Pilots’ Union Announces Strike and Rally on Thursday Over Air Transport Taxation – 10/11/2024 at 18:46 – Boursorama

The national airline pilots’ union (SNPL) plans a strike and rally on November 14 in response to a newly approved tax increase on air transport, which they argue threatens jobs and competitiveness in the sector. Multiple unions support this protest, labeling the tax hike as unprecedented and detrimental. The government defends the tax as a means to restore state finances and promote environmental goals, despite concerns over its impact on the struggling aviation industry post-COVID-19.

Grève des Pilotes de l’Aviation: Un Appel à la Mobilisation

Le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a annoncé dimanche à l’AFP qu’il prévoit une grève et un rassemblement jeudi devant l’Assemblée nationale, suite au vote des députés en faveur d’une augmentation de la taxation sur le transport aérien.

« Face à la volonté du gouvernement de prélever un milliard d’euros supplémentaires par an sur le secteur du transport aérien, nous appelons les pilotes et tous les employés du secteur à se mobiliser le 14 novembre », a déclaré un porte-parole du syndicat, qui représente une majorité des pilotes.

« Nous prévoyons un rassemblement près de l’Assemblée nationale en fin de matinée », a-t-il ajouté.

Réactions des Syndicats et Impact sur l’Emploi

Dans un communiqué commun diffusé dimanche soir, plusieurs autres syndicats du secteur – UNSA transport, UNSA PNC, CFE-CGC FNEMA, UNAC, SNPNC-FO et FEETS-FO – ont également appelé « tous les employés du secteur du transport aérien à venir exprimer leur désaccord avec cette taxation mortelle pour les emplois devant l’Assemblée nationale le 14 novembre ».

« Ce projet constitue une attaque sans précédent contre le secteur du transport aérien en France, ses emplois, sa compétitivité et sa durabilité », dénoncent-ils.

Les députés, qui examinent la proposition de budget 2025, ont approuvé vendredi l’augmentation de la taxation sur le transport aérien proposée par le gouvernement, en limitant sa durée à un an et en excluant les territoires d’outre-mer et la Corse de la mesure.

Cette modification devrait générer une augmentation de la taxation sur le transport aérien d’un milliard d’euros, prenant effet le 1er janvier 2025. Plus précisément, cette mesure va augmenter les tarifs de la taxe sur les billets d’avion. Pour les vols en classe économique, l’augmentation sera de 2,60 euros par passager à 9,50 euros pour une destination européenne, de 7,50 euros à 15 euros pour des destinations intermédiaires, et de 7,50 euros à 40 euros pour les destinations long-courriers, selon le rapporteur général du budget, Charles de Courson.

Vendredi soir, le PDG d’Air France-KLM, Benjamin Smith, a réaffirmé son opposition et a estimé qu’en excluant les territoires d’outre-mer et la Corse de cette augmentation fiscale, les députés avaient « reconnu » les risques d’une telle mesure pour « la compétitivité des compagnies aériennes françaises ».

Le SNPL dénonce une « augmentation triple de cette taxe, sans aucune consultation des acteurs du secteur ». « Alors que de nombreux acteurs du secteur aérien peinent à se remettre des effets prolongés de la crise du Covid-19, cette taxe supplémentaire entraînera inévitablement des pertes d’emplois comptant par dizaines de milliers en France », affirme le syndicat, qui demande au gouvernement de faire marche arrière.

Dimanche, le ministre des Transports, François Durovray, a défendu cette augmentation fiscale sur France Info : « Cette taxe a à la fois la vertu de contribuer à rétablir les comptes de l’État, mais aussi un objectif environnemental » en raison des émissions de carbone de l’aviation.

Appelant à « travailler vers un système vertueux », il a estimé que cette taxe pourrait inciter les compagnies aériennes « à utiliser des carburants plus durables dans les avions », saluant les efforts déjà réalisés par l’industrie aéronautique française, sans toutefois fournir d’indices concernant la disponibilité de carburants durables.

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