« Enfin », réagissent les candidats à l’enquête au pénal sur McKinsey

14h57 : « Enfin », réagissent les candidats à l’ouverture d’une enquête sur McKinsey

A quatre jours du premier tour de la présidentielle, le parquet national financier a annoncé mercredi l’ouverture d’une enquête sur les accusations de la commission d’enquête du Sénat quant à une « optimisation fiscale » du cabinet de conseil McKinsey, dont l’influence sur les politiques publiques est dénoncée par l’opposition.

Une annonce qui a fait réagir chez les opposants du président sortant, qui se sont emparés de cette affaire pour attaquer le chef de l’Etat. « Il était temps », a ainsi déclaré au sujet de ce « scandale » la candidate LR Valérie Pécresse, en visite au service pénitentiaire d’insertion et de probation de Nanterre.

« Enfin », ont également salué sur Twitter les candidats Éric Zemmour, Fabien Roussel ou Nicolas Dupont-Aignan.

« Mais pourquoi n’y en-a-t-il toujours pas sur les éventuels conflits d’intérêt entre Emmanuel Macron et les cabinets de conseil ? Et sur son patrimoine ? », a encore ajouté le candidat et leader de Debout la France.

14h22 : Gaspard Keonig votera Macron

Selon Le Parisien, l’ancien candidat libéral, qui n’est pas parvenu à récolter les 500 signatures nécessaires pour se présenter, votera pour Emmanuel Macron au premier tour. Le philosophe souhaitait « revenir sur deux siècles de jacobinisme » et en finir avec la bureaucratie.

13h13 : Moins de la moitié des Français considèrent que la démocratie fonctionne bien dans le pays

D’après une étude Ifop pour Vae Solis, seuls 45% des Français jugent que la démocratie fonctionne bien en France (38% « assez bien » et 7% « très bien »). Ce chiffre est toutefois en hausse de cinq points après le quinquennat d’Emmanuel Macron et 18 points plus haut qu’en 2014. 82% des électeurs potentiels du président-candidat le pensent, contre 33% de ceux d’Eric Zemmour et 28% de ceux de Marine Le Pen.

12h23 : Quatre points d’écart entre Macron et Le Pen au premier tour, selon un sondage

D’après le Rolling quotidien Ifop-Fiducial pour Paris Match, LCI et Sud Radio, l’écart entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron au premier tour n’a jamais été aussi serré. Le chef de l’Etat est crédité de 27% d’intentions de vote, soit seulement quatre petits points de plus que la députée du Pas-de-Calais (23%). Cette dernière devance encore largement Jean-Luc Mélenchon (16,5%) à quatre jours du premier tour.

11h47 : Mélenchon sera au JT de France 2 ce soir

Le candidat de La France insoumise indique sur Twitter qu’il sera l’invité du JT de France 2 ce soir, au lendemain de son meeting en simultané dans 12 villes de France. Jean-Luc Mélenchon peine à rattraper Marine Le Pen dans les sondages, et reste donné aux alentours de cinq points derrière la candidate du Rassemblement national.

11h18 : Mélenchon s’adresse « aux fâchés mais pas fachos » qui envisagent le vote Le Pen

« Dans ‘Le Figaro’, Marine Le Pen assume un clivage social avec moi : je veux augmenter le SMIC, elle non, souligne le candidat de La France insoumise sur Twitter. Aux fâchés mais pas fachos : réfléchissez bien avant de donner votre vote à une candidate si éloignée de vos intérêts. »

10h27 : Le Pen épingle France 2 sur sa réaction à l’absence de Macron dans son programme

Mardi, Emmanuel Macron séchait l’émission « Elysée 2022 » sur France 2, contraignant la chaîne à combler l’absence du président-candidat par des extraits de son meeting pour faire respecter l’égalité du temps de parole. « Chère France 2, lors du second tour, si les Français me font cette confiance, je vous annonce que je souhaite remplacer les interviews sur votre chaîne par la diffusion des meilleurs extraits de mes meetings », tacle Marine Le Pen sur Twitter.

10h : Zemmour « ne croit pas » les sondages, qui « se sont toujours trompés depuis 1995 »

« La dynamique politique est de mon côté : les salles pleines, la ferveur, les audiences télévisées, le nombre d’adhérents à mon parti. Les sondages se sont toujours trompés depuis 1995 », assure Eric Zemmour au micro de France Inter. En réalité, après l’énorme raté de 2002, les instituts de sondage ont correctement pronostiqué, et dans le bon ordre d’arrivée, les duels finaux des élections de 2007, 2012 et 2017.

Surtout, il manque cette année près de dix points au polémiste pour accéder au second tour selon ces sondages, soit bien plus que l’écart qu’est parvenu à combler Jean-Marie Le Pen en 2002 (de 14% dans les sondages à 16,86% au final au premier tour). Dans le même temps, Lionel Jospin passait de 18% dans les sondages à 16,18% au soir du 21 avril. Marine Le Pen et même Jean-Luc Mélenchon semblent donc avoir une certaine marge pour rester devant Eric Zemmour.

