EN DIRECT – Présidentielle: après leur rencontre, Nicolas Sarkozy calme le jeu avec Valérie Pécresse

Marine Le Pen veut augmenter le budget de l’Armée de 15 milliards d’euros

Marine Le Pen portera, si elle est élue, le budget du ministère des Armées à 55 milliards d’euros par an à compter de 2027.

Lors d’une conférence de presse à Toulon, la candidate a souhaité “aller au-delà de l’actuelle trajectoire financière sans pour autant être déraisonnable”, en fixant le budget de la Défense “à 55 milliards (d’euros) par an en 2027, hors pensions, hors opérations extérieures et missions intérieures”.

Il se monte pour l’année 2022 à 40,9 milliards d’euros.

L’entourage de Nicolas Sarkozy évoque un rendez-vous “amical et chaleureux” avec Valérie Pécresse

Alors que des proches de Nicolas Sarkozy ont fait savoir le regard sévère que portait l’ancien président sur Valérie Pécresse, dans une passe difficile, leur rencontre ce vendredi matin s’est déroulée sous de meilleurs auspices, assure son entourage.

Cette rencontre a eu lieu “dans un climat amical et chaleureux”, permettant une “discussion approfondie”, ont fait savoir ses proches à BFMTV.

De son côté Valérie Pécresse s’est déclarée “très heureuse de cet entretien”.

“Je suis très heureuse de cet entretien”: Pécresse réagit après son rendez-vous avec Sarkozy

À la sortie de son rendez-vous avec Nicolas Sarkozy ce vendredi à la mi-journée, Valérie Pécresse a évoqué “une conversation entre amis, une conversation franche et affectueuse”.

“C’était très utile pour moi d’avoir les conseils d’un ancien président de la République, et c’était aussi un moment en famille”, a ajouté la candidate LR à la présidentielle.

“Je suis très heureuse de cet entretien, je ne vous en dirai pas plus”, a-t-elle glissé dans un sourire.

Ralliement de personnalités LR à Macron: pour Genevard, c’est “mal connaître” Pécresse “que de penser que ça va l’impressionner”

“Toute la vie, toute l’histoire politique d’Emmanuel Macron s’est construite sur la dissimulation et la trahison”, a fustigé ce vendredi sur BFMTV Annie Genevard.

“Jusqu’à la veille de sa déclaration de quitter le gouvernement, il protestait auprès de François Hollande de sa loyauté”, a poursuivi la vice-présidente déléguée des Républicains (LR).

Admettant regretter les “ralliements successifs” de certaines personnalités de LR, comme celui d’Éric Woerth, la vice-présidente de l’Assemblée nationale juge que cela n’affecte pas Valérie Pécresse.

“C’est mal la connaître que de penser que ça va l’impressionner, la décourager. Et je dirais même qu’auprès de nos électeurs, ça peut avoir exactement l’effet inverse”, selon la députée du Doubs

“Ils peuvent peut-être entendre la critique”: Philippe Poutou aimerait un débat avant le premier tour

Alors qu’Emmanuel Macron ne souhaite pas participer à un débat avec les tous les autres candidats avant le premier tour de la présidentielle, avait distillé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, cela serait notamment en raison de Philippe Poutou qui avait vertement critiqué François Fillon et Marine Le Pen lors d’un tel débat en 2017, a indiqué Libération lundi.

“On est vraiment pas méchant”, a ironisé ce vendredi Philippe Poutou sur BFMTV.

“Il y a un peu une forme de mépris social aussi, pas débattre avec des ouvriers, en plus au chômage”, croit savoir le candidat du NPA. “C’est aussi prendre de haut notre critique et nos idées anticapitalistes”, a-t-il ajouté.

Indiquant que Macron “symbolise le pouvoir actuel”, Philippe Poutou a aussi désigné “une flopée de candidats réactionnaires, Pécresse, Zemmour, Le Pen”. “On a quand même plein de cibles, c’est pas que Macron, qu’il se sente rassuré, ça sera pas lui le seul punching ball”, a lancé le Bordelais.

“Un type comme Macron, et un gouvernement comme Macron (…) avec tout le mal qu’ils font à l’ensemble de la population, à un moment donné ils peuvent peut-être entendre toute la critique qu’on a envie de formuler, la colère qu’on a et l’envie de changer les choses”, a tancé Philippe Poutou.

Parrainages: “C’est loin d’être gagné”, admet Philippe Poutou

“On n’est pas confiants du tout”, a admis Philippe Poutou ce vendredi matin sur BFMTV au sujet des 500 parrainages nécessaires pour se présenter à la présidentielle.

