l’avocat du Conseil démocratique kurde en France évoque “un acte terroriste”

Retrouvez ici l’intégralité de notre live #PARIS

19h44 : Que sait-on de l’homme soupçonné d’être le tireur ? Le 8 décembre 2021, il s’en était pris à une dizaine de migrants dans un camp à proximité du parc de Bercy, dans le 12e arrondissement de Paris. Muni d’un sabre, il avait asséné plusieurs coups aux migrants, qui avaient répliqué en lui occasionnant également des blessures. D’après le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le suspect n’était pas fiché “comme quelqu’un d’ultradroite”. “Il n’est pas certain que cette personne ait un engagement politique quel qu’il soit”, a-t-il ajouté. Retrouvez davantage de précisions dans cet article.

19h20 : Sur place. Les responsables politiques #kurdes avaient alerté il y a une quinzaine de jours. Les 3 morts sont trois militants kurdes dont la responsable des femmes kurdes de France. Pas de hasard crédible.

19h19 : “Pas de hasard crédible”, écrit Jean-Luc Mélenchon sur Twitter, qui se trouve à proximité du lieu de l’attaque mortelle qui a fait trois morts.

19h16 : Le Conseil démocratique kurde en France et son avocat ne cessent de souligner que cette attaque mortelle survient quelques jours avant le 10e anniversaire de l’assassinat de trois militantes kurdes à Paris le 9 janvier 2013. Ces meurtres restent impunis en raison du “refus de la France de lever le secret-défense”, souligne l’avocat David Andic.

19h16 : Demain à midi, il y aura un grand rassemblement sur la place de la République. Nous allons manifester notre colère encore une fois (…) Notre colère va être dans les rues de Paris“, déclare Agit Polat, porte-parole du Conseil démocratique kurde en France, qui dénonce un “attentat terroriste” et un “attentat politique”.

19h05 : “Nous attendons des autorités françaises que toute la lumière soit faite sur cette affaire.”

Le porte-parole du Conseil démocratique kurde en France s’exprime lors d’une conférence de presse.

19h06 : “Nous sommes actuellement indignés” par le fait que “le caractère terroriste ne soit pas retenu” par les enquêteurs, déclare Agit Polat, porte-parole du Conseil démocratique kurde en France

18h57 : Les associations kurdes de France commencent leur conférence de presse. Elles dénoncent un “attentat de caractère terroriste”.

18h51 : Comment un homme déjà interpellé il y a un an pour tentative d’homicide pouvait être en liberté ?

Combien d’individus avec un profil similaire et extrêmement dangereux pour la société sont en liberté ?

Il faut mettre fin à ce laxisme systémique ! #fusilladeparis

18h51 : “Il faut mettre fin à ce laxisme systémique !”, écrit sur Twitter Eric Ciotti, le président des Républicains.

18h44 : Cinq policiers ont été blessés pendant les échauffourées, fait savoir une source policière à franceinfo. Une personne a été interpellée pour violences contre les forces de l’ordre, ajoute cette même source.

18h17 : La cellule psychologique ouverte à la mairie du 10e arrondissement a déjà accueilli “quelques personnes” cet après-midi, fait savoir Alexandra Cordebard, la maire de l’arrondissement. Les habitants pourront s’y rendre pendant les prochains jours. La cellule restera “ouverte tout le week-end”.

18h12 : Alexandra Cordebard, la maire du 10e arrondissement de Paris, appelle sur franceinfo au “calme” après les échauffourées qui ont eu lieu dans le quartier de la rue d’Enghien.

18h07 : Il est l’heure d’un rappel de l’actualité de ce vendredi :

Trois personnes ont été tuées et trois autres blessées dans une attaque à l’arme à feu à Paris, notamment devant un centre culturel kurde. Le tireur a “manifestement voulu s’en prendre à des étrangers”, a déclaré Gérald Darmanin, sans affirmer que les victimes étaient visées en tant que Kurdes. Des heurts ont éclaté entre des manifestants et la police sur place.