9h56 : Mélenchon salue le soutien de l’actrice Lucie Lucas

Le candidat de La France insoumise indique sur Twitter avoir échangé avec l’actrice Lucie Lucas au sujet de « l’urgence climatique ». « Nous ne pouvons plus attendre 5 ans pour engager une bifurcation écologique, martèle Jean-Luc Mélenchon. Merci de son soutien, et très heureux de son engagement au sein de notre parlement de l’Union Populaire. »

9h44 : Le Pen conserve plus de 5 points d’avance sur Mélenchon, selon un sondage

D’après l’enquête hebdomadaire Ipsos et Sopra Steria pour le Cevipof, la Fondation Jean Jaurès et Le Monde, Marine Le Pen conserve une avance confortable sur Jean-Luc Mélenchon dans la course au second tour, avec 21,5% pour la candidate du Rassemblement national contre 16% pour l’Insoumis. Emmanuel Macron reste en tête avec 26,5% d’intentions de vote. Derrière, Eric Zemmour est distancé, à 10%. Valérie Pécresse tombe à 8,5%.

9h36 : Macron vise « juste une prolongation », attaque Hidalgo

La candidate du Parti socialiste réagit à l’absence du chef de l’Etat, mardi soir, dans l’émission « Elysée 2022 » sur France 2. « Il refuse même de descendre dans l’arène, dézingue Anne Hidalgo sur le plateau de BFM TV/RMC. Vous ne trouvez pas scandaleux que quand il y a un débat à tous les candidats sont invités, il ne vienne pas ? C’est une démocratie qui fonctionne bien quand on envoie des images de ses meetings. Une élection, ça n’existe pas, ça s’enjambe, c’est juste une prolongation pour lui. »

9h21 : « Je n’abandonnerai pas les gens de Reconquête après la présidentielle », promet Zemmour

« Je serai au second tour, et le 25 avril au matin, je serai soit président de la République, soit chef de l’opposition », assure le polémiste au micro de France Inter, qui confirme ainsi sa candidature aux élections législatives s’il échoue à accéder à l’Elysée. « Je ferai enfin cette réconciliation des droites que personne ne veut faire, ni Madame Le Pen, ni Madame Pécresse », promet Eric Zemmour.

9h16 : Mélenchon et Zemmour sont deux candidats « hémiplégiques » estime Le Pen

La candidate du Rassemblement national est persuadée qu’en cas d’accession au second tour face à Emmanuel Macron, elle pourrait bénéficier du soutien de certains électeurs d’Eric Zemmour comme de Jean-Luc Mélenchon. « On a deux candidats qui sont hémiplégiques : l’un ne parle que de protection sociale et l’autre de protection civilisationnelle, moi je suis la candidate de toutes les protections, de toutes les sécurités », justifie Marine Le Pen. « Il n’est pas incroyable […] qu’une partie de leurs électeurs puissent se retrouver sur ma candidature », assure-t-elle.

9h13 : Le Pen assure que, sans Zemmour, elle serait « en tête de ce premier tour »

Au micro d’Europe 1, Marine Le Pen est interrogée sur ce qu’elle regrette à quatre jours de la fin de cette campagne de premier tour. « Ce que je regrette ne dépend pas de moi, ce que je regrette, ça reste la candidature d’Éric Zemmour, indique la candidate du Rassemblement national. Parce que, quoi qu’on en dise, il reste à 9-10-11% [dans les sondages, NDRL], moi à 21-22-23%, donc si cette candidature n’avait pas existé, nous serions très certainement en tête de ce premier tour. »

9h01 : « Il est temps de voter pour une femme présidente », plaide Pécresse

La candidate des Républicains « n’envisage pas » de ne pas être au second tour dimanche soir. Elle répond à Eric Zemmour, qui la surnomme « Madame 20h02 » en pronostiquant son ralliement à Emmanuel Macron juste après sa défaite, en le taxant à son tour de « Monsieur 20h01 », anticipant le ralliement du polémiste à Marine Le Pen en cas d’élimination. « La seule union des droites possible, c’est autour de moi », lui rétorque également Valérie Pécresse au micro de Franceinfo. « Il est temps de voter pour une femme présidente », plaide-t-elle.

8h56 : « Je veux un second tour sans Macron », lance Dupont-Aignan

« Ce serait la bonne nouvelle parce que, d’abord, il y aurait plusieurs candidats, et je pense que si les Français n’ont pas envie d’aller voter, c’est qu’on leur dit toute la journée qu’ils vont retrouver le second tour de 2017 », justifie le candidat de Debout la France au micro de Public Sénat. Nicolas Dupont-Aignan confesse avoir « peur que les Français n’aillent pas voter ».