“On est à peu près au même niveau qu’il y a cinq ans, mais les trois semaines qui restent, on ne sait pas trop, on ne les maîtrise pas”, a poursuivi le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA).

“On se sent en danger, c’est loin d’être gagné. Les 500, on ne les a pas encore alors qu’on pense qu’on a toute la légitimité d’y être”, a défendu le Bordelais, selon lequel “pas mal (d’élus) sont hésitants”.

Selon le dernier décompte du Conseil constitutionnel, publié jeudi, le candidat du NPA disposait de 146 parrainages validés.

Nora Berra, ancienne secrétaire d’État sous le mandat de Nicolas Sarkozy, annonce son soutien à Emmanuel Macron

Nora Berra, ancienne secrétaire d’État chargée de la Santé sous le mandat de Nicolas Sarkozy, rallie Emmanuel Macron en vue de la présidentielle, annonce-t-elle ce vendredi sur BFMTV.

“Je reste fidèle bien sûr à Nicolas Sarkozy”, a souligné l’ancienne membre du gouvernement, qui explique l’avoir vu pour lui expliquer et prévenu les équipes de l’actuel chef de l’État, pour l’heure pas encore candidat à sa réélection.

“Il n’y a pas de négociations” avec Christiane Taubira, assure Yannick Jadot

“Il y a une équipe qui nous propose de nous rencontrer, on est courtois, on accepte l’invitation”, a évacué ce vendredi Yannick Jadot sur BFMTV-RMC.

“Il n’y a pas de négociations avec Christiane Taubira”, a tranché le candidat écologiste.

L’ancienne garde des Sceaux pourrait-elle être tentée de le rejoindre? “Posez-lui la question”, a opposé l’eurodéputé.

“Convoi de la liberté”: Jadot dit soutenir “le droit à manifester”, mais “comprend l’État de ne pas vouloir bloquer Paris”

“Moi je ne soutiens pas cette manifestation, en revanche je soutiens le droit à manifester”, a déclaré ce vendredi Yannick Jadot, interrogé sur le “convoi de la liberté” sur BFMTV-RMC.

Mais “je comprends parfaitement l’État, de ne pas vouloir bloquer Paris”, a nuancé le candidat écologiste. “Quand on voit la situation à Ottawa (…), c’est pas acceptable”, a-t-il justifié.

“Mais c’est toujours la question du pouvoir d’achat qui est au coeur de ces préoccupations”, a poursuivi Yannick Jadot.

Ralliements à Macron: Attal salue l’arrivée de “voix importantes” auprès du président sortant

Emmanuel Macron n’est pas encore officiellerment candidat à sa réélection mais il engrange déjà parrainages d’élus… et de personnalités politiques.

Ainsi, tandis que la maire LR de Calais, vient de lui signifier son soutien, Eric Woerth a également lâché Valérie Pécresse, prétendante de son camp,en sa faveur. GabrielAttal a salué l’arrivée en Macronie d’une “voix importante”, “faisant autorité pour les questions budgétaires et économiques”. Hier, à Belfort, Jean-Pierre Chevènement s’est aussi affiché auprès d’Emmanuel Macron.

“Il a toujours été un grand défenseur de la souveraineté de notre pays, il y a donc une forme de logique et de naturel” à le voir soutenir le chef de l’Etat au moment où celui-ci “assure notre indépendance énergétique”, a justifié Gabriel Attal.

Jean-Pierre Chevènement n’a toutefois pas officiellement endossé une éventuelle candidature d’Emmanuel Macron.

Macron “est en train d’enfermer la France pour un siècle dans le nucléaire”, regrette Jadot

“Le président de la République est en train d’enfermer la France pour un siècle dans le nucléaire”, a regretté Yannick Jadot ce vendredi sur BFMTV-RMC, au lendemain des annonces d’Emmanuel Macron sur la relance du nucléaire français.

“La fuite en avant continue, le dogmatisme continue”, a poursuivi le candidat écologiste à la présidentielle.

“Ce que décide de faire le Président, c’est d’engager un programme d’EPR installés en 2045 au mieux, (…) il ne fait rien pour le climat”, a également critiqué Yannick Jadot.

“Une lassitude instrumentalisée”: Attal commente le “Convoi des libertés”

Alors que le “Convoi des libertés” s’organise en France à l’imitation d’un mouvement anti-restrictions contre le Covid canadien, Gabriel Attal a dénoncé: “Il y a une lassitude très forte chez beaucoup de Français que certains responsables politiques instrumentalisent”. Il a alors cité Florian Philippot.

