A diverse range of insurance contracts is available, catering to different financial capacities and risk appetites. Options include traditional euro contracts, riskier unit-linked contracts, and Eurocroissance contracts promoting investment in the real economy. As interest rates rise, multi-support contracts combining secure and dynamic investments gain popularity. Specialized provisions exist for individuals with disabilities, offering tax benefits and financial support through specific insurance products, including those designed for long-term care and savings.
Une large gamme de contrats d’assurance pour tous
Les assureurs proposent une variété impressionnante de contrats, permettant à chaque souscripteur de choisir en fonction de ses capacités financières et de son tempérament. Il y en a véritablement pour tous les goûts : des contrats en euros pour les plus prudents, des contrats en unités de compte pour ceux prêts à prendre des risques, et même des contrats Eurocroissance qui allient les deux mondes…
La clé réside dans une décision éclairée : il ne s’agit pas d’espérer des gains élevés avec un contrat en euros, ni de dormir sur ses deux oreilles avec des supports boursiers. En plus de ces contrats d’assurance vie classiques, des dispositions spécifiques sont mises en place pour les personnes handicapées, offrant des avantages fiscaux intéressants.
La transition vers des contrats multi-supports
Les contrats en euros laissent progressivement place aux contrats multi-supports. Par ailleurs, l’augmentation marquée des taux d’intérêt à long terme au cours de l’année écoulée leur redonne un certain attrait. Bien que la rémunération pour 2023 reste en deçà des 4,9 % d’inflation observés durant cette période, elle a généralement oscillé entre 2 et 3 % (comparé à une moyenne de 1,90 % en 2022), avec des pics dépassant les 3,50 % pour les meilleurs contrats. Les rendements prévus pour 2024 (et probablement 2025) devraient être légèrement plus élevés. Il est à noter que l’assurance vie était autrefois exclusivement composée de ces contrats en euros (appelés « supports uniques »), car ils étaient très compétitifs par rapport à d’autres produits financiers, notamment le Livret A, leur principal concurrent sur le marché de l’épargne publique.
La composition d’un fonds euro sans risque vise avant tout la sécurité. Ainsi, une grande partie des fonds collectés (environ 80 %) est investie dans des obligations sans risque, c’est-à-dire des prêts émis soit par un État européen (France, Allemagne…), soit par une entreprise publique (EDF, SNCF…), ou par une entreprise privée de renom (L’Oréal, LVMH…). Les 20 % restants du capital sont alloués à l’immobilier (SCPI ou SCI), aux actions cotées, et à des produits de gestion dits « alternatifs » permettant de spéculer sur les devises, les taux d’intérêt, les matières premières ou même des objets d’art.
Les contrats multi-supports incluent un fonds euro sans risque et des supports dynamiques. Ces contrats offrent différentes options d’investissement : au moins un fonds euro et des dizaines, voire des centaines, de fonds d’actions et immobiliers (appellés unités de compte). L’assuré peut ainsi choisir la combinaison qui lui convient le mieux, optant pour une approche axée sur la sécurité (fonds euro) s’il est prudent, ou une approche plus risquée (fonds actions) s’il est audacieux, sachant qu’il peut modifier ce mix selon l’évolution du marché (il peut également confier cette tâche à l’assureur). Les gains potentiels d’un contrat multi-supports sont donc bien plus élevés que ceux d’un contrat en euros, mais, en revanche, les économies placées dans des unités de compte peuvent connaître des pertes temporaires.
Il est important de noter que pour réduire le coût de la garantie du fonds euro et continuer à offrir un rendement décent, de nombreuses entreprises exigent désormais que les assurés investissent une partie de leur contribution – entre 25 et 50 % – dans des supports non sécurisés, c’est-à-dire des actions ou de l’immobilier.
Les contrats Eurocroissance et les solutions pour les personnes handicapées
Les contrats Eurocroissance, lancés en 2014, visent à encourager les épargnants à investir dans l’économie réelle, notamment les PME françaises, plutôt que dans des produits obligataires. Théoriquement, les fonds Eurocroissance devraient offrir des rendements supérieurs à ceux des fonds en euros. Toutefois, à court terme, les résultats peuvent parfois être décevants. En 2022, certaines performances étaient très négatives (– 13 % pour Eurocroissance Patrimoine, – 11 % pour Afer Eurocroissance…), et bien que les résultats de 2023 soient tous positifs, rares sont ceux qui dépassent le seuil de 3,50 %.
Les contrats de capitalisation, quant à eux, sont réservés aux conjoints ou partenaires. En ce qui concerne la rente de survivant, elle est conçue pour apporter un soutien financier à un proche en situation de handicap. Ce contrat d’assurance décès est souscrit par un proche en faveur d’une personne handicapée ne pouvant travailler dans des conditions normales. Il bénéficie des mêmes 25 % de réduction d’impôt que pour le contrat d’épargne handicap, et peut être attribué à un proche (jusqu’au troisième degré : petit-enfant, frère ou sœur, neveu ou nièce…) ou toute personne à charge vivant sous le même toit.
À la suite du décès de l’assuré, une rente viagère est versée au bénéficiaire. Son montant est seulement partiellement soumis à l’impôt (l’abattement dépend de l’âge du bénéficiaire au moment du versement de la rente) et n’est pas pris en compte dans le calcul des aides sociales accordées. Attention, étant donné qu’il s’agit d’une assurance décès, le risque n’est plus couvert si le souscripteur cesse de financer le contrat, et, sauf exceptions, les contributions déjà versées sont alors perdues.
Enfin, le contrat d’épargne handicap offre une réduction d’impôt de 25 % sur les contributions financières versées. Réservé aux personnes handicapées qui ne peuvent pas exercer d’activités professionnelles rémunérées, ce contrat d’épargne permet de souscrire une assurance vie dans des conditions avantageuses, offrant au titulaire une réduction d’impôt de 25 % (jusqu’à 1 525 euros de contributions, plus 300 euros par enfant à charge). De plus, la rente versée n’est pas prise en compte dans le calcul de l’allocation pour les adultes handicapés (AAH).