8h51 : « Je ne renvoie pas les étrangers en situation régulière qui travaillent », rappelle Zemmour

Le candidat de Reconquête décline au micro de France Inter quelles sont les personnes étrangères qui seront reconduites aux frontières s’il est élu le 24 avril prochain. « Je ne renvoie pas les étrangers en situation régulière qui travaillent, introduit-il. Je renvoie les délinquants étrangers, les clandestins, les fichés S étrangers. […] Je voudrais tordre le cou à cette idée répandue que les étrangers font le travail que les Français ne veulent pas faire. C»

8h45 : Selon Le Pen, « le mandat d’Emmanuel Macron a été un mandat autoritaire »

Au micro d’Europe 1, la candidate du Rassemblement national dénonce « la brutalité sociale et le dédain dont il [Emmanuel Macron] fait preuve ». Marine Le Pen rappelle à cet égard les heurts qui ont émaillés la crise des Gilets jaunes fin 2018. « Le mandat d’Emmanuel Macron a été un mandat autoritaire, où se sont succédé les violences », assène la députée du Pas-de-Calais.

8h37 : Pécresse regrette le meeting au Zénith, où elle a « essayé de parler comme un homme »

La candidate des Républicains est interrogée, sur Franceinfo, quant aux éventuels regrets de cette campagne qui pourrait s’achever dès ce dimanche en cas de non-qualification au second tour. « Le meeting du Zénith, où j’ai essayé de parler comme un homme », indique Valérie Pécresse, qui avait largement été raillée après sa prestation.

8h33 : Selon Dupont-Aignan, le décès de Jérémy Cohen prouve que Macron « ment aux Français »

Le 16 février, Jérémy Cohen décédait après avoir été percuté par un tramway en tentant de fuir une agression groupée, à Bobigny. L’affaire a ressurgi lundi par la voix d’Eric Zemmour, contacté par le père de la victime, mais Emmanuel Macron a assuré mardi que ses ministres suivaient en réalité le dossier depuis le début. « Il ment aux Français, réagit Nicolas Dupont-Aignan au micro de Public Sénat. S’il n’y avait pas eu la bataille du papa de Jeremy, rien ne se serait passé. Il veut cacher la dérive d’insécurité dans le pays, tout est fait pour étouffer les affaires. »

8h24 : Lassalle propose de « mobiliser tous nos chercheurs » sur les énergies renouvelables

« Il faut mobiliser tous nos chercheurs avec un seul objectif, trouver la source d’énergie renouvelable dans les 10 ou 15 ans», plaide le candidat de Résistons au micro de CNews. « Pour moi c’est le solaire  : il n’y a pas plus puissant, plus ancien, plus renouvelable », ajoute-t-il.

« Et puis, nous sommes le deuxième pays maritime du monde, ça serait incroyable qu’il n’y ait rien dans le mouvement de la mer, poursuit Jean Lassalle. Il faut faire le point sur l’avancement de la recherche. Je crois que sur le solaire, nous sommes plus avancés que nous le disons, mais nous n’avons pas avancé par qu’il fallait protéger le pétrole et le nucléaire. »

8h17 : « Nous faisons le jeu de Poutine », déplore Lassalle

Le candidat de Résistons donne, au micro de CNews, son avis sur en éventuel embargo sur le gaz et le pétrole russe. « Nous gardons un espace de liberté, d’autonomie grâce à nos installations nucléaires, mais ce n’est absolument pas le cas de l’Allemagne qui a tout liquidé il y a cinq ans, souligne Jean Lassalle. A partir du moment où les principaux pays de l’Union européenne sont pris au cou, comment voulez-vous que les mesures que nous prenons aient le moindre effet  ? Nous sommes dans une situation d’impuissance totale, nous nous agitons, et nous faisons le jeu de Poutine. »

7h56 : Arthaud raille les « catalogues électoraux de verdissement » de ses adversaires

Epinglée par Greenpeace pour son programme lacunaire en matière de lutte contre le réchauffement climatique, la candidat de lutte ouvrière indique que « ces associations qui regardent les catalogues électoraux pour juger du degré de verdissement m’ont font sourire, parce qu’il ne faut pas les croire ». « Toutes les promesses électorales finissent à la poubelle, donc je préfère ne pas faire de promesse et expliquer d’où vient le problème », justifie Nathalie Arthaud.

