Nvidia RTX 5090 Review: A Game-Changing Leap in Graphics Technology

The latest generation of NVIDIA’s graphics cards, led by the RTX 5090, is finally here, promising to meet high expectations. Following the energy-efficient 40 series, NVIDIA introduces the Blackwell architecture, targeting both gaming and AI calculations, alongside the debut of DLSS 4 technology. The RTX 5090, priced at €2349, boasts a more compact 2-slot design and improved thermal management, while its power consumption has increased to 575W. With significant performance boosts in creative applications, especially in video rendering, the RTX 5090 demonstrates NVIDIA’s continued dominance in the high-end graphics market.

Voici enfin la nouvelle génération très attendue de Blackwell d’NVIDIA, avec à sa tête la RTX 5090. Répond-elle vraiment à toutes les attentes ? La réponse se trouve dans notre test.

Après une série 40 axée sur la réduction de la consommation d’énergie, NVIDIA a décidé de frapper à nouveau avec sa nouvelle série 50. Basée sur Blackwell, l’architecture phare pour les calculs modernes d’intelligence artificielle, elle devait prouver une fois pour toutes qu’NVIDIA n’avait pas abandonné les jeux vidéo au profit de ce nouveau marché B2B lucratif. Cette série marque également l’avènement de DLSS 4, un ensemble de technologies qui continue de faire parler d’elle en ligne… mais quelle est la réalité ?

La RTX 5090, une carte graphique qui ne fait aucun compromis sauf sur votre portefeuille, reste la meilleure représentation de l’expertise d’NVIDIA dans tous ces domaines. Il est donc temps de la mettre à l’épreuve pour en extraire tout son potentiel. Voilà l’objectif de notre test.

Prix et Disponibilité

La version Founder’s Edition de la RTX 5090 que nous testons ici sera disponible en France à partir du 30 janvier 2025, au prix recommandé de 2349 euros. Notez que des fabricants comme ASUS ou MSI proposeront également cette variante, avec des performances similaires mais des designs différents.

C’est une augmentation de prix significative par rapport à la génération précédente, la 4090, lancée à 1949 euros. Un prix élevé pour une carte graphique sans compromis : les modèles 90 ne sont pas destinés au grand public, mais aux personnes plus aisées qui se soucient moins de leur compte en banque que de leurs FPS. Et en l’absence de concurrence dans ce segment, NVIDIA a toute latitude pour fixer ses prix tant qu’il y a des acheteurs prêts à payer.

Voici notre configuration de test pour la RTX 5090 :

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Design, Consommation et Température

Le plus grand changement cette année est que par rapport à la génération précédente, la RTX 5090 est passée d’un design nécessitant 3 ou même 4 slots à un design de 2 slots. Oui, toute cette puissance est désormais contenue dans un boîtier capable de s’adapter à une configuration SFF, pour “Small Form Factor”. C’est tout simplement de l’ingénierie impressionnante. En parlant d’ingénierie, le design thermique a également été complètement repensé pour permettre un flux d’air croisé avec deux ventilateurs placés en bas de l’appareil. Un retour aux traditions pour NVIDIA sur ce point.

Ce système fonctionne bien, car dans nos tests, la RTX 5090 Founder’s Edition ne dépasse que 36°C au repos, et atteint un maximum de 74°C en pleine charge. Cependant, attention : la nouvelle mémoire ultra-rapide GDDR7 tend à chauffer beaucoup plus que la génération précédente, atteignant rapidement 88°C. Rien d’alarmant sur le papier, mais c’est une caractéristique notable de cette nouvelle génération.

Ce qui importe le plus, c’est finalement sa consommation. Avec 575W annoncés, la RTX 5090 consomme 125W de plus (+28%) que la RTX 4090 à son époque. Une alimentation d’au moins 1000W est recommandée, avec un connecteur d’alimentation 16 broches obligatoire, bien qu’un adaptateur soit fourni. Il faut dire que la puce Blackwell multiplie le nombre de cœurs CUDA, passant de 16 384 à 21 760 (+33%), et tous ces nouveaux cœurs ont besoin d’être alimentés. Ne vous y trompez pas : la relation entre les deux n’est pas aussi simple, mais nous y reviendrons plus tard.

À noter qu’en jeu, où la 40 savait se contenir, la RTX 5090 consomme entre 480 et 550W sur les expériences les plus exigeantes. Cependant, elle sait rester calme au repos à 22W. Bien que nous aurions aimé voir NVIDIA continuer sur la voie de l’efficacité, cette génération 50 revient à “la norme d’avant”, pour ainsi dire, avec des cartes qui n’hésitent pas à consommer pour délivrer leur puissance. Cette version Founder’s Edition 5090 tend à émettre un bruit de bobinage gênant, surtout lorsqu’elle est poussée à délivrer plus de 100 images par seconde.

Un point sur lequel NVIDIA souhaite rassurer : il semble que le problème ne concerne que quelques échantillons de presse, et cela sera couvert par la garantie au lancement en cas de problème sérieux. Il est également possible que le problème de bruit soit résolu via une mise à jour ; les équipes d’NVIDIA travaillent sur ce sujet.

Calculs Créatifs et Intelligence Artificielle

Avant de plonger dans les mesures de jeux vidéo et l’explication de DLSS 4, jetons un œil à nos amis créatifs. La RTX 4090 vise en effet les petites entreprises qui pourraient bénéficier de calculs d’intelligence artificielle étendus ou d’une puissance de rendu accrue pour la production audiovisuelle. Il convient de noter que la RTX 5090 intègre désormais 3 encodeurs NVENC de nouvelle génération, compatibles avec AV1, et s’est concentrée sur les performances photo et vidéo en 4:2:2 pour des couleurs de plus en plus réalistes.

Dans le domaine de la production photo et vidéo, le premier résultat est… décevant. Du côté photo, testé sur les dernières versions d’Adobe Photoshop et Lightroom Classic, rien ne change vraiment. Dans une course serrée, la RTX 5090, la 4090 et la RX 7900 XTX offrent essentiellement les mêmes performances. C’est du côté vidéo que la relation change complètement, car la RTX 5090 offre 18% de performance en plus par rapport à la génération précédente, qui était à la hauteur de l’offre d’AMD. Et sur DaVinci Resolve, une observation similaire avec une augmentation plus subtile de 9,8% qui contraste avec un score beaucoup plus bas pour la RX 7900 XTX.

C’est peut-être dans la production 3D que les évolutions sont encore les meilleures. Ici, le rendu Blender de la scène Monster est 25% plus performant, tandis que Junkshop affiche une augmentation de 30% et Classroom grimpe de 23%. Les cartes AMD, généralement

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