Un suspect a été interpellé sur place. Visé par une information judiciaire et incarcéré après avoir attaqué un camp de migrants en 2021, il venait d’être libéré pour avoir atteint la durée maximum d’une détention provisoire.

• Alors qu’une grève des contrôleurs provoque l’annulation de nombreux trains ce week-end, tous les syndicats ont levé leur préavis de grève pour le Nouvel An, après la signature d’un accord avec la direction. On vous explique ce qui a poussé un collectif de contrôleurs à lancer ce mouvement social.

• Champion du monde avec les Bleus en 2018, Blaise Matuidi a annoncé la fin de sa carrière.

17h58 : Les Kurdes de France ont été la cible d’une odieuse attaque au cœur de Paris. Pensées aux victimes, aux personnes qui luttent pour vivre, à leurs familles et proches. Reconnaissance à nos forces de l’ordre pour leur courage et leur sang-froid.

17h58 : Le président de la République adresse sur Twitter ses pensées aux victimes, et félicite les forces de l’ordre “pour leur courage et leur sang-froid”.

17h55 : “Les Kurdes de France ont été la cible d’une odieuse attaque”, réagit Emmanuel Macron sur Twitter.

17h46 : Six policiers ont été blessés dans les affrontements qui ont éclaté entre les forces de l’ordre et des personnes à proximité du lieu de la tuerie, affirme une source syndicale policière à France Télévisions.

17h45 : Son contrôle judiciaire prévoyait notamment “une obligation de soins psychiatriques” et l’interdiction “de détenir et porter une arme”, précise la procureure. Son communiqué révèle également que cet homme, présenté comme un tireur sportif par Gérald Darmanin, avait été condamné en juin 2017 pour “détention prohibée d’armes”, écopant de six mois de prison avec sursis et d’une interdiction de détenir une arme pendant cinq ans.

17h42 : Cet homme de 69 ans avait été mis en examen le 13 décembre 2021 pour avoir attaqué des migrants avec un sabre à Paris, et placé en détention provisoire. C’est pour cette raison qu’il était en prison jusqu’au 12 décembre dernier, précise la procureure de Paris dans un communiqué. Il en est sorti “au terme du délai maximal de détention provisoire d’un an prévu par la loi”, détaille-t-elle. L’information judiciaire était toujours en cours.

17h39 : Le suspect de l’attaque était sorti de prison le 12 décembre car le délai maximal de sa détention provisoire était atteint, affirme la procureur de Paris dans un communiqué.

17h21 : Cette attaque et l’émotion qu’elle entraîne au sein de la communauté kurde à Paris interviennent également dans le contexte où des frappes de l’armée turque ont visé le Kurdistan irakien et syrien ces dernières semaines. “Erdogan assasin” fait partie des slogans scandés par la foule près de la rue d’Enghien. La communauté kurde est aussi particulièrement visée en Iran par la répression du mouvement de contestation lié à la mort de Mahsa Amini, elle-même originaire de cette région.

17h16 : Avant les heurts, des témoignages recueillis par l’AFP près de la rue d’Enghien éclairent le ressenti de la communauté kurde après cette attaque, dont on ignore si elle visait spécifiquement des Kurdes. “Ça recommence, vous ne nous protégez pas. On nous tue !”, criait une réfugiée kurde à l’intention des policiers peu après les faits. D’autres évoquent le souvenir du triple assassinat de militantes du PKK en janvier 2012. “Il n’y avait pas de sécurité et s’il y en avait, ils n’ont rien pu faire pour les protéger”, déplore par exemple Jihan Akdogan, qui se présente comme “interprète” et “patriote kurde”.

17h06 : Les slogans de riverains mécontents étaient audibles lors de la prise de parole de Gérald Darmanin devant les médias.Voici l’intégralité de ses propos.