7h52 : Arthaud défend son SMIC à 2000 euros net

Au volet pouvoir d’achat du programme de Nathalie Arthaud : suppression de la TVA, de l’impôt sur le revenu, augmentation des salaires et SMIC net à 2 000 euros. « Je ne pars pas de l’idée de ce qui pourrait être réalisable du point de vue du grand patronat, assène la candidate de Lutte ouvrière sur le plateau de Public Sénat. Dès qu’on part de son point de vue, il n’y a rien de possible, rien de réaliste. […] Je pars de ce qui est nécessaire pour vivre sans être dans l’angoisse permanente. »

7h46 : Arthaud maintient que c’est l’OTAN qui a « mis l’Ukraine au centre d’un bras de fer »

La candidate de Lutte ouvrière qualifie d’« effroyable » le massacre de Boutcha, au nord-ouest de Kiev. « C’est atroce et ce que je mesure, c’est qu’il y a des souffrances terribles, mais c’est aussi ce fossé de sang qui est en train de se creuser entre deux populations qui étaient entremêlées », déplore Nathalie Arthaud au micro de Public Sénat.

Si elle considère que « c’est Vladimir Poutine qui mène une guerre monstrueuse et qui est le premier responsable », elle juge également que ce sont « les uns et les autres [qui] ont conduit à cette situation ». « On ne peut pas nous expliquer que tout cela est arrivé dans un ciel serein, du fait de Poutine devenu complétement dingue, justifie Nathalie Arthaud. Ce sont les manœuvres de l’Otan et des impérialistes dans la région qui ont mis l’Ukraine au centre d’un bras de fer. »

7h42 : « Ce n’est pas sur la nourriture qu’il faut faire des économies », estime Jadot

Au micro de RTL, Yannick Jadot rebondit sur les alertes sanitaires lancées en France pour décliner son programme sur l’alimentation, notamment pour lutter contre la malbouffe. « Ca commence à l’école : mettons 100% bio, local, à l’école, parce que, pour beaucoup de Françaises et de Français, c’est le principal repas équilibré de la journée », propose le candidat écologiste.

Quant aux questions relatives au pouvoir d’achat, « l’enjeu, ce n’est pas de payer pour rien l’alimentation, parce que ça serait considérer qu’on règle les problèmes de pauvreté par la pauvreté des paysans », estime Yannick Jadot. « L’enjeu c’est de redonner du pouvoir d’achat pour pouvoir bien manger, le juste prix de notre alimentation, qui soit contrôlée et de qualité, ajoute-t-il. Ce n’est pas sur la nourriture qu’il faut faire des économies. »

7h03 : L’écart Macron/Le Pen se resserre, Mélenchon en embuscade

À quatre jours du premier tour de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon tente de s’immiscer entre sa rivale d’extrême droite Marine Le Pen et le président sortant Emmanuel Macron dont l’écart se resserre dans les sondages.

Le leader du parti La France insoumise (LFI) ne veut pas croire que le second tour se jouera, comme en 2017, entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Donné troisième dans les sondages, il a tenu mardi soir à Lille le dernier grand meeting de sa campagne en se démultipliant dans 11 autres villes grâce à des hologrammes. Une scénographie déjà adoptée lors de la campagne de 2017, afin de toucher un maximum d’électeurs.

7h02 : À Strasbourg, des préparatifs moins tendus dans les bureaux de vote

Après le double scrutin de juin 2021 organisé en pleine période de Covid, la préparation de la présidentielle des 10 et 24 avril apparaît beaucoup plus simple pour la ville de Strasbourg. Quelque 1 200 personnes sont mobilisées pour tenir les 144 bureaux de vote.

>> Notre reportage est à lire ici.

7h01 : Il est encore temps de faire sa procuration ! 

Le premier tour de la présidentielle, c’est ce dimanche 10 avril. Et si vous n’êtes pas là pour voter, pas de panique, il vous reste encore un peu de temps pour faire une procuration, normalement jusqu’à la veille du scrutin. Attention toutefois au délai de traitement, qui diffère en fonction des mairies.  

Deux possibilités s’offrent à vous. Passer par une demande en ligne, qu’il convient de valider dans un commissariat de police, une brigade de gendarmerie ou un consulat. Sur place, vous devez présenter votre référence d’enregistrement « Maprocuration » et un titre d’identité. Ou en remplissant le formulaire Cerfa papier et en le faisant valider dans les mêmes lieux, ou le tribunal judiciaire de votre lieu de travail ou de résidence. Eux disposent également du formulaire imprimé si besoin. Vous devez là aussi vous munir d’une pièce d’identité. 

Attention : pour donner procuration, vous devez connaître le numéro national d’électeur de la personne à qui vous donnez procuration, inscrit sur sa carte d’électeur. 

Bonne nouvelle : depuis le 1er janvier 2022, vous pouvez donner procuration à un électeur inscrit sur les listes électorales d’une autre commune que la vôtre. Il devra cependant toujours se rendre dans le bureau de vote du mandant pour voter à sa place.

>> Plus d’informations sur le site du ministère de l’Intérieur. 

7 heures : Bienvenue dans ce direct consacré à l’actualité politique et à la campagne en vue de l’élection présidentielle de 2022.