Gaza Ceasefire: Meet the Four Female Soldiers Held Hostage by Hamas Who Need to Be Released on Saturday

A list of hostages was released following the liberation of three captives, revealing four Israeli soldiers, including Karina Ariev and Daniella Gilboa, kidnapped on October 7, 2023. Both women have compelling stories; Karina’s last call to her parents described chaos before her abduction, while Daniella’s video plea highlights her determination. Their families continue to fight for their return, embodying hope amidst adversity.

Liste des otages : Une attente pleine d’angoisse

Cette liste, très attendue avec impatience et prudence, a été publiée cinq jours après la libération des trois premiers otages. Le vendredi 24 janvier, peu après 16 heures, le Hamas a révélé les noms de quatre nouveaux otages, “quatre soldats israéliens”, qui seront libérés le samedi 25 janvier dans le cadre d’une seconde série d’échanges avec des prisonniers palestiniens détenus par Israël, conformément à l’accord de cessez-le-feu à Gaza.

Par la voix d’Abu Obeida, porte-parole de son bras armé, le mouvement islamiste palestinien a communiqué les identités des “quatre soldats” : Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy et Liri Albag, tous kidnappés le 7 octobre 2023 à la base militaire de Nahal Oz. Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rapidement confirmé avoir reçu, par l’intermédiaire de médiateurs, une “liste d’otages libérables”, sans fournir plus de détails.

Karina Ariev et son histoire poignante

Il existe très peu d’informations sur Karina Ariev depuis ce jour tragique du 7 octobre. Ce matin-là, à 7 heures, la jeune femme, en larmes, a appelé ses parents. Au téléphone, elle a décrit une pluie de roquettes et de tirs. “Elle criait, elle nous a dit qu’elle nous aimait beaucoup. Elle nous a demandé de continuer à vivre,” a raconté sa mère au Times of Israel. Quarante minutes après cet échange, la communication a été interrompue. Karina venait d’être enlevée à la base militaire de Nahal Oz par des terroristes.

Sans nouvelles, ses proches ont appris plus tard qu’elle était vivante. Elle a été identifiée dans une vidéo publiée par le Hamas sur Telegram, où trois jeunes femmes sont vues allongées dans un jeep, entourées d’hommes parlant arabe, et où Karina apparaît, captive, le visage ensanglanté, aux côtés de Daniella Gilboa.

Le mois dernier, le collectif d’octobre 7 a consacré un post sur Facebook à elle, révélant plusieurs facettes de sa personnalité. Ainsi, il a été appris que “Karina est une experte dans l’art de résoudre des puzzles complexes de plusieurs milliers de pièces”, “est une flûtiste talentueuse”, “parle couramment quatre langues”, “aime les enfants et fait du bénévolat dans une maternelle”, ou encore “aime conduire et a réussi son permis du premier coup.” Selon le Forum des familles d’otages, “elle rêve de devenir psychologue.”

Daniella Gilboa : Une voix forte et déterminée

Tout comme Karina Ariev, Daniella Gilboa a été capturée à la base de Nahal Oz. Son dernier signe de vie remonte à une vidéo de propagande du Hamas filmée en janvier 2024, mais que la famille n’a autorisée à être diffusée qu’en juillet. “Où étais-tu le 7 octobre quand j’ai été arrachée de mon lit? Où es-tu maintenant ?” interroge-t-elle avec vigueur le gouvernement israélien. “Pourquoi m’abandonner, moi qui ai servi dans des conditions difficiles à la frontière de Gaza ? Pourquoi dois-je me sentir abandonnée et rejetée par vous encore une fois ?”

“Rassemblez-vous pour nous ramener tous chez nous, tant que nous sommes en vie,” déclare la jeune femme. “Je n’ai besoin ni de nourriture, ni d’argent, ni de vêtements, juste que vous nous rameniez vivantes.” Dans les images, elle apparaît forte et déterminée, mais les évaluations psychologiques que nous avons reçues indiquent un état mental fragile,” a réagi sa mère après la publication de la vidéo, selon le Jerusalem Post.

Décrite par ses proches comme “une fille drôle” et “une chanteuse et musicienne talentueuse avec un sourire éclatant”, Daniella Gilboa aspire à une carrière musicale. Originaire de Petah Tikva, près de Tel Aviv, elle était initialement nommée Daniel (ou Danielle). “Deux semaines après l’enlèvement de Daniel Gilboa, ses parents ont parlé à un rabbin qui a recommandé de lui donner un deuxième prénom et de changer son nom de Daniel à Daniella,” a rapporté le Forum des familles d’otages. “En hébreu, ajouter la lettre ה (qui signifie ‘Dieu’ et se prononce comme ‘a’) à la fin d’un nom symbolise l’ajout d’une protection divine à la personne.” Son petit ami, avec qui elle est en couple depuis huit ans, a demandé à ses parents leur bénédiction pour lui faire sa demande lors de sa libération.

Leurs histoires, bien que tragiques, illustrent la force et le courage de ces jeunes femmes face à l’adversité. L’espoir reste vivant pour leurs familles et leurs amis, qui continuent de lutter pour leur retour.

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