À Nouméa, le plaidoyer de Macron pour que la Nouvelle-Calédonie reste française

« La Nouvelle-Calédonie est française parce qu’elle a choisi de rester française », a déclaré Emmanuel Macron, mercredi, depuis Nouméa. LUDOVIC MARIN / AFP

Le chef de l’État propose à l’archipel un chemin pour s’orienter vers le « pardon » et l’« avenir ».

Envoyé spécial en Nouvelle-Calédonie

En bleu, blanc et rouge. Place des Cocotiers, à Nouméa, Annette détonne dans la foule avec ses drapeaux à la main et son étendard enroulé autour d’elle. Même ses boucles d’oreilles sont assorties. Ce mercredi, la Calédonienne de 75 ans a attendu plus d’une heure pour « voir le président ».

Son cortège arrive enfin, Emmanuel Macron monte sur la scène. « Vive la France ! », Marseillaise et drapeaux agités au-dessus de quelque 8000 personnes, à majorité non indépendantistes et acquises à sa cause. De mémoire de macroniste, on n’a pas vu un tel rassemblement depuis les meetings de l’élection de 2022. Cette fois-ci, au deuxième jour de sa tournée en Océanie, le chef de l’État n’est pas en campagne, il est venu inviter les habitants à « construire ensemble la suite ». « La Nouvelle-Calédonie est française parce qu’elle a choisi de rester française  », lance-t-il d’emblée sous les applaudissements, tout en reconnaissant les « aspirations…

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