“Les mêmes auraient critiqué une entrée en campagne du président”: Attal défend l’agenda d’Emmanuel Macron

Devant la montée des critiques dans l’opinionet l’opposition sur la temporisation d’Emmanuel Macron vis-à-vis de la présidentielle, à laquelle il n’est toujours pas officiellement candidat, Gabriel Attal a déclaré: “Les mêmes auraient critiqué un président campagne au moment où on affronte une crise sanitaire inédite et une crise diplomatique très grave”.

Le porte-parole du gouvernement est l’invité d’Europe 1.

“Convoi de la liberté”: Philippe Poutou “espère que c’est un rebond du mouvement des gilets jaunes”

Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à la présidentielle, Philippe Poutou soutient-il le “convoi de la liberté”? Sur RMC ce vendredi, le Bordelais a déclaré que son mouvement était “un peu partagé”.

“Globalement, on est pour que la révolte s’exprime, donc nous on espère en tout cas que c’est un rebond du mouvement des gilets jaunes, parce qu’on sait que rien n’a été réglé, la colère est toujours là, les inégalités sociales, le pouvoir d’achat, les exclusions”, a étayé Philippe Poutou.

Mais “on ne partage pas toutes les revendications du mouvement”, a-t-il nuancé. “Nous, on est pour la vaccination, on est pour les campagnes de vaccination”, a-t-il rappelé.

Dupont-Aignan appelle à le parrainer pour “permettre à la démocratie de fonctionner”

“Aujourd’hui, je ne les ai pas”, a reconnu ce vendredi Nicolas Dupont-Aignan concernant la course aux 500 parrainages en vue de l’Élysée.

Selon le décompte du Conseil constitutionnel communiqué jeudi, le candidat de Debout la France dispose à ce stade de 280 signatures validées.

“Je sais les engagements que j’ai, je sais qu’il m’en manque 30. Il me reste 15 jours pour convaincre 30 maires supplémentaires”, a défendu Nicolas Dupont-Aignan ce vendredi sur France 2.

“C’est pas un soutien, c’est permettre à la démocratie de fonctionner”, a exhorté le candidat, appelant à lui apporter les parrainages manquants.

Concernant l’initiative de François Bayrou, qui a annoncé jeudi le lancement d’une “banque de parrainages” pour les candidats à la peine se situant au-delà de 10% d’intentions de vote dans les sondages, ce qui n’est pas le cas de Nicolas Dupont-Aignan, ce dernier a déclaré vendredi avoir tenté d’appeler le centriste jeudi.

“J’ai tenté d’appeler M. Bayrou pour lui dire deux choses: d’abord, merci, bravo, parce qu’il a enfin compris qu’il y avait un problème”, a-t-il expliqué.

En revanche, le candidat épingle le dirigeant du MoDem sur le critère sondagier. “Les sondages, c’est 900 personnes ou 1000 personnes, c’est quoi cette fausse démocratie de carton-pâte?”

Valérie Pécresse reçue par Nicolas Sarkozy ce vendredi

À la peine dans les sondages et faisant face à des ralliements à Emmanuel Macorn au sein de son propre camp, la candidate Les Républicains à la présidentielle Valérie Pécresse est reçue par Nicolas Sarkozy vendredi.

Une rencontre importante, voire cruciale pour la présidente de la région Île-de-France, car l’ancien dirigeant ne l’a à ce stade pas officiellement soutenue, voire la critiquerait en coulisses.

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Emmanuel Macron attendu à Brest pour le One Ocean Summit

Le chef de l’État, à ce stade pas encore candidat à sa réélection, se rend à Brest (Finistère) ce vendredi à l’occasion du One Ocean Summit.

À lire: “TOUT COMPRENDRE – Qu’est-ce que le One Ocean Summit, qui début ce mercredi à Brest?”

Yannick Jadot invité de BFMTV-RMC à 8h30

Le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot sera l’invité de BFMTV-RMC ce vendredi à 8h30.

Le reste des interviews politiques radios et télévisées prévues au fil de la journée:

France 2, 7h35: Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la France

RMC, 7h40: Philippe Poutou, candidat du NPA

Europe 1, 8h15: Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement

Sud Radio, 8h15: Adrien Quatennens, député LFI du Nord

CNews, 8h15: Bruno Le Maire, ministre de l’Économie

France Info, 8h30: Agnès Pannier-Runacher: ministre chargée de l’Industrie

France 2, 13 heures: Jean Castex, Premier ministre

Bonjour et bienvenue dans ce direct!

Suivez en direct l’actualité de ce vendredi 11 février liée à l’élection présidentielle, deux mois avant le premier tour du scrutin.

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