait raconter son 13 Novembre, ainsi que la manière dont il a géré la crise.

12h20. « François Hollande savait les risques qu’il prenait en attaquant l’État islamique en Syrie. » Au sixième jour du procès, le nom de l’ancien président de la République est lancé par Salah Abdeslam, le seul survivant des commandos des attentats, qui justifie les attaques en riposte à la politique étrangère de la France et de son président d’alors.

12h15. « Je suis lié mécaniquement à cette affaire, que je le veuille ou non ». Vendredi dernier, Farid Kharkhach, un Belgo-Marocain soupçonné d’avoir aidé la cellule terroriste à se fournir en faux papiers, a raconté devant la cour une vie faite de réussites puis d’une succession d’échecs, comme s’il était marqué par la « poisse ». Retrouvez ici notre récit.

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