17h01 : Selon une journaliste de l’AFP sur place, les heurts ont débuté lorsque la foule s’est heurtée à un cordon de forces de l’ordre qui protégeait la rue où a eu lieu l’attaque et où se trouvait Gérald Darmanin. Après l’utilisation de gaz lacrymogène par la police, certaines des personnes présentes ont dressé des barricades dans une rue voisine et brûlé des poubelles, décrit la journaliste. Une source policière affirme, elle, que des jets de projectile ont précédé l’utilisation du gaz lacrymogène.

16h40 : Après la déclaration de Gérald Darmanin la situation dégénère rue du faubourg Saint-Denis près de la rue d’Enghien. #fusillade https://t.co/wHsKjyRegS

16h40 : Dans la foulée de la prise de parole de Gérald Darmanin, la situation se tend à proximité de la rue d’Enghien. Des images d’un journaliste de Radio France montrent des jets de projectiles visant les forces de l’ordre, qui ont employé des gaz lacrymogènes.

16h37 : Le ministre de l’Intérieur précise, enfin, que deux des personnes tuées l’ont été devant le centre culturel kurde de la rue d’Enghien, et la troisième à l’intérieur d’un restaurant voisin. Une des personnes blessés “lutte pour la vie au moment où nous parlons”.

16h32 : Le suspect “était tireur dans un club de sport, il avait déclaré de nombreuses armes”, révèle également Gérald Darmanin. La procureur de Paris avait annoncé tout à l’heure que l’enquête était également ouverte pour d’éventuelles infractions à la législation sur les armes à feu.

16h56 : Le suspect n’était pas connu des services de renseignement, bien qu’il soit connu de la justice, ajoute le ministre de l’Intérieur. “Il n’est pas certain que cette personne ait eu un engagement politique quel qu’il soit, même si manifestement ses motivations étaient une attaque contre les étrangers”, détaille-t-il. A ce stade de l’enquête, aucun élément ne le lie à des organisations d’ultradroite, notamment celles dissoutes ces derniers mois.

16h56 : Le tireur a “voulu manifestement s’en prendre à des étrangers”, mais on ignore s’il visait “spécifiquement les Kurdes”, affirme Gérald Darmanin.

16h57 : Des policiers et des gendarmes vont être déployés pour “protéger particulièrement, avec des gardes statiques 24h/24, les lieux où se réunissent la communauté kurde, mais aussi les emprises diplomatiques turques”, pour éviter une éventuelle “réplique”, affirme Gérald Darmanin. Il participera à une réunion pour étudier l’éventuelle existence de menaces contre la communauté kurde en France. Le ministre assure que la communauté pourra manifester après cette attaque et pour commémorer les dix ans de l’assassinat de trois militantes kurdes à Paris, en janvier 2012.

16h21 : Le suspect a “manifestement agi seul”, affirme Gérald Darmanin. Hospitalisé pour des blessures, notamment au visage, il sera auditionné dans les heures à venir, précise le ministre de l’Intérieur.

16h58 : Les policiers sont intervenus en “moins de 15 minutes”, affirme Gérald Darmanin, qui remercie les forces de l’ordre et les pompiers.

16h19 : Gérald Darmanin prend la parole. Le ministre de l’Intérieur a “un mot tout particulier pour les Kurdes de France, pour la communauté kurde”. “Nous ne connaissons pas les motivations exactes du tireur qui a été interpellé”, affirme-t-il.

16h18 : Le Conseil démocratique kurde en France appelle à “une grande manifestation” à Paris, demain. Le rendez-vous est fixé à midi sur la place de la République. Dans un communiqué, il annonce une veillée dans ses locaux, rue d’Enghien, ce soir. L’organisation estime que le tireur visait son siège, situé dans le centre culturel Ahmet-Kaya, et présente les trois personnes tuées comme des “militants kurdes”. Elle dénonce une “attaque terroriste infâme qui intervient suite à de multiples menaces proférées par la Turquie”.

16h16 : Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, vient d’arriver sur le lieu de l’attaque. Il doit s’exprimer devant les journalistes dans quelques minutes.

16h11 : “Erdogan assassin” scandé par plusieurs centaines de personnes de la communauté #kurde après une fusillade rue d’#Enghien #Paris10 qui a fait 3 morts. https://t.co/0WA6Bi70m9

16h11 : Plusieurs centaines de personnes de la communauté #kurde se sont regroupées près de la rue d’Enghien où une #fusillade a eu lieu faisant 3 morts. # https://t.co/W9BCsGf6KA

16h21 : Des centaines de personnes sont rassemblées à proximité de la rue d’Enghien, où trois personnes sont mortes après des tirs, à proximité notamment d’un centre culturel kurde, dans un quartier où se trouvent de nombreux commerces kurdes. Nombre d’entre eux scandent “Erdogan assassin”, selon des vidéos du journaliste de Radio France Gilles Gallinaro sur place. Des huées retentissent sur le passage de policiers, sans que l’on sache si elles visent les forces de l’ordre ou le président turc.

15h31 : Le suspect se trouvait en prison jusqu’au 12 décembre, et restait sous contrôle judiciaire, ajoute cette source proche de l’enquête jointe par franceinfo.

15h29 : Le suspect interpellé s’en était pris avec un sabre à une dizaine de migrants d’un camp situé dans le 12e arrondissement de Paris, en décembre 2021, a appris franceinfo de source proche de l’enquête. Une agression intervenu peu avant son jugement dans une autre affaire : un coup de couteau donné à une autre personne à son domicile en 2016, pour lequel il a finalement été condamné avant que le parquet fasse appel.

15h22 : Il y a un an, il s’en était pris aux migrants. Aujourd’hui le criminel s’est attaqué aux kurdes. Ce qui s’est passé à #paris10 doit réveiller chacun d’entre nous sur le danger que représente l’extrême-droite. Donner une légitimité au racisme, c’est armer les identitaires.

17h00 : Autre réaction, celle du premier secrétaire du PS, Olivier Faure, qui adresse ses condoléances aux proches des trois personnes tuées, mais voit aussi dans cette attaque un signe du “danger” du racisme et de l’extrême droite, rappelant les antécédents judiciaires du suspect. La procureure déclarait tout à l’heure que la piste d’un acte motivé par le racisme serait étudiée.

17h00 : “En l’état, (…) il n’y a aucun élément qui privilégierait la nécessité” de saisir le Parquet national antiterroriste, expliquait tout à l’heure la procureure de Paris Laure Beccuau, ajoutant que des enquêteurs antiterroristes s’étaient rendus sur le lieu de l’attaque. L’enquête sur les motivations du tireur reste en cours.

15h07 : Pensées pour les victimes de la terrible fusillade à Paris. Merci à nos forces de secours engagées sur les lieux. https://t.co/ocEmwXSnD4

15h07 : Stupeur et émotion après la fusillade en plein cœur de Paris qui a coûté la vie à deux personnes et fait plusieurs blessés. Merci aux forces de l’ordre pour leur rapide et décisive intervention. Nos pensées vont aux familles des proches frappées par ce terrible drame.

15h07 : Tristesse et colère devant l’attaque terroriste visant le centre culturel kurde Ahmet Kaya à Paris .Il y a 10 ans presque jour pour jour, étaient assassinées trois dirigeantes kurdes en plein Paris. Ça suffit ! Protection de nos alliés kurdes ici et là-bas.

15h13 : De nombreuses figures politiques réagissent également pour adresser leurs pensées aux victimes et saluer l’action des forces de l’ordre pour interpeller le suspect, dont Marine Le Pen et Eric Ciotti. Le leader “insoumis” Jean-Luc Mélenchon, comme d’autres membres de LFI, se distingue en qualifiant l’attaque de “terroriste”. Il rappelle l’assassinat de trois militantes kurdes dans un autre lieu du 10e arrondissement en janvier 2013.

14h58 : Pensées et plein soutien aux victimes de la fusillade mortelle à Paris et à leurs proches. Une enquête est ouverte. Gratitude envers les policiers de la @prefpolice qui ont interpellé l’auteur présumé de cet acte odieux, aux @PompiersParis engagés. @GDarmanin se rend sur place.


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